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Une sentinelle à la brèche.

politique

De l'homme fort et de l'immigration...un rappel...

21 Avril 2015 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Politique

Un rappel du 27 octobre 2014, prémonitoire? Sans doute!

Bonjour,

l'homme fort s'est glorifié de son action de civilisation, s'est glorifié de la francophonie, s'est glorifié des succès de son plan de démocratie, tout cela pour masquer ses échecs et notamment une colonisation qui a fait plus de victimes que de gens heureux, plus de ravages que de développement, plus de profits que de pertes, pour enfin abandonner l'Afrique, comme un navire échoué à quelques encablures de la pointe de l'Europe.

Comme au Soudan, en Libye, au Mali, en Centrafrique, au Tchad, au Nigéria et en d'autres pays comme ceux du Moyen-Orient, ce continent a continué son martyre sous l'oeil de l'homme fort ne se contentant que d'emplâtres pour guérir des destructurations graves parfois même après avoir tout détruit sous prétexte de chasser l'un ou l'autre dictateur à la dent trop dure dans les négociations concernant les richesses de son pays. Comme pour Ebola ou le DAESH, il a laissé, depuis quarante ou cinquante ans, pourrir la situation par un abandon en rase campagne de toute formation. Il pensait, en se glorifiant de quelques personnalités intellectuelles exceptionnelles derrière lesquelles il abritait la bonne conscience de sa mission, avoir accompli une oeuvre remarquable dans un désert de bacheliers au moment des indépendances.

L'Afrique n'intéresse que peu de monde et pas suffisamment l'homme fort plus préoccupé de vivre entre gens de même pelage : la construction de l'Europe a prévalu sur la construction de ce continent. Et voilà qu'aujourd'hui il découvre une immigration clandestine qui le dépasse et déborde de toutes les frontières, malgré tous les dispositifs dissuasifs qu'il met en place pour la contenir. Il reste les bras ballants devant cette vague migratoire qui l'étonne : l'Europe représente 7% des habitants de la planète et détient 25% de ses richesses. Elle campe devant son coffre-fort en préparant sa défense et en imaginant des moyens de renvoyer tous "ces gens-là"* chez eux au lieu de se préoccuper de coopération et de développement. Mais comme de coutume, l'homme fort attend la catastrophe pour agir. Et si des "éboliens" ou des "djihadistes" se glissaient dans ce déferlement, pourrait-il les contrôler tous avec son dispositif dérisoire : contrôles, filtrages, immatriculations, sanctions? Ceux qui débarquent ne sont pas des vieillards, ce sont des jeunes, les forces vives de l'Afrique, des survivants ayant traversé tellement de difficultés de vie quotidienne, de maladies qui n'existent même plus en Europe, sans aucune chance d'être soignés, de difficultés matérielles comme la récupération pour la survie, devenue un mode d'acquisition de biens : ils sont inoxydables et sportifs de haut niveau. A leur arrivée sur les plages du débarquement, ils n'ont ni l'intention de se laisser faire ni de mourir : ce sont de véritables combattants face à un ventre mou. Ils sont encore servis par des mouvements de grèves de douaniers et de policiers qui n'en peuvent plus et qui, baissant les bras, transforment les frontières en passoires.

Quel bonheur ce serait, pense-t-il, s'il n'y avait que des européens à circuler librement avec leurs marchandises, de rester entre soi, quoi! L'imagination de l'homme fort pour gérer son propre confort et son coffre-fort est toujours battue en brèche à cause de ses mauvais choix et de ses décisions à courte vue. Il y a quelques années, François Henri de Virieu avait interwievé Abdou Diouf, alors président du Sénégal. Il avait déclaré : "Si vous ne nous aidez pas à fixer notre jeunesse chez nous en lui donnant des formations et des débouchés, elle ira chez vous! C'est un véritable effort de coopération et de formation qu'il vous faudra faire. Un vrai défi vous attend!" Il ne demandait pas d'argent; il demandait un vrai soutien professionnel de coopération et de développement. D'un côté, les uns scrutent la mer dans l'attente d'un départ vers un rêve de bonheur et de travail pour faire vivre leurs familles, les autres, ceux d'en face, au lieu d'établir des plans de développement et de réinsertion avec tous leurs moyens, ne se préparent qu'à une défense illusoire. L'émigration va s'amplifier de quatre cent mille individus elle passera bientôt à un million, puis deux... Et alors? En plus des émigrés économiques, s'y ajouteront les émigrés climatiques, les émigrés des pays ou sévit la famine et les victimes d'endémies. Mayotte est devenue la plus grande maternité de toute la France. Et alors?

Je n'ai récemment, il y a trois jours, entendu qu'un seul député parler de coopération et de développement. Il y en a sûrement d'autres mais ils sont inaudibles. Au fait, combien l'homme fort consacre-t-il au développement? Moins de 0,7% de ses dépenses. Comment lutter contre l'égoïsme et l'orgueil de l'homme fort qui n"a aucune confiance en "ces gens-là". La France et l'Europe doivent développer d'urgence une coopération qu'elles ont abandonné en laissant l'Afrique se marginaliser depuis de trop nombreuses années par des opérations de saupoudrage dérisoires assorties de félicitations mutuelles dans des discours creux où chacun se félicite. L'expression a fait florès : "Je me félicite!" Quant à la France, elle a même abandonné ses territoires et départements d'outre-mer qui n'en peuvent plus de chômage et de misère. Moins de compassion et plus d'action ! Mais la volonté politique manque car ceux qui doivent décider sont "gavés" comme des oies de fête et ne cherchent qu'à augmenter leurs richesses et leurs profits en allant les chercher là où il en reste encore pas mal : en Afrique. Si nous observions une carte dans l'autre sens, ce serait plutôt l'Europe, le navire échoué devant l'Afrique, echoué et en situation d'échec.

Pourtant, pour ces deux continents, la coopération et le développement sont une question de survie partagée. Alors, pourquoi attendre? Attendre que la situation, comme d'habitude, devienne explosive? J'ai visité des sites dédiés et n'y ai trouvé que du baratin certes juridiquement ficelé mais que du baratin empli de "yaka et de focon". Et que nous dit la parole de Dieu : "Si un immigrant vient séjourner avec vous, dans votre pays, vous ne l'exploiterez pas. Vous le traiterez parmi vous comme un autochtone du milieu de vous, tu l'aimeras comme toi-même car vous avez été immigrants dans le pays d'Egypte. Je suis l'Eternel, votre Dieu."( Lévitique 19:33-34) "Tu ne porteras pas atteinte au droit de l'immigrant et de l'orphelin et tu ne prendras pas en gage le vêtement de la veuve. (Deutéronome 24:17) mais : "Maudit soit celui qui porte atteinte à ces droits!" (Deutéronome 27:19) Tout au long de sa parole, Dieu nous prévient : "Voici encore ce que j'ai vu sous le soleil : à la place du droit, là est la méchanceté, à la place de la justice, là est la méchanceté."(Ecclésiaste 3:16) Et enfin, la récompense par l'amour, celui que porte l'homme juste et droit au prochain qu'il aime comme lui-même : "Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger et vous m'avez recueilli; nu et vous m'avez vêtu, j'étais malade et vous m'avez visité, j'étais en prison et vous êtes venus vers moi."(Matthieu 25:35-36) car il reste un commandement "Tu aimeras ton prochain comme toi-même."(Marc 12:31).

L'Europe sera sauvée par l'Afrique, non pas par la prédation ni le dépouillement des richesses mais par une coopération fraternelle, par l'enseignement et les formations, par l'utilisation des capacités de tous ceux qui ont été déjà formés et qui sont retenus pour les propres besoins de la France et de l'Europe car l'accaparement des richesses intellectuelles de l'Afrique est un fait avéré. Tant pis si les tyrans s'enrichissent, ils finiront par s'étouffer : ils auront reçu leur récompense ! Il faudra aider les PME et même les TPE à investir, à former et à échanger. encore faut-il que les politiques s'y attellent avant que ce continent ne leur explose à la figure.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

*"Ces gens-là" Je propose qu'on ajoute cette expression à la liste des mots à connotation raciale.

(A suivre : les chrétiens et l'Afrique.)

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Les crabes s'entretuent...(Suite)

10 Novembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Politique

Bonjour,

chaque jour apporte des informations sur la vie des crabes, leurs amours, leurs ambitions, leurs comptes. Nous découvrons qu'ils muent aussi c'est à dire qu'ils changent, à cette occasion, de couleur politique. Quand ils s'attaquent entre eux, se battent et se débattent, tempêtent, ils s'agitent dans le jus de leurs défenses contre les mensonges des uns ou des autres. Dès qu'ils deviennent tout rouges, c'est qu'ils sont cuits. Une vraie "carcassaille" comme on dit aux Seychelles, un plat tout à fait délicieux là-bas où les crabes, en pleine mue et tout mous, sont cuisinés dans une sauce assez relevée. Pour nous, dans ce pays, le spectacle donné est tellement affligeant qu'il vient encore confirmer le divorce entre ceux d'en haut et ceux d'en bas. Pourtant, ces derniers se laisseront encore manipuler et tout recommencera, en empirant. Ce peuple est avide de rois, de princes et de princesses même issus de la télé- réalité. On voit comment tout cela tourne. Il est temps que tous les crabes retournent dans leurs trous. La politique est devenue un repaire de prévaricateurs, de menteurs, de voleurs ou le mal est devenu bien : "inconduite, débauche, idolâtrie, magie, hostilité, discorde, jalousie, fureurs, rivalités, divisions, parti-pris, envie..." où on n'arrive même plus à séparer les bons des mauvais, le bon grain de l'ivraie. Pourtant il y a du bon grain et des hommes droits. Arriveront-ils à relever le pays?

Alors : il faut que tout ce monde soit renouvelé, avec des barrières, pas plus de deux mandats : il n'y a pas d'autre issue. Que les règles de la République soient appliquées, que les fonctionnaires et haut fonctionnaires exécutent ce pour quoi ils ont été formés et enfin que la règle de mutation soit respectée. Quand on les voit en images à leurs débuts, ils étaient jeunes, dynamiques, certains même pleins d'idées pour servir, voire se sacrifier, comme ce jeune homme débarquant d'une grande banque : des propos clairs, précis pour prendre un cap déjà fixé même si ce dernier n'est ni évident ni fixé. Envie d'obéir et de faire en homme pressé. Aucun voile, il laisse encore passer la lumière. Quelques maladresses sans doute, mais des vétilles par rapport aux erreurs des crabes endurcis par le pouvoir. On n'arrive même pas à savoir vraiment s'il est de droite ou de gauche. S'il reste au pouvoir, comment sera-t-il dans dix ans?

Le pouvoir est une drogue dure dont il n'existe aucun remède connu à ce jour. Il y a des périodes de rémission ou de sevrage qu'on appelle aussi "traversée du désert" mais l'obsession demeure : retrouver le pouvoir et pour certains, plusieurs mues ne sont pas un obstacle. On y est de moins en moins à l'abri des mauvais coups y compris de ceux des amis de trente voire quarante ans grâce à ces réseaux sociaux qui n'ont, d'ailleurs, rien de social. En revanche, les réseaux du pouvoir sont multiples et variés et, quand la gravité n'a pas atteint les princes, le réprouvé se retrouve, un peu plus tard, à la tête d'une entreprise d'Etat éloignée ou d'une association cossue. Là, il peut couler des jours, sinon heureux, du moins bien rémunérés compte tenu du fait que beaucoup conservent leurs avantages de haut-fonctionnaires ou des retraites correspondantes. Il faudrait tout de même donner un grand coup d'épuisette. Ceux qui n'en font pas partie par leur jeunesse dans cet exercice, y atteindront-ils?

J'évoque à peine les étrilles, cette variété de crustacés qui ressemble à des crabes, mais de loin, quoiqu'elles partagent le pouvoir ou qu'elles soient "border line" avec lui. Elles ont en effet une particularité : leurs dernières paires de pattes sont de véritables pattes natatoires. Ce qui leur sert à nager dans ce monde trouble. Elles soulèvent, pour les plus futées d'entre'elles, des tas d'affaires qui, sans elles, seraient restées sous la vase.

Il faut cependant noter que la mondialisation a fait émerger une sorte d'internationale crabolétarienne où les adeptes ont tous des points communs : durer le plus longtemps possible au besoin en modifiant les constitutions, partager le pouvoir avec la famille ou le sérail, le mieux étant de mettre les éléments les plus capables de la famille dans le sérail. Que faire devant tant d'inconséquence dans l'exercice du pouvoir? Je proposerai pour tous : "Le fruit de l'Esprit est : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi; la loi n'est pas contre de telles choses!"(Galates 5:22) Mais ont-ils encore un esprit après le mariage pour tous et la nouvelle religion laïque avec ses lieux sacrés, ses saints et ses idoles? Servir ! Ah ! Quel exemple, quel modèle ce serait pour la jeunesse en mal de repères ! "Nous n'osons pas nous égaler ou nous comparer à quelques uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes. Mais, en se mesurant à leur propre mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils manquent d'intelligence." (2 Corinthiens 10à12) Et en conclusion : :"De sorte que le droit a été repoussé et que la justice se tient éloignée car la vérité trébuche sur la place publique et la droiture ne peut approcher."(Esaïe 59: 14) Et Michée 7:2, mais il y en a tellement d'autres, écrits il y a si longtemps, au moins trois mille ans, qu'on s'aperçoit "qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil". " L'homme loyal a disparu du pays et il n'y a plus d'homme droit. Ils sont tous en embuscade pour verser le sang. Chacun tend un piège à son frère."

Quel triste spectacle et quel exemple pour nos jeunes, quelles argumentations dérisoires, quelles pratiques, quels étripages publics. Quel courage ! Il faut remettre les valeurs chrétiennes à leur place : valeurs d'amour, de respect, de vérité et de vie. ceux qui sont appelés à diriger un pays doivent être irréprochables. C'était semble-t-il une promesse d'une campagne passée qui paraît tellement lointaine qu'elle en est irréelle. Il ne faut promettre que ce que l'on peut tenir ou encore ce qui est promis doit être tenu. Dieu nous en rend comptables ! Qu'en est-il aujourd'hui? Nous avons tous le choix d'être bons ou mauvais, de faire le bien ou le mal. Le jugement interviendra pour les mauvais comme pour les bons.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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Du panier de crabes...

4 Novembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Politique

Bonjour,

qu'est-ce qu'un panier de crabes? Un groupement d'individus qui se dressent mutuellement des embûches et qui cherchent à se nuire. Belle définition! Cette image met en scène ce grouillement silencieux - ils ne sont pas nombreux mais très vivaces : tous les crabes bougent, tous veulent sortir du panier et montent les uns sur les autres pour en atteindre le sommet libérateur. Cependant, si un crabe est attaqué, ses congénères vont le défendre. Il en va de l'honneur des crabes. Plus les échéances approchent, plus l'excitation les gagne et plus ils se déchirent. Soyez prudents et ne vous mettez pas en travers ou au milieu d'eux, ne tentez même pas de les séparer. Si vous êtes étrangers à cet univers impitoyable, ils vous déchiquetteront car ils ne supportent pas les attaques de ceux qui ne comprennent rien à leur activité, aussi désordonnée soit-elle. En effet, cette hyper-activité structurelle est conditionnée par n'importe quel événement, le but ultime étant de prendre la bonne position. Ce pourrait être un guerre de tranchées mais cela ne correspond pas à la mentalité des crabes. Est-ce la bonne manière de donner du sens à notre vie politique ou spirituelle?

Il y a plusieurs catégories de crabes : les plus experts et les débutants. Etre crabe est un métier qui se transmet. Les plus anciens, qu'on appelle les vieux crabes, ce sont les plus gros, les plus malins, les plus entraînés... quoiqu'ils s'essoufflent, surtout dans la course aux idées modernes, novatrices. L'expérience peut-elle servir de base au progrès? En fait, à ce que l'on peut voir, ils n'arrivent qu'à reproduire ce qu'ils savent faire. Ce sont aussi des spécialistes de l'enfumage, du contournement de la vérité qui pour eux n'est pas mensonge. En fait, ils passent le plus clair de leur temps à réfléchir sur les voies et moyens, comme on dit quand on ne veut rien dire, de leur survie politique. La multiplication des échéances électorales accroît leur excitation et les occupe beaucoup plus que les affaires du pays, déboussolé par le manque de cap ambitieux. Ils se retrouvent, dans une sorte d'unité, quand la mort survient, un mort d'importance pour leurs calculs. Minutes de silence, hommages montrent une réunification de façade à laquelle ils ne peuvent échapper à cause de leurs intérêts électoraux avant d'être politiques. Quand une embrouille survient, notamment lorsque la violence se développe, tous clament et proclament leur passion pour" l'intérêt général, avec un vocabulaire adapté, chargé de compassion : inacceptable, insupportable. L'Etat ne doit pas céder à la rue...un Etat de droit"...Au premier mort issu des violences, c'est la défaite en rase campagne. Sûrs d'eux et récupérateurs !

Quant à la vraie politique, celle qui devrait être au service des citoyens, elle est abandonnée parce qu'étrangère aux ambitions et convoitises personnelles. Une assemblée de luxe, pléthorique pour le pays qui n'en a plus les moyens, dans lequel il n'y a que des droits - c'est l'Etat de droit - et un gouvernement à l'avenant pour lequel li n'y a aucun devoir autre que de faire payer des taxes et des impôts réinventés. Une assemblée de luxe parce que les absences des élus sont tellement nombreuses à cause de leurs activités multiples et variées, qu'ils n'ont plus le temps de réfléchir au coeur de leur présence : sénateurs plus maires ou députés plus maires, plus présidents de ceci ou de cela plus cabinets éventuels, consultances et petites affaires, petits-déjeuners, dîners, déjeuners, coktails etc. Certains sont tellement âgés qu'ils rêvent, comme certains chefs d'Etat, de finir leurs jours dans leurs fonctions. Beaucoup n'écrivent même pas leurs discours qu'ils sont obligés de lire. Cependant, ils s'expriment tellement bien et cela a l'apparence d'une documentation si fouillée. Les assistants parlementaires leur sont très utiles, mais ils ne sont ni élus ni payés pour être au service de la Nation, ils s'entraînent éventuellement à l'exercice futur du pouvoir. Les embûches seront nombreuses tout au long de la course.

Les mots sont terribles : "sortir par le haut, consensus dans les discussions, haut niveau de dignité et de responsabilité, pas de solution dogmatique, personne ne pourra empêcher la réalisation de projets par la violence, mobiliser la ressource, hors de question de céder à la violence" etc. Or quel est le constat : la violence se développe, les casseurs s'organisent, les vraies décisions ne sont pas prises, on se contente de replâtrages assortis de nouvelles taxes qui viennent encore remettre en cause une simplification annoncée : une imagination sans limites... Quand les majoritaires parlent, ce n'est que pour s'envoyer des compliments et des gerbes de fleurs dans des dossiers extrêmement complexes, jamais pour reconnaître les erreurs et encore moins pour s'en repentir. Ils ne voient pas le désespoir du peuple, la mort des entreprises, le départ de leur jeunesse. Ah, le temps de l'Etat, le temps de la responsabilité usent beaucoup de salive. Les mots ne sont pas mauvais quand ils font progresser, inutiles quand ils ne servent qu'à camoufler la réalité dans une société qui se décompose à cause des intérêts partisans et qui, surtout, perd toute confiance dans ses dirigeants empêtrés dans leurs calculs politiciens. Aucune vision, aucun avenir ne se dégage de leurs propos. Tous ne sont pas ainsi, heureusement, et certains ont, effectivement, une véritable ambition pour le pays. Si on ne gardait que ceux-là...Mais, le danger, c'est que "les mauvaises fréquentations corrompent les bonnes moeurs..." Nous naviguons dans un bateau ivre !

Alors que faire devant cette obstination à rechercher le bonheur, la sécurité : un bonheur tellement étriqué qu'il ne mérite pas qu'on le poursuive et une sécurité tellement aléatoire dans ce monde mondialisé. Pour quels résultats? D'où vient cette décomposition? Pourquoi les remèdes ne font-ils qu'aggraver cet état? La laïcité comme le mariage pour tous imposés au forceps auraient dû déclencher des vagues de bonheur comme les différents pactes! Alors? "Vous savez que ceux qu'on regarde comme les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands abusent de leur pouvoir sur elles. Il n'en est pas de même parmi vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, sera votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, sera l'esclave de tous. Car le Fils de l'Homme est venu non pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. (Marc 10 : 42-45) Eux aussi, les apôtres ont joué aux crabes, mais ils ont été remis à leur place, sans violence, par le témoignage et l'affirmation que seul l'amour que Jésus portait aux hommes était l'essence même de sa nature divine. Ce témoignage est celui qui nous interpelle le plus gravement. Avons-nous en nous ce code d'éthique qui nous fait passer de notre propre service à celui des autres sans chercher à les dominer sans cesse, à réfléchir au moyen de les casser ou de les humilier, de leur faire rendre gorge par des taxes réinventées et même de les assassiner. La vraie grandeur est de servir, dans l'humilité, dans une mise à disposition volontaire parce que non imposée, en toute liberté. Servir, serviteur, n'est-ce pas ce que signifie le mot "ministre"? En fait, ce monde veut être grand, veut distribuer le bonheur après avoir détourné, arraché et évacué ses racines spirituelles, les hommes continuant à se dresser mutuellement des embûches et à chercher à se nuire. Quel courage !

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

P.S. : Pour commenter et éventuellement débattre, laissez votre adresse mél. C'est gratuit et tranquille!

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De l'idéologie et de la religion...

7 Août 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Politique

Bonjour,

nous sommes tellement envahis par les images et les sons que nous avons du mal à les décrypter si nous ne sommes des spécialistes du décryptage. Or, ce qui est encore pire que de n'avoir ni le temps ni les compétences pour un tel travail, c'est de savoir qu'il est de plus en plus difficile d'en confier la tâche, justement à ces experts dans l'appréciation desquels nous avons de moins en moins confiance, étant eux-mêmes, parties-prenantes.

Alors, que faire? L'idéologie, comme la religion, sont au service d'un pouvoir, pas d'une puissance neutre, non, mais d'une puissance visant l'asservissement des peuples et l'enrichissement personnel. Oh, il ne s'agit pas d'esclavage, il serait trop simple voire simpliste de ne s'attaquer qu'à la partie visible de l'homme. Certes, les souffrances physiques n'en sont pas moins grandes pour autant. Non, il s'agit d'un asservissement de l'esprit né d'une convoitise, celle du libre arbitre de l'homme qui n'a qu'un objectif, une liberté assise sur aucune contrainte morale, de cette morale que les uns ou les autres ont chassée parce qu'elle devenait insupportable. L'homme a mis tout son savoir faire, toute son intelligence dans la création de ces systèmes pour avoir la maîtrise de son destin.

L'idéologie s'est immiscée dans la société ou plutôt, y est entrée par effraction et a fini par détourner l'objet principal du pouvoir : son bon fonctionnement voire une marche harmonieuse. Elle est le résultat de l'analyse des convoitises des peuples dans ce qu'ils ont de plus combattif : les minorités. Ces dernières n'auront de cesse que de faire valoir leurs idées ou de tenter de contourner les majorités. C'est ici qu'intervient l'idéologie qui va présenter un système propre à fédérer des individus devenus militants. Quel en est le but : arriver au pouvoir pour les entériner par la loi. En effet, comment un pays peut-il être dirigé, à tour de rôle, par deux cent cinquante mille militants sur un population de plus de soixante six millions sans que ces derniers, s'abritant frileusement derrière la démocratie, ne pipent mot. Comment peut-on imaginer que sur vingt cinq millions de travailleurs, seuls les huit pour cent d'entre-eux aient la parole pour dire ce qui est bien ou mal pour l'ensemble voire pour l'entreprise. C'est bien que ce peuple, qui n'a plus de volonté, est anesthésié par tout ce qui est secondaire mais à qui on a fait croire que c'était essentiel pour être heureux : les vacances, la retraite, les loisirs, les jeux, les aliments, la boisson, assumer sa liberté sexuelle, se faire plaisir, s'occuper de soi. Un individualisme forcené est venu renforcer la convoitise du départ et l'exclusion des autres. Mais attention, les tenants des idéologies ne font que servir les convoitises des peuples, des peuples à la nuque raide.

Du côté de la religion, la même soif du pouvoir et de l'argent des religieux a engendré des systèmes, beaucoup plus pernicieux, parce qu'ils agissent sur l'invisible et tentent de le maîtriser. Maîtriser Dieu, s'en emparer, est le rêve de l'homme. Il n'accepte pas d'être limité, de ne pas réussir à vaincre la mort : c'est pourquoi il se fabrique des dieux autour desquels il va construire un système pour les rendre plus crédibles, indispensables au quotidien de chacun, à la quête du bonheur. L'objectif de ce type d'hommes est aussi le pouvoir, mais un pouvoir sur l'esprit de l'homme qu'il va encadrer, canaliser grâce à leurs fidèles, militants eux-aussi. Les exemples ne manquent pas dans notre lot quotidien d'informations que ce soit en Europe, en Amérique, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie...souvent accompagnés de violences, enveloppés dans la mort des autres, dans des guerres de religion inavouées. L'emprise sur l'esprit de l'homme est bien plus forte que celle du pouvoir temporel.

D'un autre côté, ce n'est pas différent autour du vrai Dieu. De tout temps l'homme aura monté aussi des systèmes pour l'apprivoiser et même le dominer. C'est la religion et ses cohortes de permissions et d'interdictions, des passages obligés par quelque saints ou saintes, enregistrés en litanies pour obtenir des bienfaits improbables. Pour que la pression soit plus forte, ils ont entouré leurs stratégies de rites incontournables, se sont couverts de vêtements richement ornés d'or et de pourpre et coiffés de bonnets invraisemblables dénichés à Babylone. Hélas pour eux, Dieu n'est ni dans la religion ni dans les systèmes. Le chemin qui mène à Lui est tout simple, direct. Christ le dit : "Nul ne vient au Père que par moi!" Comme si cela ne suffisait pas, la majeure partie des évêques (du latin episcopus : surveillant, gardien), des pasteurs et autres bergers n'ont eu de cesse, depuis près de 1800 ans de formater, malaxer, réduire, aménager les Ecritures pour leurs propres besoins de pouvoir, de domination et pour leur soif de richesses. Pour ces derniers, tous ont été prévenus : (Matthieu 7: 15)"Gardez-vous des faux prophètes. Il viennent à vous comme des brebis mais au dedans ce sont des loups ravisseurs." Et plus loin : (Matthieu 24:24)" Car il s'élèvera de faux christs et de faux prophètes, ils opèreront de grands signes et des prodiges au point de séduire, si possible, même les élus." Tout est dit, tout est annoncé.

En conclusion, l'idéologie comme la religion, systèmes parallèles ayant chacun leurs propres objectifs, subissent le même avertissement : "Nul ne peut servir deux maîtres; car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon". L'homme peut être bon, généreux, respecter les règles sociales, c'est insuffisant! Tant qu'il demeure enfermé dans le vieil homme il demeure sous l'emprise de la mort. Sa seule issue, c'est de naître de nouveau.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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De la sécurité...(Suite)

28 Juillet 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Politique

Bonjour,

l'homme fort court toujours après sa propre sécurité : celle des transports, du travail, des loisirs, de la santé, de la religion. L'Etat est chargé d'assurer tout cela par toutes les assurances obligatoires censées le libérer des risques ou le dispenser d'en payer les dégâts. Dieu ne se trouve ni dans la sécurité des hommes ni dans les religions.

Les avions tombent, certains à cause de missiles, d'autres à cause des intempéries, d'autres encore sans raison déterminée, d'autres encore à cause d'erreurs humaines. Les trains se heurtent dans des accidents improbables à cause de rongeurs indélicats qui ont dévoré les câbles de la signalisation ferroviaire. Tant d'investissements réduits à néant par un rat! D'autres s'entre-tuent sur les routes, quotidiennement, causant à chaque accident où les victimes sont jeunes et nombreuses, un émoi devant toutes ces pousses fauchées par une mort injuste malgré les ceintures de sécurité, les casques...

Les travailleurs perdent leurs emplois pour des motifs qui les dépassent et ont de plus en plus de mal à retrouver du travail, à quelque niveau que ce soit. Les loisirs coûtent de plus en plus cher et sont aussi la cause de déceptions car pour faire des économies, l'homme cherche à aller plus loin, au milieu d'un désert alimentaire et sanitaire. Là, il bénéficie de prestations extraordinaires par rapport à ce que vivent les autochtones. Et le résultat n'est pas forcément à la hauteur de ses attentes. Sans compter le choc de l'impudicité. Mais l'homme fort ira sur les marchés locaux pour diminuer encore, s'il est possible, le prix de ses achats. Tout cela laisse des traces, de l'amertume aussi, de la convoitise sûrement. Encore faut-il que sa sécurité soit assurée.

Dans le domaine de la santé, les laboratoires pharmaceutiques sont d'une grande férocité dans leurs négociations avec la sécurité sociale pour le prix des médicaments; celui qui veut avoir de belles dents part dans un pays éloigné pour payer moins ou pour tout autre motif; la convoitise de la chair fait les beaux jours de la chirurgie esthétique lointaine avec des dégâts parfois irréparables, mais à moindre coùt. La légionnellose met en péril tout un ensemble immobilier près de la capitale et lance toute une population dans l'insécurité.

Le culte des morts demeure et, après le berne où on arrête les drapeaux à mi mât et malgré une laïcité affichée, la religion pointe le bout de son nez dans la préparation d'un culte oecuménique pour satisfaire, d'un seul coup, tous les dieux et ainsi se sentir moins seuls face à la mort. L'homme fort demeure malgré tout endogène et autocentré dans un égoïsme sans frontières et il sent bien, malgré tous ses efforts et toute son agitation, qu'il ne dispose d'aucun pouvoir. Lois, directives, décrets, rien n'y fait. L'homme fort est démuni dans sa recherche de sa propre sécurité dont il distribue quelques miettes à ceux qu'il domine par ses moyens financiers ou technologiques. Il meurt tout de même devant ses poubelles pleines pendant que les faibles meurent devant leurs poubelles vides.

L'homme fort est limité, il ne le reconnaîtra pas malgré ses imperfections, les impossibilités auxquelles il se heurte. Son seul recours n'est ni dans la sécurité des hommes ni dans celle des religions qui ne sont que des systèmes créés pour apprivoiser son Créateur ou tenter de le remplacer par des créatures. Sa détresse est visible dans toute l'émotion qu'il met dans le culte des morts : c'est la seule réalité qu'il redoute et contre laquelle il ne peut rien. C'est pourquoi il déploie tant de pompes dans les cérémonies derrière lesquelles il cache son désarroi.

Dans l'évangile selon Luc (12 : 16-20), Jésus propose sa vision de l'homme fort. "La terre d'un homme riche avait beaucoup rapporté.Il raisonnait en lui-même et disait : Que ferai-je car je n'ai pas assez de place pour amasser mes récoltes? Voici, dit-il, ce que je ferai : j'abattrai mes greniers, j'en bâtirai de plus grands, j'y amasserai tout mon blé et mes biens et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années, repose-toi, mange, bois et réjouis-toi. Mais Dieu lui dit : Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, à qui cela sera-t-il?"

Depuis sa conception, l'homme fort est mortel. Que lui reste-t-il? D'abord de le reconnaître en se dépouillant de son orgueil démesuré. Deuxièmement en acceptant la primauté de son Créateur. Troisièmement en se repentant dans l'humilité. Dieu ne s'intéresse pas à l'homme fort.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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De la sécurité...

18 Juillet 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Politique

Bonjour,

aujourd'hui, le coeur de l'homme fort est touché. Comment, malgré tous ses efforts pour agrandir son espace sécurisé se trouve-t-il encore en danger? Ne peut-il plus voyager tranquillement pour profiter des vacances, c'est la saison, sans se faire tirer dessus. Il est certain qu'il n'ira pas en Iran, en Irak, en Syrie, en Palestine, au Yémen, en Somalie; de nombreux champs de vacances lui sont fermés. Que tous ces gens s'entretuent chez eux, ne soulève presque pas de problèmes. Mais qu'il soit empêché de passer au-dessus ou à côté, là ça ne va plus. Il faut faire quelque chose! Au fur et à mesure que les nationalités des passagers de cet avion abattu sont annoncées, leurs représentants s'en émeuvent encore plus. Il est vrai qu'il reste quelques généralistes qui ne peuvent que s'émouvoir pour tous. Certains étaient contre toute ingérence dans cette affaire russo-ukrainienne : pourtant ce sont eux qui sont frappés. La plupart de ceux qui n'ont aucun de leurs concitoyens à bord, ne se sentant pas concernés, ne pipent mot ou tardent tant que les voisins n'ont pas exprimé leur désapprobation. Au Sahel, c'est pareil : la quasi totalité de nos chers voisins européens ne se sentent pas non plus concernés, peut-être jusqu'à ce qu'un de leurs avions passant au dessus de cette zone...

Tous ces princes ont peur de leur ombre : ils ont peur de tout ce qui peut les entraîner à l'extérieur de leurs frontières, hors de leur confort, hors de leur sécurité et ce n'est certes pas dans leurs réunions internationales qu'ils prendront des décisions. Ils ont tous un bon "job", bien payé, au chaud en hiver au frais en été. Décider de ne rien décider devient leur sport préféré. Tous ne sont pas comme ça mais, ceux-là, le consensus insaisissable les étreint et les étouffe . La mort est toujours un lieu de confrontation avec l'homme fort qui la refuse et qui cherche, à travers une union internationale, à découvrir la vérité sur les causes, toutes les causes comme on dit. Je ne crois pas que la recherche de la vérité soit leur vraie préoccupation mais plutôt la recherche d'un coupable acceptable par la communauté internationale qui n'a de communauté que le nom tant les individualismes sont féroces. Ils pensent qu'en étant plus nombreux à partager émotions et frissons d'avoir eux-mêmes échappé à la mort, ils arriveront à prolonger leur vie d'une coudée. Mais ils veulent rassurer leurs peuples. Jusques à quand? "Prenez garde que personne ne vous séduise car plusieurs viendront sous mon nom, en disant : C'est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. Vous allez entendre parler de guerres et de bruits de guerre : gardez-vous de vous alarmer car cela doit arriver. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume et il y aura, par endroit, des famines et des tremblements de terre..."

L'arrogance, la condescendance, les égoïsmes nationaux de ces pays se manifestent dans tellement d'autres secteurs et notamment la sécurité alimentaire. Ils préfèrent jeter plutôt que de donner, même s'ils ne donnent que quand ça rapporte. Produire moins ne leur vient pas à l'idée car le but est de réaliser les plus gros bénéfices. Aider, en compensation, les pays pauvres à produire pour eux-mêmes ne les intéresse pas non plus. Ils aiment mieux leur vendre leurs déchets inutiles. L'argent est devenu le maître de ce monde. Ceux d'entre-eux qui n'ont rien à acheter ni à vendre peuvent toujours se débattre, affamés, sans hygiène, sans eau potable : leurs morts n'ont aucun intérêt ni stratégique ni financier ni même émotionnel. Sait-on combien de personnes meurent de faim dans le monde? Depuis le crash 50 000 dont 28 000 enfants, soit 25 000 chaque jour. Ils ont été tués par le protectionnisme commercial favorisant l'augmentation des tarifs de l'alimentation. Cependant qui pouvait avoir connaissance de ces desseins cachés : " On jettera partout en silence une multitude de cadavres. Ecoutez ceci, vous qui engloutissez le pauvre et qui supprimez les malheureux du pays. Vous dites : Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée afin que nous vendions nos denrées? Quand finira le sabbat afin que nous ouvrions les greniers? Nous diminuerons la mesure, nous augmenterons le prix, nous falsifierons les balances pour tromper! Nous achèterons les indigents pour de l'argent, le pauvre pour une paire de sandales et nous vendrons le déchet du blé!"(Amos 8:4)

Notre compassion doit aller à toutes les familles éprouvées, l'avertissement demeure sévère. Qu'elles puissent se restaurer auprès de l'Eternel!

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée !

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De la force...

16 Juillet 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Politique

Bonjour,

je suis frappé par le nombre de ceux qui se mettent à la place de Dieu, notamment, les plus puissants d'entre nous ou même parfois tentent de le remplacer. L'histoire est vieille comme le monde, elle se reproduit mais l'homme reste sourd et aveugle.

Dès les origines, le premier rebelle a déclaré : ..."Je monterai sur les sommets des nues et je serai semblable au Très-Haut..." On sait ce qu'il advint : "Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair" déclarera Jésus. Le second, poussé par le premier, voulut aussi devenir l'égal de Dieu en mangeant le fruit interdit. La punition fut terrible et le monde entier en subit les conséquences en perdant son héritage de vie, de lumière et de vérité.

De nos jours, ceux qui ont la capacité, par les moyens que leurs peuples leur ont délégués, d'exercer leur pressions sur les autres nations, oublient celui qui les a placés à l'endroit où ils se trouvent. Par les armes dont ils disposent, ils tentent de remodeler le monde à leur manière en faisant de leur force un dieu à leur disposition. Quelles sont donc les motivations de leurs actes? La convoitise des richesses pour les uns, des objectifs inavoués pour les autres et parfois les deux à la fois, teintés de compassion pour les populations opprimées et éprouvées. Même en faisant des plans, même en prévoyant tous les détails de leur action, ils ne peuvent en anticiper les conséquences ni contrôler l'exercice de leurs armes.

Alors, pour libérer un pays d'un dictateur qui pourrait soit-disant faire courir des risques majeurs au monde et récupérer l'exploitation du pétrole, ils détruisent un pays; toute une région explose dans l'anarchie et le commerce des armes, de la drogue etc. La porte est maintenant ouverte à des dangers encore plus grands qu'ils ont disséminés partout, un peu comme ces mines qui en éclatant répandent encore plus de mines. Un autre se lance, pour les mêmes raisons dans la destruction d'un autre dictateur dont on faisait semblant d'ignorer qu'il était, malgré tout, le gardien de la paix régionale. Mêmes causes, mêmes effets : tout le Sahel est destabilisé par des hommes armés à la férocité incontrôlable, eux aussi au nom d'un dieu. Enfin, d'autres encore, entremetteurs du sauvetage des populations, participent à d'autres actions du même type, aussi meurtrières pour les populations mais surtout visant, de leurs virus, ceux qui s'étaient fait un dieu de leur force. Dans ce dernier cas, au grand dam de nos princes, leur chef résiste et se fait même réélire. On pourrait en rire si toutes les populations ne subissaient pas ces souffrances infligées aux hommes, aux femmes, aux enfants parmi eux. Le remède est pire que le mal ! Car, "Il y a insouciance sous la tente des pillards, sécurité pour ceux qui offensent Dieu, pour quiconque se fait un dieu de sa force...

Voilà les conséquences du fait de se mettre à la place de Dieu. Mais l'homme a, de tout temps, voulu le remplacer en se proclamant lui-même dieu ou en fabricant de ses propres mains de nouvelles idoles médiatiques voire en sélectionnant ses morts. Si par certaines de ses lois il affronte Dieu, il garde toujours à l'esprit de monter sur son trône pour utiliser sa force, non pas pour aimer mais pour asservir, pour assouvir ses convoitises. La créature serait-elle devenue plus importante que le créateur? Paul de Tarse l'exprime autrement ainsi :"Ils retiennent injustement la vérité captive dans leur injustice"... et plus loin : "...Ils sont donc inexcusables puisque, ayant connu Dieu, ils ne l'ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces; mais ils se sont égarés dans de vains raisonnements, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages ils sont devenus fous..."

Ne nous sentons-nous pas concernés par tout ce qui nous dépasse?

Les temps difficiles sont devant nous car les peuples ont préféré les connaissances au mépris de la connaissance qui plonge ses racines dans la lumière et la vérité.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée !

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De la repentance...

13 Juillet 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Politique

Bonjour,

il est rare, du moins il ne m'a pas été donné de le constater sur les ondes, de voir ou d'entendre les princes, auteurs d'actes indélicats, qui sont en fait des crimes : prévarication, détournements financiers, corruption, concussion, acquisition illicite de biens ou de services, se repentir quand la justice les a condamnés. Durant des semaines, ils se sont démenés comme "des diables dans un bénitier", cornaqués par une armée d'experts de tout poil chargés de démontrer qu'ils n'y étaient pour rien, qu'ils étaient blancs comme neige ou encore de rechercher tout ce qui pouvait nourrir un non-lieu. La haine, la délation, le sauve-qui-peut se répandent parmi eux, déclenchant de nouvelles suspicions. Mais quel exemple! Chacun étant dans son rôle, les gens ordinaires ne peuvent que s'interroger : et si c'était l'un d'entre-eux, n'ayant pas les moyens d'entretenir une telle troupe, que lui arriverait-il ? Ce manque de confiance mine la société parce que le bas ressemble au haut, sauf que ce dernier a demandé les suffrages des premiers. Comme je l'exprimais précédemment, ce peuple est en train de périr parce qu'en son sein, le mal est devenu bien et qu'il est nourri des incivilités, premières étapes de la délinquance : incivilités de la route, du comportement quotidien, du manque de respect des personnes agées et bousculées qu'on essaie de pousser dehors etc. "Ce peuple périt parce qu'il lui manque la connaissance!"

Que faire sinon se référer à ceux qui nous ont donné un fil conducteur, notamment Jérémie : "Je suis attentif et j'écoute : ils ne parlent pas comme ils devraient; aucun ne se repent de sa méchanceté et ne dit :"Qu'ai-je fait?". Tous reprennent leur course comme un cheval qui s'élance au combat." Mais quoi, seraient-ils incapables de se repentir? Ils pensent déjà à rebondir et à revenir aux commandes grâce aux "amis"d'associations puissantes. Sont-ils attristés par leurs actes? Ils ne le montrent pas. Pourtant, deux mots sont liés : repentance et tristesse.

Paul de Tarse l'exprime ici : "...je me réjouis à cette heure non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, si bien que vous n'avez subi de notre part aucun dommage. En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance qui mène au salut et que l'on ne regrette pas, tandis que la tristesse du monde produit la mort." En effet la tristesse du monde produit un sentiment sans issue spirituelle : le remords au bout duquel aucune joie ne peut s'exprimer devenant ainsi un rempart supplémentaire à l'expression de la vérité. Recherchent-ils une vérité nécessaire à l'éclosion de la transparence et à la pénétration de la lumière? Non car cet univers est le royaume de l'ombre. Pourtant, la porte n'est pas fermée; il reste un espoir : que Dieu leur accorde la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité. Auront-ils ce courage ou resteront-ils dans le monde du haut, dans l'opacité la plus totale jusqu'à ce que de nouvelles affaires éclatent et affaiblissent encore ce peuple à qui toute morale a été ôtée et qui meurt d'avoir envie de vivre.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée.

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Des reflets (suite)...

10 Juillet 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Politique

Bonjour,

habité par une sorte de v!de sur l'origine et les conséquences des "reflets" de la société, il m'a paru nécessaire de poursuivre en essayant de voir les exemples du haut et en évoquant le rôle de la famille, car, j'ai la conviction que tout se tient.

Chaque journée qui commence met en scène les exemples du haut : la prévarication, la corruption, le détournement, la concussion, l'acquisition illicite de biens ou de services. Sont-ils nés ainsi ceux qui pratiquent ces choses? Certes non ! Ils l'ont appris, au fur et à mesure de leur développement fondé sur le mensonge, l'opacité. La vérité c'est la lumière, c'est la transparence réclamée à grands cris dans les médias par ceux-là même qui ne le sont pas mais qui estiment qu'en criant plus fort, par leurs incantations, ils arriveront à détourner le regard inquisiteur qu'ils portent sur eux-mêmes, parce qu'ils savent que leurs pratiques sont mauvaises. Et ils créent des associations de défense de tout et n'importe quoi pour montrer leur bonne foi. Le mensonge, c'est l'obscurité, l'opacité de nos actes même si nous les habillons parfois d'un halo de lumière.

Où l'ont-ils appris? Mais au sein de leurs propres familles : quand les parents pratiquent de mauvaises choses en les faisant passer, aux yeux des leurs, comme n'étant pas si mauvaises, le mal commence à pénétrer les enfants qui en voient les bénéfices et les avantages. Nous pourrions ne pas remarquer tous les" fils de" qui accèdent aux cercles du pouvoir. Ce dernier compte bien sur cet aveuglement. Il nous est resté une expression du temps où les commandes étaient ailleurs :"C'est un fils d'archevêque"! Il n'y a plus d'archevêque au pouvoir, ils ont muté en Mentors laïques d'une République laïque, gestionnaires de ses biens et de l'éducation de ses enfants. Le premier enseignement à évacuer, par décision du pouvoir, a bien été ces leçons de morale devenues insupportables. Et pour cause. Pour arriver au mariage pour tous, il en aura fallu des efforts, dans un travail de sape, pour arriver à démontrer que ce qui est mal est bien et surtout, à l'instiller, quotidiennement, aussi bien dans les écoles que dans les médias y compris dans les publicités. La famille est ainsi atteinte par les mêmes virus.

L'exemple d'en haut déteint sur le bas où les commentaires, au sein de la structure familiale, poursuivent leur entreprise de démolition : "Tu vois, si tu veux arriver à quelque chose dans la vie, tu dois agir comme ceci ou comme cela!" suivant les exemples du jour. Cela ne signifie pas que toutes les familles de France soient atteintes du même mal. Heurusement non, il subsiste des ilôts de probité et de vérité dans des familles soucieuses de léguer un capital moral et spirituel fondé sur la cohérence entre les valeurs transmises et l'exemple même du chef de famille établies sur la vérité, l'amour, la responsabilité des actes et la repentance en cas de dérapage. Imaginons maintenant que notre société soit un grand corps. "En effet, comme le corps est un, tout en ayant plusieurs membres, tous les membres du corps, malgré leur nombre ne sont qu'un seul corps... les membres du corps qui paraissent les plus faibles sont aussi nécessaires que les autres... Et si un membre souffre tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui." Quelle leçon' Et si ses membres portent le déshonneur, le mensonge, appellent le bien mal, qu'arrivera-t-il à ce corps bien malade?

Il est temps de nous repentir de nos turpitudes et de mettre les compteurs à zéro, comme on dit.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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Des reflets...

7 Juillet 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Politique

Bonjour,

l'autre jour, un représentant syndical des enseignants se plaignait, sur une radio connue, de la dégradation des conditions de travail de ses collègues et, pour justifier cette plainte au micro du journaliste, déclarait : "L'école est le reflet de la société, il y a trop d'incivilités, conséquence de la dégradation du climat social."

Le contraire me paraît plus juste. C'est la société qui est le reflet de l'école. Qui donne des instructions et des consignes à l'école? Qui fait les programmes? Qui les oriente? Qui forme les enseignants? Comment se fait-il que ce pays soit le champion de toute l'Europe en dépenses scolaires et l'avant dernier en résultats? Qui a la responsabilité de ce divorce entre l'école et la société? Qui représente, au sein de ce sanctuaire, l'Etat?

En fait, c'est un véritable divorce qui s'est opéré entre ceux qui sont chargés de l'instruction et ceux qui ont l'obligation de l'éducation. Mais alors, me dira-t-on, les parents ne font pas leur travail d'éducateurs! Certes ! Qui a formé les parents quand ils étaient enfants? Nous sommes toujours dans les deux niveaux : celui du haut et celui du bas. Celui de l'excellence et les autres pour lesquels on fait le minimum syndical. Celui des "nouveaux affranchis" et des grandes écoles, des passe-droits et des arrangements entre amis et ceux qui n'atteignent pas le niveau et qu'on a instruits tant bien que mal pourvus d'un diplôme racheté à 8/20. Lot de consolation. Amer constat. Mais ces enfants négligés sont devenus des parents et ces parents-là n'ont pas su inculquer à leurs enfants ce qu'ils n'ont pas reçu. Je ne parle bien entendu pas, en tout cas pas encore de ceux à qui on a tellement dit qu'ils étaient nuls qu'ils ont fini par le croire. Leur a-t-on communiqué le goût du travail bien fait, du respect des adultes sensés les protéger, le souci d'aider ceux qui n'ont rien ou que la maladie affaiblit, de ceux dont la solitude est tellement inaudible qu'ils en meurent.

A-t-on évoqué la vie de citoyens exemplaires, leur a-t-on donné des leçons d'amour, de joie, de paix, de patience, de bonté, de bienveillance, de fidélité, de douceur, de maîtrise de soi? Les a-t-on préparés à entrer dans la vie sans écraser les autres, sans monter les uns contre les autres? Je ne le crois pas. Tout reprendre serait possible, mais pas dans cette société qui évolue soit-disant au mépris des faibles tout en ayant l'air de faire du social. Si tout était fait correctement, nous n'aurions même plus besoin de social dans quelques années. Réfléchissons au poison instillé dans nos écoles, le mépris des autres en est un et un jour nous sommes l'autre et voyons dans quel état sont les princes qui nous gouvernent st quel exemple ils donnent.

Car l'enseignement est une lumière : Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre, même quand il sera vieux il ne s'en détournera pas!

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende.

Bonne journée !

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