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Une sentinelle à la brèche.

societe

De l'iniquité au déshonneur...

15 Mai 2016 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Société

Bonjour,

il y a déjà quelque temps, j'avais évoqué la situation de la guerre* au Moyen Orient et ses conséquences, notamment la vague de migrants pour cause de guerre et de danger mortel immédiat pour de nombreuses familles. Je m'étais attardé sur cet Etat auto-proclamé que les nations ont - volontairement ou par calcul ou encore par négligence - laissé prospérer. La vente d'armes, les calculs territoriaux, la suppression et même l'éradication de peuples qui auraient des ambitions nationales et territoriales légitimes en sont les causes principales. Tout aussi importantes, dans ce conflit, sont les luttes et les manipulations au sein de la principale religion du territoire concerné ou encore contre les autres croyances. Tout était bon pour laisser pourrir la situation. Comme si l'histoire avait bégayé ou avait frappé ces mêmes nations d'amnésie, présentes au sein de l'Union européenne pour les unes et représentées à l'ONU toutes ensemble, formant la"qommunauté" internationale avec un grand"Q", celui du "que sais-je", "que penser", "qu'ouis-je", "que ferai-je".

Même les animaux ne subissent pas un tel traitement qu'on peut comparer au tri sélectif : je veux bien ces migrants mais pas ceux-là, j'en aurai besoin mais je veux les choisir, déjà formés sur le plan professionnel, haut niveau ou simples bras suivant les lacunes de nos "numérus closus' ou encore les travaux que nous n'avons pas envie de faire. Cette migration s'est transformée en immense marchandage humain de malheureux terrorisés par les bombes et les meurtres, désarmés et démunis. Et il arrive, ce qui était prévisible, une déferlante dont on ne savait comment se débarrasser. Nos vaillants chefs d'Etat, après des palabres sans fin, ont trouvé la solution. Les rejeter à la mer, dans des bateaux sécurisés et équipés pour les sauver des flots cette fois, en les condamnant, non pas au retour, mais à une tribulation encore plus grande dans un pays étranger non européen, où ni la presse ni les habitants ne sont libres sous un régime dictatorial. Ils iront dans des camps mais pas dans cette Europe des nantis qui tient à conserver ses coffres-forts et ses garde-manger, dans des camps où ils auront peur, dans des camps où ils n'auront plus aucun droit. Ce qui atteint le sommet du déshonneur c'est de faire semblant d'être humain et de se comporter comme des bêtes - quand l'instinct prime sur l'intelligence - en renonçant à respecter nos engagements, nationaux d'une part, internationaux d'autre part. Parjure et déshonneur! Quelle infamie ! (Encore que les lois encadrant les droits des bêtes soient plus clémentes ...)

Je sais bien que presque tous ces européens là se défendent d'être les héritiers du christianisme et qu'ils sont sans doute dérangés par l'héritage : cultures, morale et valeurs. Cependant, je ne peux m'empêcher d'évoquer cette phrase, tellement ancienne, il y a trois mille ans. : "Voici ce que j'ai vu sous le soleil : à la place du droit, là est la méchanceté, à la place de la justice, là est la méchanceté."(Ecclésiaste 3 : 16) Cependant s'il y a des décisions de portée internationale qui ont été prises et ratifiées, ce sont bien celles qui concernent l'accueil et le respect dû aux réfugiés. Ceux qui nous arrivent ne viennent pas pour nous coloniser, non, ils ne vont pas dans les pays voisins, nombreux et de religion musulmane, non plus. Viennent-ils pour établir des colonies. Non plus. Celui qui a émigré sait que ce qui lui importe le plus, c'est de retourner dans son pays où il a sa vie, sa famille, ses habitudes et bien souvent son travail. Et si les conditions de sécurité ne le permettent pas, ses pensées vont chaque jour vers le lieu où il et né, le lieu de ses racines. Ils viennent en Europe, c'est la terre de liberté la plus proche. Mais c'est aussi et surtout, hélas, celle où leurs désillusions sont les plus terribles. Alors?

"Maudit-soit celui qui porte atteinte au droit de l'immigrant, de l'orphelin et de la veuve et tout le peuple dira : Amen!"(Deutéronome 27 : 19) "Je m'approcherai de vous pour le jugement et je me hâterai de témoigner contre ceux...qui font tort à l'immigrant."(Malachie 3 : 5) L'immigrant fait l'objet de toutes les attentions de Dieu dans la bible. Et si nous réfléchissons à nos racines, les plus anciennes, celles qui remontent au-delà de nos arbres généalogiques, nous devons tous nous considérer comme des descendants d'immigrants. Comment se fait-il que 450 millions d'habitants ne puissent pas absorber temporairement 5 millions d'immigrants ce qui représente un pourcentage infime de la population totale? La France de 1962 avec ses 50 millions d'habitants avait bien accueilli plus d'un million d'immigrés fuyant une autre guerre, soit proportionnellement presque le double de celle citée plus haut. Alors??

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, version dite à La Colombe.

* http://alabrechefr.com.over-blog.com/2015/11/nous-y-sommes.html

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En politique comme en religion...(la suite)

11 Mai 2016 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Société

Bonjour,

la séduction, le pouvoir et les convoitises de "l'homo politicus" viennent de faire, aujourd'hui, surgir une affaire de moeurs et de morale et une autre encore. celle-là tapie dans l'oubli : le harcèlement sexuel ! La trilogie est complète : pouvoir, argent et sexe : l'image que nous donnent certains politiques. L'homme, en général et, s'il n'a aucun socle où s'appuyer, n'y résiste pas parce que tout cela est bien agréable finalement, toujours au détriment de quelqu'un : les dégâts collatéraux sont destructeurs. Et le silence s'impose comme un voile de ténèbres sur les journalistes, sur les adhérents même de leur propre parti comme sur l'homme de la rue. S'attaquer aux puissants c'est risquer l'exclusion ou encore se retrouver devant un tribunal où les plaignants seront menacés des foudres de la diffamation. Cependant, la justice commence à prendre conscience que trop c'est trop. Pourvu que ça dure.

Sous d'autres cieux, ceux de "l'homo religiosus" le phénomène est identique. Il est vrai que nous ne pouvons qu'avoir affaire à l'homme même si celui-ci se compare parfois à son créateur; ce n'est pas dit comme cela, c'est ce que ça laisse entendre aux oreilles bien disposées. Ce qui fait la différence entre Jésus et ceux qui se prennent pour lui, c'est que ce qu'il disait il le pratiquait tout en étant soumis aux mêmes tentations que les hommes puisqu'il était, aussi, homme. La pédophilie comme l'interactivité adultérine ou le harcèlement se retrouvent couvertes par une sorte d'omerta, beaucoup plus difficile à déceler et à franchir que celles de l'homo politicus : "Les choses cachées sont à l'Eternel, notre Dieu; les choses révélées sont à nous et à nos fils, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi."(Deutéronome 29 : 28). Mais avec la séduction qui en est l'outil, la même trilogie citée plus haut est complète : elles sont les armes préférées du Grand Accusateur. Dans cet univers, les lois de la République ont du mal à se frayer un chemin et quand elles y parviennent, c'est qu'elles ont été enfreintes. Sinon, les règlements de compte se font dans les ténèbres.

Un 49-3 permanent : circulez, il n'y a rien à voir. Politiques ou religieux, ils inclineraient à penser qu'ils tiennent de Dieu leur consécration et, à ce titre, agissent comme héritiers de droit divin donc intouchables parce qu'ils inspirent la crainte aux hommes. C'est Dieu qu'ils devraient craindre. La couverture de silence reste leur seule alliée, et ils s'y accrochent. Pour ces raisons, tous les moyens sont bons pour se cramponner au pouvoir, parce qu'ils redoutent, quand ce dernier les aura abandonnés, le pire. Cependant, gardons-nous de porter un jugement si nous ne voulons pas être jugés et surtout, évitons les occasions de chute en recherchant ce qui est caché. " Entrez par la porte étroite car large est la porte et spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.. Mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui le trouvent."(Matthieu 7 : 13-14)

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, version dite à La Colombe.

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Nous y sommes...

14 Novembre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Société

Bonjour

ce qui était annoncé est arrivé. Maintenant nous allons avoir , en boucle, pour "informer", les images et les récits les plus atroces égrenés avec, au milieu des mots et des images, des publicités pour tel ou tel produit, histoire de faire rentrer quelque monnaie. Les mots : carnage, implacables, yeux vides mais fous en même temps, horreur, attaque sans précédent, inédit, grande ampleur tout un vocabulaire, pauvre qui n'explique rien mais qui est censé faire naître l'émotion ou faire peur ou montrer que l'homme fort est aux manettes et qu'on va voir ce qu'on va voir. Ce n'est pas mauvais mais, au delà de la compassion juste et nécessaire pour les victimes et leurs familles, les plans qui n'ont rien à voir se dessinent. "Là, on tient quelque chose ...allez-y!" Les survivants sont harcelés de questions pour que nous puissions imaginer ce que leurs yeux ont vu. Pendant ce temps, toute une série de stratèges vont expliquer ce qu'il faut faire, comment déjouer les plans des terroristes, quels dispositifs mettre en place et même de déclarer qu'eux, s'ils avaient été au pouvoir, n'auraient pas fait comme ça en expliquant quels moyens ils auraient mis en oeuvre. Et toutes les cinq minutes on va rappeler le nombre de morts, les lieux, les dispositifs. En conclusion : " Il faut une réponse forte et amplifier nos bombardements. " Ces derniers ne parviendront pas à tuer ni les mouches ni les moustiques.

L'homme fort découvre depuis peu l'intensification annoncée d'une immigration d'hommes et de femmes malheureux, blessés dans leurs corps et leurs esprits par la barbarie dans leurs propres pays et par le mépris dans les nôtres où ils sont filtrés, parqués, entassés comme des bêtes. Les frontières débordent, les dispositifs dissuasifs n'y suffiront pas. Dans tout ce déferlement se sont glissés les porteurs du Mal, ce qui était prévu depuis des mois. Ce ne sont pas des vieillards qui arrivent mais des survivants d'épreuves que peu d'entre nous auraient pu subir sans y périr. Ce sont des jeunes gens vigoureux, affaiblis, mais en pleine santé, qui conçoivent des stratégies de survie pendant que l'homme fort se ramollit dans son confort, son droit et sa démocratie. Depuis des mois ils campent sur les plages et scrutent les rivages du "bonheur" : l'Europe, pendant que cette dernière tente de concevoir des plans d'une défense illusoire, échouée comme un bateau ivre sur les rivages de la Méditerranée. Nous n'avons pas respecté les droits de l'immigrant, nous ne l'avons pas traité parmi nous comme un autochtone au milieu de nous, nous ne l'avons pas aimé comme nous-mêmes. (Lévitique 19 : 33-34)

Nous sommes en effet au bord de la grande tribulation et nous subissons les conséquences de notre égoïsme, de notre orgueil et de notre manque d'amour. L'homme fort craint les violences sur sa propre chair bien plus que le Mal car l'aspect spirituel lui est étranger : car il s'agit bien d'un combat spirituel, que personne ne nous trompe. Nos solutions ne sont pas celles de Dieu et il attend, à cause des justes et avec patience, qu'on revienne à lui. Encore une fois, Jésus nous donne le remède : "Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent." (Matthieu 5 : 43 - 44) Nous y sommes. Allons-nous accéder par la lumière à un univers d'amour partagé ou allons-nous laisser la haine nous envahir à cause de notre orgueil? Nous sommes au pied du mur.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond dite à la Colombe.

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De la fin des temps...

29 Octobre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Société

Bonjour,

ce qui était annoncé est en train de se produire sous nos yeux : les pronostics que j'avais faits en septembre 2014 faisaient état de un million de réfugiés pour 2015 et de deux millions en 2016. Ils paraissent désormais sur le point d'être dépassés. Sans vouloir jouer les Cassandre ou les prophètes, les résultats sont là et le flux migratoire s'amplifiera car les mesures prises ne correspondent pas à la solution possible du problème. En effet, qu'adviendra-t-il quand les flux des africains démunis, abandonnés en rase campagne, se mettront en route? Continent dépouillé, continent environné de prédateurs de tout poil, politiques et religieux, tous avides de richesses captées sur la misère dont les chefs (les bergers?) se moquent des engagements et des constitutions nationales pour mourir de vieillesse au pouvoir. D'un autre côté, l'homme fort se prépare à l'affrontement inévitable après avoir laissé pourrir la situation. Il s'agit donc de renforcer les lois sécuritaires, donner des pouvoirs de contrôle à des agents des différents services publics de transport notamment et enfin d'envoyer l'armée dans les régions où la pression est trop forte, où les migrants continuent d'affluer et où les C.R.S et les gendarmes n'en peuvent plus. Les mots "paix et sécurité" ont toujours été les préoccupations de l'homme même s'il fallait, pour atteindre ces objectifs, établir une enceinte et un glacis autour des anciennes forteresses ou, comme cela est exprimé avec d'autres mots, un "no mans land". Cela a toujours été l'obsession de ceux qui voulaient se protéger eux et surtout leurs biens : possessions, argent, affaires... On le voit dans les dernières catastrophes de la route, l'homme fort a du mal à accepter sa propre mort et du coup veut régler tous les problèmes par les lois de sécurité pour avoir la paix.

"Quand les hommes diront : Paix et sécurité ! c'est alors que soudainement la ruine fondra sur eux comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils n'échapperont point." (1 Thessaloniciens 5 : 3). En ce moment-même, toute l'Europe se débat dans des programmes de sécurité face à l'afflux de réfugiés alors que de l'autre côté de la Méditerranée, les combats font rage, fratricides d'une part et avec l'appui d'autres nations d'autre part. La zone des violences s'élargit et s'approche des lieux où la fin d'une ère est annoncée dans une bataille annoncée et programmée : Armagueddon. Nous ne sommes pas ,en effet, obligés d'y croire. Cependant. tout ce qui avait été annoncé est déjà survenu! La violence se déchaîne partout, dans les airs, sue la terre, sur la mer, même dans les lieux ou les lois sont établies : les policiers, les avocats, les gardiens de prison, les travailleurs, les chômeurs, les retraités... partout elle devient plus violente débordant les forces de l'ordre. La paix et la sécurité deviennent la priorité de nations, inaccessibles, comme le bonheur : c'est pourquoi les crédits sont augmentés pour les renforcements en hommes et en matériel, dans la police, la gendarmerie et l'armée. Le pessimisme gagne du terrain parmi les hommes sans foi et donc sans espérance. Les catastrophes climatiques n'arrivent même pas à servir de signaux d'alerte sur l'approche d'un cataclysme tel que personne n'en a jamais connu depuis le temps de Noé. Mais qui s'en préoccupe? L'immédiat de l'homme fort c'est de trouver de nouveaux marchés, de reprendre langue avec l'Iran chiite où quelques réserves de pétrole et des marchés juteux aguichent les prédateurs au détriment des sunnites avec qui ils commerçaient mais qu'ils continuent de courtiser. On ne sait jamais! L'homme fort a toujours besoin d'argent pour en gagner plus. Un jeu subtil des grandes puissances qui veulent protéger le climat tout en multipliant les recherches pétrolières pour l'achever. Drôle de médecine qui tue le patient.

L'intérieur s'enfonce dans l'instabilité pendant que l'extérieur devient ingérable pendant que l'étau de la barbarie se resserre au Moyen Orient où les nations se dressent contre les nations. Le monde va vers la catastrophe armée, la catastrophe climatique, les désordres en tous genres, partout tout en rejetant le Créateur de toutes choses. "Sache que, dans les derniers temps, surgiront des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, insensibles, implacables, calomniateurs, sans frein, cruels,,ennemis des gens de bien, traîtres, impulsifs, enflés d'orgueil, aimant leur plaisir plus que Dieu;" Et Paul d'ajouter : "ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance. Eloigne-toi de ces hommes-là." (Deuxième épître de Paul à Timothée 3 : 1 à 4) Et la catastrophe spirituelle, car les mêmes maux s'infiltrent dans tous les milieux, ce dernier y compris. En fait, tous ne s'emploient qu'à se faire du bien en recherchant la satisfaction des besoins personnels en se repliant sur eux-mêmes, au lieu de chercher la Vérité et de la mettre en pratique dans l'amour des uns pour les autres. La corruption explose partout dans la misère et la pauvreté pendant que les hommes se dressent de nouvelles idoles dans le sexe, le jeu vidéo et la drogue, là où la justice est au service des puissants et où règne l'iniquité. Mais depuis le temps qu'on en parle de cette fin des temps, nous n'y croyons plus et tous ces avertissements n'ont que peu d'effets, "Les gens mangeaient, buvaient, se mariaient, étaient donnés en mariage jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche : le déluge vint et les fit tous périr."(Luc 17 : 27) La seule solution, être prêts en faisant déjà tout le contraire de ce que Paul avait annoncé dans sa lettre à Timothée, il y a deux mille ans.

"Plusieurs faux prophètes s'élèveront et séduiront beaucoup de gens. Et en raison des progrès de l'iniquité, l'amour du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévèrera jusqu'à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin." (Matthieu 24 : 11 à 14) Grâce aux moyens modernes de déplacement et de communication, nous y sommes!

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, dite à la Colombe.

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Du luxe...

8 Octobre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Société

Bonjour,

non ! ce n'est pas du luxe ! tout notre quotidien d'européens nous paraît normal, cela nous est même dû, pensent certains. Pour nous, ce n'est pas du luxe !

- Des routes asphaltées; des trottoirs où les piétons se sentent en sécurité; des passages protégés pour traverser les rues; des villes et jusqu'aux moindres villages éclairés la nuit; poubelles et ordures ménagères ramassées régulièrement et à date fixée d'avance; des transports en commun propres et réguliers; des commerces achalandés avec le nécessaire et le superflu où se nourrir à peu de frais est possible; des hôpitaux propres à l'hygiène rigoureuse où les patients sont soignés parfois dans des opérations complexes; où la sécurité sociale est vraiment une sécurité faite au bénéfice de la sociéte et notamment des plus démunis.

Non ! tout cela n'est pas du luxe, même si les prédateurs sont toujours aux aguets, bridés par la justice.

Et pourtant? Si nous voulons bien considérer le monde qui nous entoure, le Sud du nôtre, à quelques encablures de nos rivages où les chaussées sont pleines de trous, où les piétons risquent leurs vies, même sur les trottoirs bien souvent défoncés; où avant de traverser une rue il faut calculer la vitesse des véhicules roulant dans les deux sens pour atteindre, essoufflé, l'autre bord; où, dès que le soleil est couché, la nuit noire gagne les quartiers et s'épaissit dans les villages; où les ordures ménagères jonchent les rues, avec leurs odeurs et la vermine avec, quelquefois, des habitants recherchant quelque nourriture encore consommable; ou, à cause des prix inaccessibles des denrées dans les magasins, tout est divisé en portions dérisoires, peu chères, mais insuffisantes, que ce soit pour se laver ou pour se nourrir; où les transports en commun, quand ils existent, sont sales, mal entretenus, cabossés, sans vitrages et où s'entassent des passagers en nombre dépassant toute mesure de sécurité; où les pharmaciens gagnent de l'or et où les hôpitaux sont dans un tel état de crasse et d'abandon que, même si nous y entrions en bonne santé, nous ne serions pas sûrs d'en sortir vivants; où la population mange, il s'agit bien de manger, ni de dîner ni de déjeûner, en alternance dans les familles, parents un jour, enfants un autre.

Les seules familles qui prospèrent, ce sont celles des prédateurs de tout pelage qui accaparent les richesses sans travailler mais en exploitant les autres, en vivant de rentes prélevées sur les ressources de tout le peuple, sur les transports, les constructions, les dessous de table sur les marchés sensés améliorer la vie des citoyens. Ces derniers, démunis et sans espérance, se jettent alors dans les griffes d'autres prédateurs, maîtres en manipulations religieuses, toutes dénominations confondues proposant, contre leurs maigres ressources et quelques dollars échangés au marché noir, de leur vendre une part de la vie éternelle dont ils se croient propriétaires. Tout ce monde s'entend à merveille et se repaît de la misère qui l'entoure. Tous, politiciens, religieux, hommes d'affaires véreux ont eu vocation à devenir des bergers de leurs administrés, de leurs employés et de leur peuple. Que font-ils de ceux que l'Eternel leur a confiés? Malheur aux bergers qui se repaissent eux-mêmes ! "C'est pourquoi, bergers, écoutez la parole de l'Eternel ! Je suis vivant - oracle du Seigneur, l'Eternel -; parce que mes brebis sont au pillage et parce que mes brebis sont devenues la proie de tous les animaux (les prédateurs) de la campagne, faute de berger, parce que mes bergers ne prenaient aucun soin de mes brebis, parce que les bergers se repaissaient eux-mêmes et ne faisaient pas paître mes brebis, à cause de cela, bergers, écoutez la parole de l'Eternel ! (Ezéchiel 34 : 8-9)

Tous ont cependant reçu des capacités de bergers pour s'occuper de leurs familles, de leurs administrés, de leurs concitoyens, de leurs employés, de leurs brebis. Ils ont des mentalités de chefs de meutes, prélevant, pour leur propre compte ce qui ne leur est pas dû, vivant grassement sur leur dos et ne laissant même pas ce qui pourrait être repris de leurs déchets. Ils vivent comme des boucs, ne laissant derrière eux que poussière et désert. Savent-ils où ils se retrouveront quand le temps sera venu de rendre des comptes? Ils finiront à la gauche du Père, avec les autres boucs." Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs, et il mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez vous qui êtes bénis de mon Père; recevez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde...Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges." (Matthieu 25 : 32 à 34 et 41)En attendant, leurs peuples meurent ou émigrent pour tenter de survivre. Mais pour aller où? Vers ces lieux si propres où personne ne veut les accueillir? Où vont-ils? Là où, dans l'abondance, il n'y a rien à partager? Pour finir humiliés, avant d'atteindre leur but, noyés dans les mers, congelés dans les trains d'atterrissage des avions ou écrasés par des trains. Les hommes forts, du Nord comme ceux du Sud, ont bien du souci à se faire !

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, dite à le Colombe.

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Du migrant à l'indigène...

13 Septembre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Société

http://alabrechefr.com.over-blog.com/2015/07/du-migrant-a-l-indigene.html

Bonjour,

les "étranges lucarnes" bruissent du problème des migrants face aux indigènes, tenants du territoire de l'Europe. Les indigènes européens vieillissants dont l'avenir se réduit d'années en années ne sont pas partageux. Ils en ont fait la démonstration, quand ils étaient plus jeunes et plus forts, au cours des siècles antérieurs. Ils auraient pu faire preuve non seulement d'amour mais d'intelligence en développant ces contrées peuplées de gens qui n'ont cessé d'être exploités. D'amour en les aidant, d'intelligence en les formant de telle sorte qu'ils eussent pu, tout en stabilisant les migrations, tirer encore des profits de l'aventure. L'Afrique est restée telle qu'ils l'ont trouvée, et même pire. Rejetés là-bas, les africains le sont ici aussi, livrés à eux-mêmes aux frontières, mourant de faim là-bas, ils meurent de faim aux nôtres, quand ils y parviennent. L'homme fort néglige toujours l'enseignement de son Créateur. Trop fort. " Voici encore ce que j'ai vu sous le soleil : à la place du droit, là est la méchanceté, à la place de la justice, là est la méchanceté."(Ecclésiaste 3 : 16) Il est cependant intéressant de noter la sanction définitive de Dieu dans Deutéronome 24:17 et 27:19 : Maudit soit celui qui porte atteinte à ces droits : ceux de l'immigrant mais aussi ceux de l'orphelin et ceux de la veuve.

Pour la plupart d'entre eux, après avoir bravé la mort, ils savent que rien de pire ne peut leur arriver et dans l'innocence de leur désir de vivre mieux et d'aider ceux qui sont restés dans leurs pays, le Mal se glisse parmi eux. Le Mal? Parce que l'indigène d'Europe ne comprend rien à ces choses qui le dépassent, parce que lui-même, enfoncé dans son confort égoïste, a oublié qu'il avait été un migrant. Maintenant il campe devant son coffre-fort pour se protéger de tous ces gueux qui l'envahissent, se préparant à le défendre, n'ayant cure de leurs souffrances. L'autre pense qu'il est injuste que les 7% des habitants de l'Europe détiennent 25% des richesses. Le plus faible devient maintenant le plus fort avec son flot de tous les rejetés des systèmes de prédation. Mais le Mal sait aussi tout cela et voit le désarroi des européens et l'impossibilité de contrôler ces survivants. Alors, il va glisser ses gens, véritables barbares méconnaissables sous les guenilles et qui vont se disperser, comme les microbes d'un furoncle, dans tous les organes. Pendant toute cette migration, l'ultime préoccupation de l'homme fort, c'est de récupérer les milliards qu'il a prêtés à la Grèce, un véritable labeur qui l'occupe nuit et jour mais qui occulte le vrai danger.

Pendant ce temps, les bateaux de migrants continuent à voguer vers les rivages européens. Ils seront bientôt cinq cent mille et l'an prochain ...un million! L'Europe qu'on avait cru échouée devant les rivages de l'Afrique est devenue un bateau ivre qui a voulu croire aux"printemps arabes" parce que l'idée était intellectuellement séduisante. Mais les sentinelles ont été emportées par cette vague et il ne reste plus que des plages dénudées où des milliers d'hommes et de femmes, livrés aux mains des prédateurs, scrutent l'horizon dans l'espoir d'une vie meilleure. La destabilisation de toutes ces contrées va se poursuivre, inéluctablement, et les flots de migrants grossir et la barbarie infiltrée progresser et le Mal gagner la partie à cause de l'égoïsme et de l'orgueil de l'homme fort qui ne veut rien partager, sans rien recevoir en retour. Il s'agit du mal de ceux qui tuent au nom de leur dieu dans une sauvagerie enfouie dans la nuit des temps où le paradis est la récompense suprême. Avec la vie, il perdra le reste. L'Europe sera sauvée par l'Afrique si elle consent des investissements massifs propices à son développement, sans contreparties. " Ils sont donc inexcusables puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces, mais ils se sont égarés dans de vains raisonnements et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous."(Romains1 : 21-22)

Que celui qui a des oreilles pôur entendre, entende!

Bonne journée!

NDLR : Les citations sont extraites de la bible dite à La Colombe.

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De la rumeur, de la médisance, de la calomnie...

17 Août 2015 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

belle brochette de mots, les mots sont comme des banderilles, ils éprouvent des difficultés à tomber quand ils sont plantés et, mal intentionnés, diffusent leur poison. Les mots sont aussi ce que Dieu a laissé aux hommes pour le louer. Mais aujourd'hui, hélas, le murmure ne participe plus de cet effet, il se faufile entre les hommes comme un serpent, servant l'un comme l'autre de ce qu'il attend, connaissant déjà les faiblesses où frapper. "Il paraît que", "on dit que", "j'ai entendu dire que", sont ses expressions favorites, semant le doute. La gourmandise de ceux qui attendent quelque nouvelle affriolante ou quelque bévue des thuriféraires, se voit sur les yeux qui quémandent les nouvelles détaillées et transparaît dans une lippe qui a du mal à avaler sa salive. Le contact est ainsi établi entre l'émetteur et le récepteur, dans un aparté parfois discret. Il y a aussi ceux qui attendent les nouvelles du "il paraît", sans bouger, sans les demander, comme une nourriture propice au développement de leur ego : l'espérance de connaître les points faibles, non pour soutenir ou reconstruire mais pour désagréger sans bruit et sans fumée, dans l'opacité. Il faut avoir un sacré caractère pour résister dans un tel environnement : c'est un don. S'il est un conseil utile c'est celui de "ne pas prendre à coeur toutes les paroles qu'on dit de peur d'entendre une malédiction de son propre serviteur".(Ecclésiaste 7:21)

Le chemin vers la médisance ou la calomnie est ainsi tracé. La médisance c'est , par des propos malveillants, dire ce qu'on sait ou qu'on croit savoir de quelqu'un, sans intention de nuire, mais d'informer en révélant des défauts ou des manquements, grossissant le flot des "on dit" ou "on m'a dit" : "Mais c'est la vérité" proclamera le médisant ! Or il serait si simple de le mettre devant ses responsabilités en lui disant de revenir avec la personne concernée ou de se taire. Mais"il paraît que" a la peau dure. Tout cela fait partie des instruments du pouvoir. Nous avons en effet tendance à voir ce qui ne va pas chez les autres au lieu de nous concentrer sur nos propres défauts, ce qui est humain. Cependant, ce qui aggrave cette attitude, c'est d'en faire part à de tierces personnes, soit pour se constituer un groupe d'écoutes maladives soit, suivant l'échelon, pour progresser vers le pouvoir qui s'en repaît. Certains diront : "Je ne comprends pas pourquoi il a fait ça comme ça.. d'autres : "Si j'avais été à sa place je n'aurais pas fait ainsi". Le rôle de l'accusateur est assez diabolique, c'est le cas de le dire, car il demeure toujours dans l'ombre. Il faudrait pour calmer ce jeu destructeur, le confronter à la lumière comme la parole de Dieu nous l'enseigne. Tous, pour justifier leurs bavardages corrosifs tendent, suprême hypocrisie, au perfectionnement des autres alors qu'ils savent bien, au fond d'eux-mêmes, qu'il ne s'agit que de les dénigrer. Malheur à ceux qui se permettent de telles choses car ils se déconsidèrent inéluctablement aux yeux de Dieu. Et conserver une relation fondée sur de telles attitudes ne conduit à rien de bon.

Quant à la calomnie, c'est la pire chose que la langue humaine puisse produire car elle cherche à éliminer en répandant des accusations fausses ou imaginaires contre le frère, la soeur, le collègue voire ceux qui dominent. Personne ne leur échappe. Esope cuisinier et poète, à qui son employeur demandait de lui préparer un mets de choix, lui fit des langues, partie de l'animal qui n'est pas très noble. Il reçut des remontrances et du coup, son maître demanda qu'il lui fit ce qu'il y avait de plus mauvais. Il re-prépara des langues et expliqua que la langue pouvait exprimer le meilleur comme le pire. C'est cette situation qui fait que de nombreux groupes ne fonctionnent que pour eux-mêmes sans se rendre compte qu'ils tournent en rond. "Il en sera comme au temps de Loth. Les gens mangeaient, buvaient, chantaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient, mais le jour où Loth sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel et les fit tous périr."(Luc 17 : 28-29 et suivants). Alors, ce n'est ni dans les murmures, ni dans les médisances ni dans les calomnies que l'homme, quelle que soit sa position dans le groupe, pourra échapper à ce destin, mais seulement dans la purification et la sanctification. Et là, la porte est bien étroite, infranchissable sans cet amour magnifique qui nous a été donné, sans que nous l'ayons mérité.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, dite à la Colombe.

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De la pollution...

7 Août 2015 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

tout en s'inquiétant de beaucoup de choses, l'homme fort progresse ou plutôt glisse vers le néant. Il n'a, en effet, confiance qu'en lui-même, qu'en son intelligence, qu'en sa capacité de réaction face aux dangers de son quotidien. C'est pourquoi il s'acharne à la paix qu'il aura mise en oeuvre et à sa propre sécurité. Il demeure perplexe devant tant de situations mortifères : la pollution, le tabac, les particules fines, la nourriture, la boisson, l'obésité comme l'anorexie, les maladies diverses et variées, les accidents de la route, les migrants etc. La multiplication d'animaux dans des espaces réduits pour accroître la productivité(volaille, bovidés, saumons et autres poissons d'élevage) provoque des maladies combattues grâce à des antibiotiques ou des pesticides extrêmement toxiques, lesquels se retrouvent dans l'alimentation de l'homme, lui-même au sommet de la chaîne alimentaire. En fait, il n'arrive pas à intégrer que depuis la chute de son ancêtre, la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible et que, de ce fait, il est soumis à tous les aléas de la vie terrestre. A cause de cet orgueil démesuré, il cherche tous les moyens propres à surpasser cette fatalité. Le plus terrible dans ce châtiment c'est que, dans le même temps où il veut sauver ses congénères il met toute sa recherche et sa force à en éliminer d'autres. Docteur Hyde d'un côté, mister Jekyll de l'autre. Tel est le paradoxe de l'homme, la frontière entre le bien et le mal est bien ténue surtout quand elle est travestie par l'hypocrisie, la convoitise, la rapacité et l'orgueil.

Il n'y a dans toute cette activité terrestre que l'argent qui compte : lorsqu'il engage des mesures pour un profit, une conséquence survient et aussitôt l'homme fort imagine des contre-mesures pour améliorer le mal qu'il a fait de telle sorte que le profit poursuive son ascension. L'exemple le plus simple est celui de la guerre : en même temps que les engins de destruction, il prépare des hôpitaux de campagne pour soigner, des médicaments et prothèses pour les handicapés et déjà des projets de reconstruction. C'est ce qu'il appelle "gagnant-gagnant"! Et si tout est trop calme au plan financier, il pousse au conflit pour générer des bénéfices. Depuis de nombreuses années, la terre entière pourrait vivre dans l'harmonie, dans l'amour des uns pour les autres. Il n'en est pas ainsi à cause du mauvais départ de l'homme qui a voulu se confier à son intelligence plutôt qu'à son Dieu.

La pollution atteint toutes les activités de l'homme, les mêmes causes causant les mêmes effets. Je veux dire qu'on la retrouve dans la publicité qui envahit la vie quotidienne et pénètre dans les maisons à travers les écrans : télévision, téléphones, ordinateurs où l'on voit la banalisation de scènes sensées porter l'égalité des citoyens mais qui demeurent choquantes pour beaucoup d'entre eux. Dans cet espace, la pornographie a trouvé sa place à un point tel que les jeunes collégiens la retrouvent sur leurs "smartphones" voire dans des films sensés exalter l'amour. Quelle confusion! A chaque "révolution culturelle" ayant notamment pour but la transformation de la société : mariage entre personnes du même sexe, aboutissant à l'homoparentalité et donc à la mise en oeuvre d'une recherche plus pointue, les premiers à applaudir sont les financiers qui n'ont que leurs profits en vue : ventres à louer, bébés à acheter et même à fabriquer. Ce que les progrès de la médecine permettent pour soigner et guérir servent aussi à des expériences contraires à l'éthique. L'homme n'arrive plus à voir un avenir bien compromis par tout ce qui lui arrive. Alors? On ne peut que constater que depuis sa chute il est pollué par le mal.

Je conclurai par Esaïe 5 : 20-21: "Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres, qui changent l'amertume en douceur et la douceur en amertume ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et qui se considèrent intelligents !"

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, dite à La Colombe.

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Du silence des agneaux...

16 Juin 2015 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

Il est un univers où l'innocence semble avoir été bafouée, par les hommes certes, mais par la volonté du Père, volonté qui devait s'accomplir à travers ce sacrifice : l'objectif, bien supérieur aux cas cités ci-dessous, était de racheter le péché de l'homme, de lui donner une seconde chance de se référer à Dieu pour sa vie et de le reconnaître en tant que créateur de toutes choses. Après que le magistrat romain a reconnu ce délit d'innocence, ce dernier a cédé devant la haine des accusateurs sans preuves, réunis en foule. De nos jours, malgré cet exemple fondateur, la rumeur sévit encore dans le milieu chrétien : elle croit et enfle, provenant généralement de "on dit que", "il paraît que" qui s'auto-alimentent, prolifèrent et finissent par discréditer, au plan spirituel, un frère ou une soeur qui, comptant sur son Seigneur, n'a même plus envie de se défendre. Le phénomène est plus discret, mais tout aussi redoutable, avec une différence majeure : il n'existe aucun non-lieu comme dans les cas exposés ci-dessous. Aucune attaque frontale, aucune mise au point. Rien. La brebis s'isole et s'éloigne, en danger sans aucun doute. Il suffirait de quelques paroles de réconfort, de mise au point, d'aller au fond des choses, de comprendre, dans l'amour des uns pour les autres. La brebis "nain" spirituel, n'aura pas cette occasion. Quoi qu'elle fasse, toute initiative traduit sa nocivité : ses lectures, sa musique, sa voiture, son décor de maison, ses retards, ses absences, ses regards, sa manière de saluer et même jusqu'à son mutisme. Groupées ou individualisées, chaque occasion participe à la mise à l'écart. Alors, petit à petit, en même temps que le silence s'étend autour d'elle, le refroidissement commence, le vide se fait et se propage comme les ondes concentriques d'une pierre dans l'eau paisible d'un lac. Elle reçoit de moins en moins d'appels, son répertoire téléphonique s'étiole jusqu'au moment où les relations sont tellement distendues qu'elles ne peuvent plus la retenir. Sa nouvelle famille, où seuls les besoins ont créé des nécessités, l'abandonne. Le silence tue l'innocence qui se tait. C'est Jésus qui parle : "Qu'en pensez-vous? Si un homme a cent brebis et que l'une d'elle s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt dix-neuf autres sur les montagnes pour aller chercher celle qui s'est égarée? Et, s'il parvient à la retrouver, en vérité je vous le dis, il s'en réjouit plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées." (Matthieu 18 : 12-13) A-t-on déjà vu des brebis courir après les bergers quand elles sont perdues? Même avec les moyens modernes de communication, cela n'existe pas!

Dans le royaume, s'il est une tradition qui fonctionne parfaitement, c'est bien le pilori médiatique et politique; c'est, parmi les sujets en hausse comme le chômage ou les impôts, un de ceux qui cartonnent. Un nouveau délit apparaît : le délit d'innocence. L'objet de toutes ces rumeurs, voyant que ses tentatives de clamer son intégrité ne font qu'attiser l'incendie, se tait et démissionne de son poste. Puis il prend un avocat pour connaître le fond du dossier et refuse tout entretien, ses paroles pouvant être ré-interprétées et déformées. La victime, encore innocente tant qu'elle n'a pas été jugée, s'enfonce dans le silence sachant que même ce qu'elle dira durant l'instruction sera diffusé sans vergogne par ceux-là mêmes chargés de la protéger. Et le silence s'étend, d'abord dans les cercles les plus proches et se propage enfin dans les plus éloignés. Seuls, les fidèles connaissent la vérité. Mais même ce soutien s'exerce dans la discrétion la plus grande. La bête est ainsi isolée, l'hallali peut sonner. Les déclarations d'innocence ne font que jeter de l'huile sur le feu. D'abord les relations, puis les "amis" ou ceux qu'elle croyait faire partie de ses amis, ne lui téléphonent plus. Le silence s'épaissit au point qu'il en devient assourdissant : du coup, elle n'a plus envie de l'entendre. L'instruction se poursuit mais voici, tout soudain, un non-lieu ou une relaxe dans toutes les affaires qui avaient agité l'univers politico-médiatique : cet échafaudage de méchanceté est ainsi brisé. Mais tous se taisent encore. La seule à rompre ce silence dans lequel elle avait été murée, c'est la victime qui va tout de même proclamer le constat d'innocence de la justice. Aucune excuse de ceux qui voulaient l'abattre, aucune excuse de ceux qui avaient profité de l'affaire pour faire les "une" à sensation. Il faut croire que son nouveau carnet d'adresses sera dorénavant très sélectif.

Si nous sommes sortis du monde, vivons comme étant hors du monde, dans une fraternité réelle, attentive et réciproque, et n'appliquons pas ses recettes!

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée!

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, dite à La Colombe.

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Sauf en cas d'infidélité...

3 Juin 2015 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

http://alabrechefr.com.over-blog.com/2015/06/sauf-en-cas-d-infidelite.html

Bonjour,

drôle de titre pour un univers où cette incise"sauf en cas d'infidélité"ne va pas sans créer l'effervescence. D'un autre côté, l'interprétation est tellement erronée qu'il faut en revenir aux fondamentaux. Le texte, c'est Jésus qui parle : "Mais je vous dis : Quiconque répudie sa femme, sauf pour infidélité et en épouse une autre, commet un adultère." (Matthieu 19:9) et Marc précise ces paroles, ouïes au même moment : "Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère envers la première et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère."(Marc 10:11) Luc 16 :18 confirme cette volonté de Dieu. Et voici donc que l'incise, "sauf en cas d'infidélité", n'est plus citée. Elle ne modifie pas le sens du verset. Elle ne concerne que la répudiation. Il est toujours possible de pardonner, c'est même nécessaire à ceux qui ont la foi. Le pardon est un levier puissant en mesure de réparer une rupture pour infidélité. En effet, le plan parfait de Dieu c'est un homme et une femme unis indissolublement pour ne faire qu'une seule chair. Quel que soit le cas de figure, Dieu a de la haine pour le divorce. Cependant, à cause de la douleur des situations, à cause de la dureté de coeur de l'homme, il a permis la lettre de divorce. Volonté permissive de Dieu, certes mais excluant le remariage qui demeure un adultère. Elle n'est pas inévitable, a cause du pardon. Et cela vaut pour l'homme comme pour la femme et encore plus pour ceux qui aspirent aux responsabilités spirituelles ou qui y sont déjà. (1 Timothée 3 et Tite 1 : 5) Ces commandements sont parmi ceux qui sont les plus torturés, altérés pour en modifier le sens tant l'homme face à ses convoitises reste l'homme. Paul, qui nous exhorte de l'imiter comme lui même imite Christ, déclare, qu'ayant donné sa vie à Dieu, il reste célibataire. (1 Corinthiens 7:7)

Dans son royaume, le roi peine, au plan sentimental, dans des relations renouvelées, certes, mais sans grand avenir, à ce qu'il lui semble. Sa seconde concubine ne lui a pas pardonné de ne pas lui avoir appartenu corps et âme et le fait savoir, révélant des secrets d'alcôve qui n'arrangent rien. Le voici reparti, à petites touches, à la reconquête de sa première concubine, dame puissante du royaume, en lui suggérant d'abord qu'elle apaiserait sa vie sentimentale et ensuite qu'elle lui serait très utile au gouvernement. Enfin, lui démontrer, qu'à deux, ils feraient des merveilles à la tête de l'Etat tout en faisant le bonheur du bon peuple. Un rapprochement, certes hasardeux, mais tout compte fait, assez bénéfique. Le peuple, qui frémit aux belles histoires d'amour, s'émeut de cette gradation qu'il imagine sentimentale - pour les plus crédules - et aimerait bien que ces deux-là, convolent enfin : n'ont-ils pas déjà quatre enfants? Quelle joie ce serait et, dans le même élan, ferait remonter les sondages et la réelection ne poserait alors aucun problème. Si on en croit les échos des sondeurs sur ce plan, le peuple populaire pourrait assurer sa ré-élection, convoitise suprême de l'homme au pouvoir. Ainsi, la répudiation serait annulée et l'union, malgré quelques entailles au contrat, se referait. Retour à une famille normale pour un roi normal? Chiche? Le risque étant que deux crocodiles se retrouvent dans le même marigot. Mais je demeure convaincu que ce plan plairait au Maître des temps et des circonstances.

Celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée!

NB : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, version dite à la Colombe.

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