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Une sentinelle à la brèche.

Du vide par l'abondance...(2)

20 Novembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

Comme je tentais de l'expliquer dans l'article précédent ("Du vide par l'abondance"), le monde vit sous l'emprise de l'argent. Le seul objectif de l'homme fort est "de faire du fric" peu importent les moyens. Car le système exige des consommateurs qui consomment sans compter et surtout sans réfléchir devant l'abondance des produits proposés, mais en en recherchant les moins chers. En fait, ces derniers sont fabriqués à des milliers de kilomètres par des populations qui en crèvent. C'est cela le bonheur de l'homme mondialisé. La démocratie est à genoux parce qu'elle a abandonné le pouvoir populaire à des lobbies bancaires sans pitié alors que la monnaie aurait dû rester un moyen d'échange et non d'enrichissement. Pourquoi? Parce que, tous ensemble, les hommes sont entrés dans une obligation de croissance à cause du mécanisme des intérêts composés qui se cumulent les uns sur les autres. Les entreprises empruntent pour acheter des intrants ou des outils de production pour produire plus, plus vite, moins cher à cause de la concurrence; mais elles doivent rembourser, ce qui paraît normal. La production déjà gagée doit croître sans fin pour payer les intérêts des investissements et doit être vendue aux conditions du marché. Il faut donc des consommateurs!

Nous sommes sans cesse poussés à l'achat, pressés par la publicité, incités par le crédit à la consommation, à des taux de plus en plus attractifs. On sent bien que le système s'essouffle car les difficultés s'accumulent : les emplois se raréfient, les petites et moyennes entreprises s'étouffent : nous naviguons au bord de la déflation mais contents de la faiblesse des taux qui en est un des signes. Mais nous allons pouvoir emprunter plus et pour moins : Quelle illusion! On ne peut qu'être effrayé par l'univers qui nous est proposé où la manipulation et le mensonge sont rois. Les Etats-Unis d'Amérique sont le moteur de la croissance mondiale. A quel prix? Ils sont champions dans la délinquance, ils sont champions dans les inégalités, ils sont champions dans la mauvaise santé, ils sont champions dans l'obésité, ils sont champions dans la mal-bouffe. Alors? A quel prix? La terre vit au rythme du Nord sur le dos du Sud. Si la planète devait vivre au rythme des USA, il faudrait quatre "Terre"; au rythme de l'Europe, trois "Terre"! Alors? Depuis le mois de mai, la production mondiale est épuisée : on attaque les réserves. Alors? Au nom du commerce mondial, les entreprises du Nord se débarrassent de leurs produits alimentaires invendables dans les pays du Sud, asphyxiant les productions locales. Même les dons de produits agricoles dont on ne sait que faire sont remis en grande pompe à titre de dons célébrant l'amitié entre les pays. Du coup, les paysans ne savent plus comment vendre leur propre production locale et s'enfoncent dans la misère. Alors?

Quelle est cette générosité qui assassine? Quel est ce commerce qui tue? Quelle est cette production inutile consommatrice de Terre? En évacuant la morale de nos écoles, l'homme fort a détruit les repères pour ne garder que celle du commerce. la jeunesse part à la dérive dans un univers sans idéal sinon celui de gagner de l'argent. Une jeunesse aux convoitises exacerbées, décérébrée, sans aucune certitude, sans moyens. Il a imposé une nouvelle divinité qui ne demandait qu'à s'épanouir en cassant toute spiritualité. Le résultat ne peut qu'être à la hauteur de ce ratage. Mamon, ce nouveau dieu encensé par le monde entier a bien établi son règne, transformant ainsi le mal en bien dans un univers où tout est vendable, tout est achetable : marchandisation du corps de la femme, de celui de l'homme, des sportifs, des bébés nés ou à naître, consommation de drogues qu'on trouvera bientôt bonnes à la santé etc. Le PIB ( Produit intérieur brut) est ce nouveau dieu, couvé par Mamon. Ainsi, l'argent travaille tout seul et rapporte tout seul encore de l'argent.

Heureusement, la résistance s'organise dans plusieurs viles ou agglomérations éparses dans le monde en relocalisant la production d'énergie et la consommation, en refusant la monnaie imposée, en remettant à sa place l'argent qui sert aux échanges et non à l'enrichissement, en restaurant la convivialité et la notion d'inter-serviabilité. Produire et consommer sur place sont placés, comme l'homme, au centre du dispositif, dans une solidarité active. En effet, si l'on considère que l'énergie comme l'atmosphère, comme l'eau sont les biens appartenant à tous et mis à notre disposition par Dieu, la perspective n'est plus la même. "C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. la vie n'est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement? (Matthieu 6 : 25) Et Paul ajoutera dans ses conseils à Timothée : "Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège et dans une foule de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l'amour de l'argent est la racine de tous les maux et quelques uns, pour s'y être adonnés, se sont égarés loin de la foi et se sont infligés à eux-mêmes bien des tourments."(1 Timothée 6 : 8 à 10)

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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Du vide par l'abondance...

12 Novembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

Savez-vous qu'il y a deux cent soixante dix mille références de yaourts et de produits laitiers? Savez-vous combien de milliers de tonnes de nourriture sont jetées chaque année? En France les déchets individuels atteignent 2 millions de tonnes tandis que les déchets des collectivités et de la restauration atteignent 2,5 millions de tonnes. Sur l'ensemble 1/3 représentent des produits non déballés alors que les fruits et légumes font les 2/3 qui restent. Pourtant on continue à fabriquer des serres pour cultiver des tomates hors-sol et même des fraises en hiver. On sait qu'un fruit ou un légume cultivé hors saison n'apporte rien à l'organisme programmé en fonction des saisons et des lieux géographiques. A cela, s'ajoutent les pertes agricoles qui demeurent énormes depuis les légumes ordinaires inesthétiques aux fruits forcés qui, comme les roses, ne tiennent que l'espace d'un matin. La production est énorme en tout, elle a plus que triplé en cinquante ans : en blé, en farines en pains, en viennoiseries multiples et variées issues des usines de surgelés comme d'ailleurs la plupart de la nourriture servie dans les restaurants. Il suffit de jouer avec la loi et les codes, pour la traçabilité. Un seul but, faire du fric. D'autres diront extasiés : "On crée des emplois"! A quel prix?

Le même éblouissement nous aveugle dans l'électroménager, sans cesse renouvelé : des réfrigérateurs, des téléviseurs, des machines à laver le linge, la vaisselle, à sécher, à repasser qui sont toutes atteintes de maladies rares, programmées. "On crée des emplois"! Les meubles où le bois a disparu remplacé par des laminés, des agglomérés dont la finition est tellement soignée qu'ils arrivent à nous faire oublier ce qu'est un beau meuble. Ne parlons pas des jouets, ils font l'émerveillement des parents qui revivent leur enfance et celle des enfants dont les goûts sont fabriqués par l'industrie. "On crée des emplois". N'évoquons même pas la quantité et la diversité de téléphones, de smartphones et autres tablettes destinés à communiquer, bardés d'immenses possibilités, alors qu'on ne se parle plus : on communique. A quoi tout cela peut bien nous avancer. Ce pays dépense des fortunes et ses enfants sont parmi les derniers de l'O.C.D.E. en capacité de réflexion et d'analyse. Les meilleurs d'entre nous ont cinquante ans ou plus. Que s'est-il passé depuis quarante ans? Interrogeons-nous au fond. En a-t-on la capacité avec toutes les facilités que la vie contemporaine nous offre? Permet-elle à tous ces magnifiques artisans de survivre. Sûrement pas, colonisés qu'ils sont par la médiocrité; certains la refusent et finissent mal. Produire, produire, produire correspond à jeter, jeter, jeter. Les rues sont pleines d'encombrants. "On crée des emplois." Pendant ce temps la terre s'épuise, le Nord meurt le ventre plein tandis que le Sud meurt devant des poubelles vides.

Enfin, nous sommes environnés par une masse d'informations diffusées par la radio, la télévision et internet qui, sans formation au tri sélectif, conduisent à la saturation. Pourtant, ne rien entendre dans ce secteur, c'est s'éjecter du monde dans lequel nous vivons. Sauf que, ces médias sont le vecteur du meilleur comme du pire. La vérité et la justice sont difficilement détectables par un esprit non-averti dans ce flot continu où le mensonge et la manipulation de la pensée sévissent en permanence. J'ajouterai à ce tableau les jeux vidéo parés de grandes qualités, améliorées à l'approche de Noêl : pour les plus âgés d'entre-nous, lutte contre la solitude, contre l'ennui, pour les jeunes, jeux participant, soit-disant, au développement cognitif et entre deux, détente et convivialité. L'envers du décor est moins réjouissant : les études statistiques nous révèlent que 71% d'une population dont l'âge est compris entre 5 et 65 ans joue à ces jeux, en moyenne plus de deux heures par jour. Ajoutons plus de deux heures de télévision...Il reste tout de même encore 29% qui ne sont pas touchés par ce raz de marée. Tout cela est bien profitable : "On crée des emplois!" L'addiction des uns génère toujours les profits des autres.

Finalement, quel que soit le sujet, on en revient au problème de l'argent et du profit, impitoyables. Cependant, toutes ces données tant au plan du choix de produits alimentaires ou techniques avec leur suivi qu'au plan de l'information proprement dite et qu'à celui des jeux participent à un encombrement de la mémoire et des centres de décision personnels aux effets pervers. Toute cette abondance, en diminuant le temps de la réflexion, crée un vide propice au développement d'une lassitude et d'une insatisfaction redoutables pour les plus faibles. Quel est alors le sens de cette vie sans repères? Nous sommes sans cesse poussés à l'achat, à n'importe quel prix par la publicité, le crédit à la consommation. On ne peut qu'être effrayé par l'univers qui nous est proposé où la manipulation et le mensonge sont rois. Les Etats-Unis d'Amérique sont le moteur de la croissance mondiale. A quel prix? Ils sont champions dans la délinquance, ils sont champions dans les inégalités, ils sont champions dans la mauvaise santé, ils sont champions dans l'obésité, ils sont champions dans la mal-bouffe. Alors? A quel prix? La terre vit au rythme du Nord sur le dos du Sud. Si la planète devait vivre au rythme des USA; il faudrait quatre "Terre"; au rythme de l'Europe, trois "Terre"! Alors? Depuis le mois de mai, la production mondiale est épuisée : on attaque les réserves. Alors?

Une nouvelle divinité s'est emparée du genre humain. Cela ne date pas d'aujourd'hui. Le travail de sape dure depuis des siècles seulement, aujourd'hui, on en voit la perversité quotidiennement. L'objectif de Mamon n'est pas de construire mais de détruire le genre humain, de l'amener à ses pieds, tout doucement, en le destructurant, en lui vidant l'esprit. C'est l'avertissement que nous donne Jésus : "Nul ne peut servir deux maîtres car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon." ( Matthieu 6 : 24) et Paul situera le lieu du combat : " Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d'ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes".(Ephésiens 6 : 12) Et ce ne sont pas les associations de dominateurs qui manquent, répartis en divers ordres secrets dont le seul objectif est de régner en se partageant le pouvoir, qu'il soit financier ou politique. En période de mondialisation active et galopante, l'enjeu est mondial lui-aussi.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

A suivre...

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Les crabes s'entretuent...(Suite)

10 Novembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Politique

Bonjour,

chaque jour apporte des informations sur la vie des crabes, leurs amours, leurs ambitions, leurs comptes. Nous découvrons qu'ils muent aussi c'est à dire qu'ils changent, à cette occasion, de couleur politique. Quand ils s'attaquent entre eux, se battent et se débattent, tempêtent, ils s'agitent dans le jus de leurs défenses contre les mensonges des uns ou des autres. Dès qu'ils deviennent tout rouges, c'est qu'ils sont cuits. Une vraie "carcassaille" comme on dit aux Seychelles, un plat tout à fait délicieux là-bas où les crabes, en pleine mue et tout mous, sont cuisinés dans une sauce assez relevée. Pour nous, dans ce pays, le spectacle donné est tellement affligeant qu'il vient encore confirmer le divorce entre ceux d'en haut et ceux d'en bas. Pourtant, ces derniers se laisseront encore manipuler et tout recommencera, en empirant. Ce peuple est avide de rois, de princes et de princesses même issus de la télé- réalité. On voit comment tout cela tourne. Il est temps que tous les crabes retournent dans leurs trous. La politique est devenue un repaire de prévaricateurs, de menteurs, de voleurs ou le mal est devenu bien : "inconduite, débauche, idolâtrie, magie, hostilité, discorde, jalousie, fureurs, rivalités, divisions, parti-pris, envie..." où on n'arrive même plus à séparer les bons des mauvais, le bon grain de l'ivraie. Pourtant il y a du bon grain et des hommes droits. Arriveront-ils à relever le pays?

Alors : il faut que tout ce monde soit renouvelé, avec des barrières, pas plus de deux mandats : il n'y a pas d'autre issue. Que les règles de la République soient appliquées, que les fonctionnaires et haut fonctionnaires exécutent ce pour quoi ils ont été formés et enfin que la règle de mutation soit respectée. Quand on les voit en images à leurs débuts, ils étaient jeunes, dynamiques, certains même pleins d'idées pour servir, voire se sacrifier, comme ce jeune homme débarquant d'une grande banque : des propos clairs, précis pour prendre un cap déjà fixé même si ce dernier n'est ni évident ni fixé. Envie d'obéir et de faire en homme pressé. Aucun voile, il laisse encore passer la lumière. Quelques maladresses sans doute, mais des vétilles par rapport aux erreurs des crabes endurcis par le pouvoir. On n'arrive même pas à savoir vraiment s'il est de droite ou de gauche. S'il reste au pouvoir, comment sera-t-il dans dix ans?

Le pouvoir est une drogue dure dont il n'existe aucun remède connu à ce jour. Il y a des périodes de rémission ou de sevrage qu'on appelle aussi "traversée du désert" mais l'obsession demeure : retrouver le pouvoir et pour certains, plusieurs mues ne sont pas un obstacle. On y est de moins en moins à l'abri des mauvais coups y compris de ceux des amis de trente voire quarante ans grâce à ces réseaux sociaux qui n'ont, d'ailleurs, rien de social. En revanche, les réseaux du pouvoir sont multiples et variés et, quand la gravité n'a pas atteint les princes, le réprouvé se retrouve, un peu plus tard, à la tête d'une entreprise d'Etat éloignée ou d'une association cossue. Là, il peut couler des jours, sinon heureux, du moins bien rémunérés compte tenu du fait que beaucoup conservent leurs avantages de haut-fonctionnaires ou des retraites correspondantes. Il faudrait tout de même donner un grand coup d'épuisette. Ceux qui n'en font pas partie par leur jeunesse dans cet exercice, y atteindront-ils?

J'évoque à peine les étrilles, cette variété de crustacés qui ressemble à des crabes, mais de loin, quoiqu'elles partagent le pouvoir ou qu'elles soient "border line" avec lui. Elles ont en effet une particularité : leurs dernières paires de pattes sont de véritables pattes natatoires. Ce qui leur sert à nager dans ce monde trouble. Elles soulèvent, pour les plus futées d'entre'elles, des tas d'affaires qui, sans elles, seraient restées sous la vase.

Il faut cependant noter que la mondialisation a fait émerger une sorte d'internationale crabolétarienne où les adeptes ont tous des points communs : durer le plus longtemps possible au besoin en modifiant les constitutions, partager le pouvoir avec la famille ou le sérail, le mieux étant de mettre les éléments les plus capables de la famille dans le sérail. Que faire devant tant d'inconséquence dans l'exercice du pouvoir? Je proposerai pour tous : "Le fruit de l'Esprit est : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi; la loi n'est pas contre de telles choses!"(Galates 5:22) Mais ont-ils encore un esprit après le mariage pour tous et la nouvelle religion laïque avec ses lieux sacrés, ses saints et ses idoles? Servir ! Ah ! Quel exemple, quel modèle ce serait pour la jeunesse en mal de repères ! "Nous n'osons pas nous égaler ou nous comparer à quelques uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes. Mais, en se mesurant à leur propre mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils manquent d'intelligence." (2 Corinthiens 10à12) Et en conclusion : :"De sorte que le droit a été repoussé et que la justice se tient éloignée car la vérité trébuche sur la place publique et la droiture ne peut approcher."(Esaïe 59: 14) Et Michée 7:2, mais il y en a tellement d'autres, écrits il y a si longtemps, au moins trois mille ans, qu'on s'aperçoit "qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil". " L'homme loyal a disparu du pays et il n'y a plus d'homme droit. Ils sont tous en embuscade pour verser le sang. Chacun tend un piège à son frère."

Quel triste spectacle et quel exemple pour nos jeunes, quelles argumentations dérisoires, quelles pratiques, quels étripages publics. Quel courage ! Il faut remettre les valeurs chrétiennes à leur place : valeurs d'amour, de respect, de vérité et de vie. ceux qui sont appelés à diriger un pays doivent être irréprochables. C'était semble-t-il une promesse d'une campagne passée qui paraît tellement lointaine qu'elle en est irréelle. Il ne faut promettre que ce que l'on peut tenir ou encore ce qui est promis doit être tenu. Dieu nous en rend comptables ! Qu'en est-il aujourd'hui? Nous avons tous le choix d'être bons ou mauvais, de faire le bien ou le mal. Le jugement interviendra pour les mauvais comme pour les bons.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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Alors! ça marche?

5 Novembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Sociéte

Alors, ça marche?

Bonjour

cet article est une réponse à une lectrice qui n'a pas laissé son mél et que je remercie pour cette interrogation sur "Confort et assoupissement". Il s'adressait, d'abord à ceux qui proclament leur amour de Dieu, et aux autres aussi au plan de l'honnêteté.

Vous voyez bien , en suivant l'actualité que rien ne marche, que le bonheur est inaccessible parce qu'il ne semble pas de ce monde-ci. L'ambiance est mauvaise et si certains arrivent à répondre à leurs envies, c'est bien souvent parce qu'ils mangent des pâtes toute l'année. Quelle est la corporation heureuse? De nombreux policiers se suicident, des agriculteurs aussi comme des petits entrepreneurs parce qu'ils pensent qu'ils sont déjà morts. Que leur manque-t-il? Que cherchent-ils tous? Beaucoup, parmi les plus riches, les "people" comme on dit, ont leurs problèmes même s'ils sont d'une autre nature : drogue, alcool, suicide. Toute cette poursuite du vent n'est que vanité. Mon propos n'est pas de faire du prosélytisme, seulement d'avertir du danger, de montrer qu'il y a une autre voie, celle de la vérité, mais d'une vérité que nous pourrions tous partager si nous l'assortissions d'un véritable amour des uns pour les autres. Il n'y a que cela qui puisse marcher. Cela paraît utopique : dans une vision du monde, sans aucun doute. Il faut tout simplement s'y atteler. pas imposer, dire où se trouve le chemin, la vérité et la vie. Le plan spirituel est le plus important et ce n'est pas en se débarrassant de Dieu ou en le cantonnant ou en l'enfermant dans des placards que l'homme va pouvoir s'en sortir. Ce n'est pas non plus en écrasant tous ceux qui n'ont pas les mêmes idées, ce n'est pas non plus en les insultant.

La violence est partout parce que l'homme est mauvais et qu'il a perdu ses repères et ne veut pas utiliser le recours qui est à sa portée. Seulement, il ne veut pas en entendre parler. Il reste en tant qu'homme fort, aux manettes, il veut être maître de son destin. Ce n'est hélas pas possible. C'est dans cet esprit qu'il m'a semblé intéressant de publier cet article. "Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu."(Marc12:17) Qu'est-ce-que cela signifie? Que les pays d'origine se sont sacrifiés pour envoyer des étudiants faire des études plus complètes à l'étranger, en rapport avec leurs propres besoins, pour que ceux-ci deviennent à leur tour formateurs. Pas pour qu'ils restent dans les pays qui ont assuré ces formations. Cela me paraît intellectuellement, honnête. C'est cela "rendre à César."Cela ne veut pas dire que l'immigration est mauvaise pour le pays d'accueil. C'est bien souvent un enrichissement culturel. Puis, si on considère la notion d'amour des uns pour les autres qui implique le service au plus grand nombre grâce à ce qu'on a reçu, on entre alors dans une autre dimension, la dimension spirituelle, que personne ne nous impose. On rend ainsi à Dieu ce qu'il nous a donné, depuis le premier souffle de notre vie. N'oublions pas que nous sommes tous des étrangers sur terre et, en plus, de passage.

Je ne cherche pas "que ça marche". Comme une sentinelle, j'avertis de notre état spirituel. On peut vivre sans et mourir sans aussi. L'un comme l'autre ne nous appartiennent pas. Pour moi ma décision est prise, mon devoir et d'avertir. Je continue à suivre celui qui nous dit : "Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi! (Jean 14:6) et qui nous dit encore : "Je vous donne un nouveau commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés !"(Jean 13:34) et pour finir :"Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent!" (Matthieu 5:44)

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

Ps : Pour une réponse ou un débat, laissez votre adresse mél. C'est gratuit et tranquille!

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Du panier de crabes...

4 Novembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Politique

Bonjour,

qu'est-ce qu'un panier de crabes? Un groupement d'individus qui se dressent mutuellement des embûches et qui cherchent à se nuire. Belle définition! Cette image met en scène ce grouillement silencieux - ils ne sont pas nombreux mais très vivaces : tous les crabes bougent, tous veulent sortir du panier et montent les uns sur les autres pour en atteindre le sommet libérateur. Cependant, si un crabe est attaqué, ses congénères vont le défendre. Il en va de l'honneur des crabes. Plus les échéances approchent, plus l'excitation les gagne et plus ils se déchirent. Soyez prudents et ne vous mettez pas en travers ou au milieu d'eux, ne tentez même pas de les séparer. Si vous êtes étrangers à cet univers impitoyable, ils vous déchiquetteront car ils ne supportent pas les attaques de ceux qui ne comprennent rien à leur activité, aussi désordonnée soit-elle. En effet, cette hyper-activité structurelle est conditionnée par n'importe quel événement, le but ultime étant de prendre la bonne position. Ce pourrait être un guerre de tranchées mais cela ne correspond pas à la mentalité des crabes. Est-ce la bonne manière de donner du sens à notre vie politique ou spirituelle?

Il y a plusieurs catégories de crabes : les plus experts et les débutants. Etre crabe est un métier qui se transmet. Les plus anciens, qu'on appelle les vieux crabes, ce sont les plus gros, les plus malins, les plus entraînés... quoiqu'ils s'essoufflent, surtout dans la course aux idées modernes, novatrices. L'expérience peut-elle servir de base au progrès? En fait, à ce que l'on peut voir, ils n'arrivent qu'à reproduire ce qu'ils savent faire. Ce sont aussi des spécialistes de l'enfumage, du contournement de la vérité qui pour eux n'est pas mensonge. En fait, ils passent le plus clair de leur temps à réfléchir sur les voies et moyens, comme on dit quand on ne veut rien dire, de leur survie politique. La multiplication des échéances électorales accroît leur excitation et les occupe beaucoup plus que les affaires du pays, déboussolé par le manque de cap ambitieux. Ils se retrouvent, dans une sorte d'unité, quand la mort survient, un mort d'importance pour leurs calculs. Minutes de silence, hommages montrent une réunification de façade à laquelle ils ne peuvent échapper à cause de leurs intérêts électoraux avant d'être politiques. Quand une embrouille survient, notamment lorsque la violence se développe, tous clament et proclament leur passion pour" l'intérêt général, avec un vocabulaire adapté, chargé de compassion : inacceptable, insupportable. L'Etat ne doit pas céder à la rue...un Etat de droit"...Au premier mort issu des violences, c'est la défaite en rase campagne. Sûrs d'eux et récupérateurs !

Quant à la vraie politique, celle qui devrait être au service des citoyens, elle est abandonnée parce qu'étrangère aux ambitions et convoitises personnelles. Une assemblée de luxe, pléthorique pour le pays qui n'en a plus les moyens, dans lequel il n'y a que des droits - c'est l'Etat de droit - et un gouvernement à l'avenant pour lequel li n'y a aucun devoir autre que de faire payer des taxes et des impôts réinventés. Une assemblée de luxe parce que les absences des élus sont tellement nombreuses à cause de leurs activités multiples et variées, qu'ils n'ont plus le temps de réfléchir au coeur de leur présence : sénateurs plus maires ou députés plus maires, plus présidents de ceci ou de cela plus cabinets éventuels, consultances et petites affaires, petits-déjeuners, dîners, déjeuners, coktails etc. Certains sont tellement âgés qu'ils rêvent, comme certains chefs d'Etat, de finir leurs jours dans leurs fonctions. Beaucoup n'écrivent même pas leurs discours qu'ils sont obligés de lire. Cependant, ils s'expriment tellement bien et cela a l'apparence d'une documentation si fouillée. Les assistants parlementaires leur sont très utiles, mais ils ne sont ni élus ni payés pour être au service de la Nation, ils s'entraînent éventuellement à l'exercice futur du pouvoir. Les embûches seront nombreuses tout au long de la course.

Les mots sont terribles : "sortir par le haut, consensus dans les discussions, haut niveau de dignité et de responsabilité, pas de solution dogmatique, personne ne pourra empêcher la réalisation de projets par la violence, mobiliser la ressource, hors de question de céder à la violence" etc. Or quel est le constat : la violence se développe, les casseurs s'organisent, les vraies décisions ne sont pas prises, on se contente de replâtrages assortis de nouvelles taxes qui viennent encore remettre en cause une simplification annoncée : une imagination sans limites... Quand les majoritaires parlent, ce n'est que pour s'envoyer des compliments et des gerbes de fleurs dans des dossiers extrêmement complexes, jamais pour reconnaître les erreurs et encore moins pour s'en repentir. Ils ne voient pas le désespoir du peuple, la mort des entreprises, le départ de leur jeunesse. Ah, le temps de l'Etat, le temps de la responsabilité usent beaucoup de salive. Les mots ne sont pas mauvais quand ils font progresser, inutiles quand ils ne servent qu'à camoufler la réalité dans une société qui se décompose à cause des intérêts partisans et qui, surtout, perd toute confiance dans ses dirigeants empêtrés dans leurs calculs politiciens. Aucune vision, aucun avenir ne se dégage de leurs propos. Tous ne sont pas ainsi, heureusement, et certains ont, effectivement, une véritable ambition pour le pays. Si on ne gardait que ceux-là...Mais, le danger, c'est que "les mauvaises fréquentations corrompent les bonnes moeurs..." Nous naviguons dans un bateau ivre !

Alors que faire devant cette obstination à rechercher le bonheur, la sécurité : un bonheur tellement étriqué qu'il ne mérite pas qu'on le poursuive et une sécurité tellement aléatoire dans ce monde mondialisé. Pour quels résultats? D'où vient cette décomposition? Pourquoi les remèdes ne font-ils qu'aggraver cet état? La laïcité comme le mariage pour tous imposés au forceps auraient dû déclencher des vagues de bonheur comme les différents pactes! Alors? "Vous savez que ceux qu'on regarde comme les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands abusent de leur pouvoir sur elles. Il n'en est pas de même parmi vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, sera votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, sera l'esclave de tous. Car le Fils de l'Homme est venu non pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. (Marc 10 : 42-45) Eux aussi, les apôtres ont joué aux crabes, mais ils ont été remis à leur place, sans violence, par le témoignage et l'affirmation que seul l'amour que Jésus portait aux hommes était l'essence même de sa nature divine. Ce témoignage est celui qui nous interpelle le plus gravement. Avons-nous en nous ce code d'éthique qui nous fait passer de notre propre service à celui des autres sans chercher à les dominer sans cesse, à réfléchir au moyen de les casser ou de les humilier, de leur faire rendre gorge par des taxes réinventées et même de les assassiner. La vraie grandeur est de servir, dans l'humilité, dans une mise à disposition volontaire parce que non imposée, en toute liberté. Servir, serviteur, n'est-ce pas ce que signifie le mot "ministre"? En fait, ce monde veut être grand, veut distribuer le bonheur après avoir détourné, arraché et évacué ses racines spirituelles, les hommes continuant à se dresser mutuellement des embûches et à chercher à se nuire. Quel courage !

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

P.S. : Pour commenter et éventuellement débattre, laissez votre adresse mél. C'est gratuit et tranquille!

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