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Une sentinelle à la brèche.

Du pain...(2)

23 Janvier 2015 , Rédigé par Christian BÉNINGER

Bonjour,

Tout cela est-il bien nécessaire pour vivre sur cette terre, est-ce bien utile à ceux qui ne croient en rien ou en des dieux improbables, aux quelques milliardaires qui détiennent la moitié de la richesse du monde dans un océan de misère et de pauvreté? Cela va-t-il servir aux pauvres qui ne rêvent que d'être riches, les uns comme les autres ayant remplacé Dieu par la nouvelle religion, moins encombrante parce que bien matérielle et visible où donner la mort par l'euthanasie ou l'avortement devient légal? A quoi cette connaissance peut-elle bien aider : on n'y trouve aucune découverte majeure sur la fabrication du pain, ni sur la vie des boulangers ni sur leur commerce, ni sur leur bonté? Par moments, l'intérêt d'évoquer de telles choses s'éloigne. Dans le monde actuel où l'homme fort campe devant son coffre-fort débordant de biens matériels ou alimentaires, prêt à tout pour le protéger des déshérités de la planète qui, traînant derrière eux des poubelles vides, viennent s'échouer à ses frontières, on en arrive à s'interroger sur l'opportunité de telles explications. Les uns s'agitent dans le bocal de la liberté d'expression, les autres dans celui de la haine et de la rage de détruire. Aujourd'hui, la réalité du pain du ciel, annoncée depuis l'exode du peuple juif (Exode 8:3 et psaume 105:40) paraît si loin du coeur de l'homme que l'exercice peut paraître vain. Cependant, on peut penser que c'est ce que Dieu veut démontrer, qu'il n'y a d'avenir serein pour l'homme, malgré toute sa recherche et tous ses progrès scientifiques, que dans l'amour, d'abord du Père, puis de tous les hommes entre eux, amour qui pourrait se traduire par un partage des richesses ou au moins des compétences que détient l'homme fort. Il nous faut donc compter et recompter les justes et annoncer la réalité du ciel.

C'est vrai : finalement, on ne peut que parler d'amour. Revenons donc à notre propos : le pain, car c'est une représentation fondamentale tout au long de l'évangile. Chaque fois que le pain est cité, c'est dans le cadre d'un acte d'amour de Jésus pour les hommes. De quelque manière qu'on lise la bonne nouvelle de Jésus-Christ, toute sa vie est amour, toute sa vie il a répandu des fleuves d'un amour tonique et vivifiant. Quand il s'est agi de nourrir toute une foule de personnes qui l'avaient suivi pour l'écouter, à deux reprises, remettant son action entre les mains du Père en rendant grâces, voici que cinq pains et deux poissons vont être multipliés pour la nourrir (Matthieu 14:13 à 21). Que fait-il? Rien de lui-même ! Il fut pris de compassion ! Verset 19 : "Il ordonna à la foule de s'asseoir sur l'herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et dit la bénédiction. Puis il rompit les pains et les donna aux disciples, et les disciples les distribuèrent à la foule," Il s'agissait de plus de cinq mille hommes sans compter les femmes et les enfants et tous furent rassasiés. Et à une autre occasion, devant la foule, il dira :"J'ai compassion de cette foule; car voilà trois jours qu'ils restent avec moi et n'ont pas de quoi manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur qu'ils ne défaillent en chemin." Une fois encore, il prit les sept pains et les poissons et après avoir rendu grâces, il rompit les pains. La compassion est un acte d'amour, c'est porter de l'intérêt à ceux qui n'ont rien ou qui sont dans l'affliction. Encore une fois, le Seigneur pose un acte d'amour dont la fraction du pain est une pièce maîtresse.

C'est pourquoi Jésus dira : "Moi je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim et celui qui croit en moi n'aura jamais soif."(Jean 6:35) Nous entrons dans la véritable dimension de Christ qu'il affirme maintenant, la dimension spirituelle : nous sommes sortis de la condition matérialiste du pain pour passer, par étapes, à la vie éternelle. "Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain il vivra éternellement et le pain que je donne c'est ma chair pour la vie du monde." (Jean 6:51) et plus loin, il marque la différence avec le pain des anciens, celui que Dieu leur avait envoyé pendant l'exode, la manne, qui ne les a pas empêchés de mourir : "C'est ici le pain descendu du ciel. Il n'est pas comme celui qu'ont mangé vos pères : ils sont morts. Celui qui mange ce pain vivra éternellement." (Jean 6 : 58) Quelle est donc l'importance de la vie des hommes s'ils se contentent d'une vie matérielle et, sans élévation de l'esprit par rapport à la vie éternelle. Celui de la vie animale : manger, boire, dormir, se reproduire, sans but et sans connaissance de son avenir, sans aucune projection spirituelle du futur, qui se terminera dans une tuerie quelconque. Quelqu'un disait tout récemment : "Quand je compare la longueur de la vie terrestre à l'éternité, je choisis mon camp : le camp de celui qui me conduira au bonheur éternel, celui de mon Seigneur et de mon Sauveur!" Viennent les derniers jours de Jésus sur la terre et le dernier repas où il confirmera encore, si cela était nécessaire, la valeur de son sacrifice : "Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain, et après avoir dit la bénédiction, il le rompit et le donna à ses disciples en disant : "Prenez, mangez, ceci est mon corps." (Matthieu 26 : 26). Dernier acte d'amour sur terre car l'heure du sacrifice approchait, acte d'amour avec une charge spirituelle extraordinaire qui venait de transformer ce pain de subsistance en un pain de vie éternelle. Après sa résurrection, les disciples, sur le chemin d'Emmaüs, le reconnaîtront à ce signe, quand, après avoir dit la bénédiction, il rompit le pain et le leur donna.

On retrouve le pain dans la prière que Jésus a laissée pour nous dire comment nous devons prier : "... Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien".(Matthieu 6:11) Le mot utilisé pour "quotidien" prend plutôt un sens de demain, une sorte de garantie spirituelle dans la tranquillité des jours à venir. Il ne s'agit pas là d'une baguette de pain mais bien d'une attente, soutenue par la foi, que nous ne pouvons qu'espérer n'ayant pas la possibilité de la voir. C'est dans ce pain que nous rompons que nous retrouvons l'unité du corps du Christ dans lequel se rassemblent tous ceux qui sont nés de nouveau : "Le pain que nous rompons n'est-il pas la communion au corps du Christ? Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps car nous participons tous à un même corps." (1 Corinthiens 10:16-17) Ainsi nous détenons, en nous-mêmes, une part de ce pain devenu, en un acte d'amour sans égal par le sacrifice de Jésus à la croix, notre nourriture spirituelle. D'une nourriture ordinaire et commune à tous les hommes, Dieu a ainsi réalisé une nourriture, promesse de vie éternelle. "Si nous étions deux ou trois à table autour de ce pain et si nous avions discuté de la parole de Dieu nous serions certains d'avoir déjeuné avec Dieu lui-même".

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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Du pain...

22 Janvier 2015 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Religion

Bonjour,

le pain fait partie de l'alimentation de base d'une grande partie des habitants de la terre. Découvert par les égyptiens il y a plus de 5 000 ans, le pain de cette époque avait la forme et l'aspect d'une galette cuite sans levain à partir des éléments constitutifs de base qui n'ont plus varié : farine de blé ou de céréales panifiables, eau et sel. Plus tard, l'intégration du levain à la pâte compléta la fabrication du pain que nous connaissons aujourd'hui. Le pain s'est donc répandu comme une nourriture essentielle pour de nombreuses populations parce que nourrissant, facile à préparer et abondant. Plus qu'un aliment ordinaire, il est devenu un symbole dans la vie quotidienne car il a participé non seulement aux fondements de l'alimentation de l'homme mais a pris aussi son coeur. Les expressions où le pain occupe une position prépondérante dans la subsistance humaine sont nombreuses tout au long de l'Ancien Testament : le pain symbole du travail pour se nourrir; le pain en échange de cheptel*; fête des pains; le pain d'affliction; le pain "impôt; mendier son pain; un pain de larmes etc. . C'est dire la place qu'a prise le pain dans la vie de l'homme, à tel point que de nombreuses révolutions dans le monde ont eu pour cause l'augmentation de son prix ou de celui de la farine de blé.

Il ne s'agit pas ici de faire un cours sur le pain ou sur ses qualités. C'est sans doute en Egypte que les hébreux ont appris la fabrication des galettes de froment. Déjà, dès la Genèse (3:19) Dieu déclare, s'adressant à l'homme qui venait de Lui désobéir :"C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain." Cependant, au cours de leur exode et malgré la quantité de nourriture et d'animaux emmenés, ces derniers se trouvèrent complètement affamés après quarante-cinq jours de marche dans le désert et commencèrent à murmurer contre Moïse et contre Dieu. Ils avaient en effet consommé toutes les provisions qu'ils avaient emportées et, en plein désert, il n'y avait, pour eux, aucun recours. C'est cette particularité du recours à Dieu qui est intéressante : malgré les murmures, Il va répondre favorablement et envoyer des aliments, dont la manne qui avait la particularité de descendre chaque jour comme une sorte de rosée matinale et de satisfaire les besoins essentiels de ces voyageurs. La manne était déjà un aliment de survie physiologique. Puis, le pain est resté un aliment de base, important dans la vie de l'homme, objet de nombreuses expressions employées de nos jours : gagner son pain, être bon comme du pain, long comme un jour sans pain pour exprimer la durée, s'écouler comme des petits pains en parlant d'une grande quantité, être au pain sec évoquant une punition, avoir du pain sur la planche signifiant beaucoup de travail...

Le psaume 105:40 fait mention du pain du ciel, ce qui le relie à la manne :"Et il (Dieu) les rassasia du pain du ciel." Ainsi, Dieu se découvre en panificateur aux yeux des hommes et en recours. L'histoire de ce pain du ciel aurait pu s'arrêter là et les hommes continuer à manger leur pain sans se soucier d'autre chose - le pain englobant l'acquisition de toute nourriture terrestre - et ainsi aller à leur perte, dans l'ignorance de leur propre sort et même dans la rébellion à cause du vide mortifère qui les enveloppait. Et voilà l'homme à nouveau confronté à Dieu et au recours. Mais cette fois, la confusion n'est plus possible dans l'utilisation du pain. Le panificateur divin sera explicite dans l'exécution de son plan. En effet, la reprise est faite dans la première confrontation terrestre entre Satan et Jésus homme, quand Il déclare : "Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement , mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu."(Matthieu 4:4), paroles déjà exprimées dans le livre du Deutéronome 8:3, 1500 ans auparavant. Ainsi, une nouvelle approche de la situation du pain en regard des armes spirituelles nécessaires au combat surgit : voici le pain complément de ce qui sort de la bouche de Dieu, c'est ce que signifie "pas seulement". Le pain en tant que pain est suffisant pour une vie terrestre et matérielle mais il se charge, à ces mots, d'une autre dimension en rappel de la fonction de la manne évoquée plus haut : moyen de vie ou de survie, certes, mais qui devrait permettre de franchir le pas vers une élévation spirituelle pour que le dessein de Dieu s'accomplisse. C'est ce pas qui reste difficile à dépasser dans ce siècle ou l'homme fort se contente de consommer pour vivre...Suffisant pour être heureux? Certainement pas!

A travers ce fils bien-aimé, Dieu va préciser son plan et passer au niveau spirituel en consacrant l'essence même de Christ. C'est-à-dire que cette nourriture, ordinaire et commune à l'humanité, retiendra la spiritualité, mais pas seulement, de Christ homme et lui transférera sa divinité, devenant ainsi "le pain du ciel" déjà annoncé dans les écritures. Un élément majeur s'agrège à la farine : le levain, "jusqu'à ce que la pâte soit toute levée". Qui est le levain? Qui est la farine? Qui est l'eau? On sait que tout cela va former de la pâte. Mais qui va faire lever la pâte? Le levain introduit dans la farine, le levain que Jésus compare au royaume de Dieu : " Le royaume de Dieu est semblable à du levain qu'une femme a pris et introduit dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que la pâte soit toute levée."(Luc 13:21) Mais ici nous n'avons qu'un composant. Quelle est l'utilité du levain s'il reste seul, sans être mélangé? Est-ce là le plan de Dieu, un royaume vide d'invités ? Sûrement pas ! Le Seigneur n'aime pas qu'on refuse de venir à ses noces, quand le festin est prêt, que ses boeufs et ses bêtes grasses sont tués, c'est la parabole des noces (Matthieu 22:2 à 14). Le deuxième composant, c'est la farine : cette farine, ce sont les chrétiens, mais pas seulement; ils seront mélangés et, grâce à l'apport d'eau, formeront cette pâte attendue. Mais l'eau? L'eau, c'est l'eau vive, ce sont des fleuves d'eau vive, c'est le Christ qui le dit lui-même : " Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle."(Jean 4:13). Voici la pâte formée, près d'une source de chaleur, en train de lever, cette chaleur qui est l'amour de Dieu. Tous ces ingrédients nous ramènent à la réalité de Sa parole. Cette pâte, c'est l'évangile mais "jusqu'à"... c'est à dire qu'il faudra attendre que toute la pâte soit levée, que l'évangile ait pris toute la place, complètement. Voici encore la mission qui est dévolue à ceux qui ont accepté Jésus-Christ comme Seigneur et sauveur : que l'évangile prenne toute la place, toute la terre.

Le plan de Dieu ne laisse aucun doute sur la marche à suivre, sur son accomplissement, à la fin des temps. (A suivre Du pain...2)

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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De la communion...

12 Janvier 2015 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

depuis hier dimanche 11 janvier, le mot "communion" revient sans cesse dans les médias, élan de solidarité, de fraternité au sein du peuple. Tous ensemble, serrés les uns contre les autres, ils font penser aux bans de sardines qui se regroupent et réalisent arabesques et volutes acrobatiques pour se défendre des thons voraces qui les entourent et qui les dévorent. Peut-on dire que les sardines font preuve de fraternité, de communion? Certes non ! Un rassemblement d'individualismes fait-il une communion? Les mots des princes sont d'une pauvreté effarante sauf dans la compassion où ils excellent. Compassion nécessaire pour soutenir les familles qui sont éprouvées mais qui portent seules leur douleur car les peuples vont graver la mémoire dans la pierre, figer le souvenir avant de passer à autre chose. Tout cela entrecoupé de pages de publicités joyeuses ou commerciales qui ramènent chacun à la réalité des nécessités mercantiles de ce monde. Que de mots! Pendant que, au même instant, pour les mêmes motifs barbares, 2000 personnes perdaient la vie dans leurs villages du Nigéria, sans soulever la moindre émotion. Quel contraste!

Et vient le temps des remèdes de l'homme fort. A l'intérieur, améliorer le renseignement, éradiquer, défendre les lieux de culte, les écoles lycées et collèges, les bâtiments de l'administration et du pouvoir; à l'extérieur, frapper l'ennemi par différentes opérations dans les pays où la barbarie sévit et dans lesquels, encore dans la même disposition d'esprit que l'homme fort, les barbares se regrouperaient pour faire masse et ainsi être plus facilement et totalement atteints. Si, près de cinq mille hommes avec des moyens extraordinaires ont été nécessaires pour arrêter trois barbares, quelle puissance sera-t-elle nécessaire pour tous ceux qui vont se risquer dans l'aventure menant au paradis? L'homme fort a peur et le nombre ne fait rien à l'affaire. Le combat qui vient de commencer est spirituel.

Tout ce qui arrive est la conséquence des décisions à courte vue que l'homme fort a prises dans le passé et qui ont crevé les différents abcès de fixation de la barbarie. Comme je l'avais déjà évoqué, ces manoeuvres ont participé à la diffusion des barbares, comme le pus transporte les microbes dans tout le corps et qui, comme eux, arrivent à muter pour passer inaperçus. Sans compter tous ces jeunes qui quittent l'Afrique ou le Moyen-Orient où ils survivent dans des conditions éprouvantes pour atterrir sur les rivages de l'Europe, aux limites de la survie. Ces migrations devenues ordinaires ne soulèvent plus de passions jusqu'à ce que le problème devienne insurmontable. Dans l'un comme dans l'autre cas, on se contente de faire des démonstrations de force et de compassion des pouvoirs en campagne électorale ici ou ailleurs, des pouvoirs qui ont besoin de l'émotion populaire pour gagner des points de sondages. D'autres sont là pour qu'on les voie et faire savoir qu'ils sont proches des populations. Allaient-ils risquer des reproches ou même leur pouvoir en ne faisant rien? Observez leurs regards perdus dans le vide : ils sont ailleurs. Mais il faut surtout s'interroger sur les véritables remèdes à engager de toute urgence devant l'ampleur du défi. En attendant des décisions utiles improbables, les polémiques futiles commencent à émerger.

Durant ces journées d'intenses émotions couplées au voyeurisme des télévisions, pas une seule fois le mot "amour" n'a été prononcé ni par les princes ni par les participants. Des bandeaux qui circulaient avec la foule, l'égalité avait disparu, entre la liberté et la fraternité. Ce sont des signes qui ne trompent pas. Il est certain que l'homme fort est plus égal que les autres. Alors, je ne vois qu'un remède : " Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres!"(Jean 13:34). Il ne s'agit pas de nous aimer seulement entre nous, quel mérite aurions-nous. Non! Il s'agit d'entrer dans la profondeur de ce commandement, d'aider ceux qui ont besoin de notre aide, de les former pour qu'ils aient un travail utile à leur pays et accèdent à une vie décente. Ne nous réservons pas notre propre confort ni notre qualité de vie, signes d'un égoïsme forcené. Il s'agit de ne pas injurier inutilement les croyances en confondant ce que permet le droit mais ce que l'amour permet d'éviter, par amour de l'autre.

Lâchons ce que nous enserrons, partageons-le, créons du développement sans espoir de retour sur investissement ce qui est généralement l'optique des politiques publiques de développement. "Que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme?"(Marc 8:36) L'homme fort demeure dans la répression en renforçant par un arsenal de lois ses défenses dérisoires qui ne rassurent que ceux qui y croient; il multiplie ses militaires et ses policiers, dix mille dit-on sont prévus. Durant la guerre d'Algérie, trois cent mille militaires français ne sont pas venus à bout des attentats des indépendantistes. Alors? Je concluerai par un dernier commandement de Christ : "Mais moi je vous dis : aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent!"(Matthieu 5:44) Je ne puis m'empêcher de citer l'apôtre Paul dans sa lettre aux romains :"Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne sois pas vaincu par le mal, mais vainqueur du mal par le bien."(Romains 12:20-21)

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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