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Une sentinelle à la brèche.

Des oeuvres et de la foi...

31 Octobre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Religion

Bonjour,

héritage du catholicisme, tout l'univers "évangélique" est atteint de la fièvre des bâtiments. En fait, le vrai problème c'est que les bâtiments nous font glisser vers la satisfaction de la chair avec pour conséquence, notre attachement à tout ce qui est matériel. La chair dénature la foi car la richesse de notre lieu de réunion, la recherche de l'ambiance et du confort nous exaltent plus que la parole de Dieu,. Une bonne musique, une belle louange éveillent des sentiments du merveilleux, de bonheur, vont jusqu'à faire frémir notre âme et nous attribuons nos sensations à la présence de Christ parmi nous. Réactions charnelles s'il en est car l'âme c'est la chair. Aux concerts de stars de la chanson les mêmes sentiments se manifestent. Le Seigneur est-il là aussi? Mais où est-il donc? Jésus nous le dit lui-même : "Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux." (Matthieu 18 : 20) Alors, finalement, nous passons un bon moment, la sonorisation est bonne, l'éclairage met bien en valeur l'équipe de louange : ce sont des lieux où la parole de Dieu est écoutée peut-être même entendue; nous avons toujours l'impression d'avoir accompli notre devoir dominical en nous félicitant de ce bon culte. Arrivons-nous à plonger dans la profondeur de la vérité ou restons-nous dans une connaissance liminaire comme : "La foi vient de ce que l'on entend et ce que l'on entend vient de la parole de Dieu."(Romains 10 : 17) Une fois que nous avons prononcé ces paroles, le sentiment d'avoir lancé une pierre de connaissance nous emplit de satisfaction. En fait, dans toutes ses lettres, Paul oppose les oeuvres de la loi à la prédication de la foi, qui est l'oeuvre.

C'est aussi l'endroit où l'on aime paraître. Encore la chair... Comme si le Seigneur s'attachait à l'apparence ! En fait la chair emplit tous les interstices de la foi et nous passons ainsi, sans nous en rendre compte, sous la loi. Il n'y a, en effet, aucune cohabitation possible entre la loi et la grâce comme entre la chair et l'esprit. " Mais maintenant nous sommes dégagés de la loi car nous sommes morts à ce qui nous tenait captifs, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l'Esprit et non plus sous le régime ancien de la lettre." (Romains 7 : 6 (et 5)). Et si nous sommes nous-mêmes placés sous la loi nous avons beaucoup de soucis à nous faire pour atteindre le Royaume des cieux. Sommes-nous vraiment sortis de la loi? "Je dis donc : Marchez par l'Esprit et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à la chair; ils sont opposés l'un à l'autre afin que vous ne fassiez pas ce que vous voudriez." (Galates 5 :16-17) Du même coup, nous ne sommes plus attentifs à son oeuvre, telle que Jésus nous l'a donnée, en réponse à de fins connaisseurs de la bible et du même coup, fins manipulateurs : "La question fut posée à Jésus en ces termes : Que ferons-nous afin de travailler pour les oeuvres de Dieu? Jésus leur répondit : Ce qui est l'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé." (Jean 6 : 28-29) .Il faut noter qu'au pluriel Jésus a répondu par le singulier : l'oeuvre.

Et c'est là encore que notre réflexion charnelle nous induit en erreur : accomplir les oeuvres de Dieu. Quel travail et quel activisme : "Car ainsi a parlé le Seigneur, l'Eternel, le Saint d'Israël : C'est dans le retour à Dieu et le repos que sera votre salut. C'est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l'avez pas voulu."(Esaïe 30 : 15). Au jeu des questions réponses, nous perdons notre suffisance car il est difficile de s'attendre à ce qu'on ne voit pas. Ce n'est pas de savoir quand le plan de Dieu va se réaliser ni comment, c'est d'y croire ! Il décrira, à des moments différents, l'oeuvre qu'il attend de nous : aimer Dieu, aimer son prochain comme soi-même et comme il nous a aimés, respecter ses commandements : annoncer la bonne nouvelle à la Judée puis à la Samarie et enfin à toutes les nations. "Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit, survenant sur vous et vous serez mes témoins, à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrêmités de la terre." (Actes des apôtres 1 : 8) Ce n'est donc pas par nos mérites ni par notre agitation charnelle que nous serons sauvés, mais par la foi. Seulement, nous, nous avons notre propre plan et notre programme et nous voulons réaliser beaucoup de choses pour Dieu.

D'autre part, à l'objection pour l'agitation, il est parfois répondu qu'il faut sauver "des âmes". En fait, nous consacrons plus de temps et de notre énergie à l'organisation et à la préparation des sauvetages qu'aux actions elles-mêmes. La question est : Qui sauve? Est-ce que le fait d'annoncer implique sauver? Annoncer, c'est notre participation, bien minime, à l'oeuvre de Dieu, sauver ne nous appartient pas et ce n'est pas par le harcèlement que nous parviendrons à changer quoi que ce soit. Encore dussions-nous nous pénétrer de cette idée que nos n'avons jamais sauvé personne : c'est le privilège de Dieu. Contentons-nous de faire notre part et n'essayons pas de faire passer par la porte étroite toutes nos constructions et tout notre matériel qui, aux yeux du Seigneur, sont sans valeur. Avec tout notre barda, comme diraient les miltaires, nous ne pouvons que passer par l'autre porte, la large, pavée de bonnes intentions. C'est en effet dépouillés que Dieu nous attend à l'autre porte, comme au jour de notre naissance, dans l'humilité du besoin absolu du Père, humilité qui seule peut nous tirer de ce mauvais pas et nous alléger des fardeaux de notre arrogance. La chair est inutile à la parole de Dieu, elle ne peut que nous faire chuter encore, encore et encore, car nous sommes ainsi passés de l'autre côté de la croix. La foi, c'est se contenter de l'espérance du Royaume des Cieux. Et la réalisation des oeuvres prescrites ne se fait qu'à cause de la croix.

Foi, défiance, confiance, méfiance, fidélité, infidélité et même féodalité. Que de mots pour traduire la foi et son contraire. Quelle incertitude aussi dans nos choix de vie. Car cette foi-là est un don de Dieu. Ce qui limite la pensée des hommes, ce sont leurs certitudes et les certitudes mettent la foi en crise et leur survie n'est plus garantie que par le système. Ainsi, la foi est remplacée par le matériel, signe de prospérité qui renforce la conviction que c'est Dieu qui pourvoit, récompense divine des bons ouvriers. Les certitudes, c'est l'orgueil de l'homme qui croit en ses propres forces. Il est possible de clamer et de proclamer que nous travaillons pour Lui. Il n'écoute pas nos coups d'avertisseur et la profondeur de notre amour ne se voit pas à la surface. Ce n'est que l'écume des jours. Au jeu des questions réponses, nous perdons notre suffisance car il est difficile de s'attendre à ce qu'on ne voit pas. Cela nous est même impossible. Sommes-nous sourds? " Or la foi, c'est l'assurance des choses qu'on espère, la démonstration des choses qu'on ne voit pas."(Hébreux 11 : 1) La vraie question : quel est le niveau de notre foi? Alors, tout ce qui est visible, c'est quoi? A quoi peut-il donc servir tout cet activisme charnel? Sinon à nous asservir à la chair et du même coup à nous éloigner de la croix et de Dieu et à perdre cette foi précieuse que Dieu nous a donnée.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, dite à la Colombe.

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De la fin des temps...

29 Octobre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Société

Bonjour,

ce qui était annoncé est en train de se produire sous nos yeux : les pronostics que j'avais faits en septembre 2014 faisaient état de un million de réfugiés pour 2015 et de deux millions en 2016. Ils paraissent désormais sur le point d'être dépassés. Sans vouloir jouer les Cassandre ou les prophètes, les résultats sont là et le flux migratoire s'amplifiera car les mesures prises ne correspondent pas à la solution possible du problème. En effet, qu'adviendra-t-il quand les flux des africains démunis, abandonnés en rase campagne, se mettront en route? Continent dépouillé, continent environné de prédateurs de tout poil, politiques et religieux, tous avides de richesses captées sur la misère dont les chefs (les bergers?) se moquent des engagements et des constitutions nationales pour mourir de vieillesse au pouvoir. D'un autre côté, l'homme fort se prépare à l'affrontement inévitable après avoir laissé pourrir la situation. Il s'agit donc de renforcer les lois sécuritaires, donner des pouvoirs de contrôle à des agents des différents services publics de transport notamment et enfin d'envoyer l'armée dans les régions où la pression est trop forte, où les migrants continuent d'affluer et où les C.R.S et les gendarmes n'en peuvent plus. Les mots "paix et sécurité" ont toujours été les préoccupations de l'homme même s'il fallait, pour atteindre ces objectifs, établir une enceinte et un glacis autour des anciennes forteresses ou, comme cela est exprimé avec d'autres mots, un "no mans land". Cela a toujours été l'obsession de ceux qui voulaient se protéger eux et surtout leurs biens : possessions, argent, affaires... On le voit dans les dernières catastrophes de la route, l'homme fort a du mal à accepter sa propre mort et du coup veut régler tous les problèmes par les lois de sécurité pour avoir la paix.

"Quand les hommes diront : Paix et sécurité ! c'est alors que soudainement la ruine fondra sur eux comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils n'échapperont point." (1 Thessaloniciens 5 : 3). En ce moment-même, toute l'Europe se débat dans des programmes de sécurité face à l'afflux de réfugiés alors que de l'autre côté de la Méditerranée, les combats font rage, fratricides d'une part et avec l'appui d'autres nations d'autre part. La zone des violences s'élargit et s'approche des lieux où la fin d'une ère est annoncée dans une bataille annoncée et programmée : Armagueddon. Nous ne sommes pas ,en effet, obligés d'y croire. Cependant. tout ce qui avait été annoncé est déjà survenu! La violence se déchaîne partout, dans les airs, sue la terre, sur la mer, même dans les lieux ou les lois sont établies : les policiers, les avocats, les gardiens de prison, les travailleurs, les chômeurs, les retraités... partout elle devient plus violente débordant les forces de l'ordre. La paix et la sécurité deviennent la priorité de nations, inaccessibles, comme le bonheur : c'est pourquoi les crédits sont augmentés pour les renforcements en hommes et en matériel, dans la police, la gendarmerie et l'armée. Le pessimisme gagne du terrain parmi les hommes sans foi et donc sans espérance. Les catastrophes climatiques n'arrivent même pas à servir de signaux d'alerte sur l'approche d'un cataclysme tel que personne n'en a jamais connu depuis le temps de Noé. Mais qui s'en préoccupe? L'immédiat de l'homme fort c'est de trouver de nouveaux marchés, de reprendre langue avec l'Iran chiite où quelques réserves de pétrole et des marchés juteux aguichent les prédateurs au détriment des sunnites avec qui ils commerçaient mais qu'ils continuent de courtiser. On ne sait jamais! L'homme fort a toujours besoin d'argent pour en gagner plus. Un jeu subtil des grandes puissances qui veulent protéger le climat tout en multipliant les recherches pétrolières pour l'achever. Drôle de médecine qui tue le patient.

L'intérieur s'enfonce dans l'instabilité pendant que l'extérieur devient ingérable pendant que l'étau de la barbarie se resserre au Moyen Orient où les nations se dressent contre les nations. Le monde va vers la catastrophe armée, la catastrophe climatique, les désordres en tous genres, partout tout en rejetant le Créateur de toutes choses. "Sache que, dans les derniers temps, surgiront des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, insensibles, implacables, calomniateurs, sans frein, cruels,,ennemis des gens de bien, traîtres, impulsifs, enflés d'orgueil, aimant leur plaisir plus que Dieu;" Et Paul d'ajouter : "ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance. Eloigne-toi de ces hommes-là." (Deuxième épître de Paul à Timothée 3 : 1 à 4) Et la catastrophe spirituelle, car les mêmes maux s'infiltrent dans tous les milieux, ce dernier y compris. En fait, tous ne s'emploient qu'à se faire du bien en recherchant la satisfaction des besoins personnels en se repliant sur eux-mêmes, au lieu de chercher la Vérité et de la mettre en pratique dans l'amour des uns pour les autres. La corruption explose partout dans la misère et la pauvreté pendant que les hommes se dressent de nouvelles idoles dans le sexe, le jeu vidéo et la drogue, là où la justice est au service des puissants et où règne l'iniquité. Mais depuis le temps qu'on en parle de cette fin des temps, nous n'y croyons plus et tous ces avertissements n'ont que peu d'effets, "Les gens mangeaient, buvaient, se mariaient, étaient donnés en mariage jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche : le déluge vint et les fit tous périr."(Luc 17 : 27) La seule solution, être prêts en faisant déjà tout le contraire de ce que Paul avait annoncé dans sa lettre à Timothée, il y a deux mille ans.

"Plusieurs faux prophètes s'élèveront et séduiront beaucoup de gens. Et en raison des progrès de l'iniquité, l'amour du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévèrera jusqu'à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin." (Matthieu 24 : 11 à 14) Grâce aux moyens modernes de déplacement et de communication, nous y sommes!

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, dite à la Colombe.

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Du casier judiciaire à l'iniquité.

27 Octobre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Religion et société

Bonjour,

sur la terre des hommes la justice, fondée sur un principe philosophique et moral est un instrument de régulation des rapports entre les hommes. Récompenses et sanctions sont l'objet des divers codes réunis en une sorte de catalogue où, législatures après législatures, se sont empilées des couches de lois et d'articles avec leurs tarifs. Ce catalogue couvre tous les domaines, de l'application des peines à leur exonération, des sursis à exécution au casier judiciaire. Ce dernier fait également l'objet d'une classification : peines effaçables ou pas.De l'origine de ce code de conduite en société, pas un mot : la République a réinventé les tables de la loi qui ont servi à codifier les relations entre les hommes du peuple élu et du peuple élu avec Dieu et les a couvertes de son ombre. Il fallait bien réglementer dans la laïcité. Encore que, malgré l'universalité des droits et des devoirs, chaque culture ait ses propres réglementations.

Il n'est pas question ici de faire un cours sur la justice. C'est pourquoi l'approche de son fonctionnement reste sommaire. Il y a trois sortes de bulletins de casier judiciaire qui conservent les traces de toutes les infractions et peines infligées au delà d'un certain seuil. Les contraventions au code de la route n'y figurent en principe pas. Les peines les plus graves comme les infractions sexuelles et les violences sont quasiment ineffaçables. Le seul auquel nous ayons accès est le bulletin N° 3. Il existe de nombreuses procédures qui permettent l'effacement du casier judiciaire comme les amnisties, les réhabilitations ou les condamnations avec sursis non avenues. Voilà, grossièrement brossé, un tableau de la justice. Dans cet univers, les médias jouent un rôle d'amplification qui bien souvent aboutit à la condamnation virtuelle, auprès de l'opinion, alors que tant qu'il n'y a pas jugement il y a présomption d'innocence. En fait, en cas de non-lieu, l'innocent révise généralement son carnet d'adresse pour ne garder que ceux qui ont cru en son innocence. Le casier judiciaire demeure alors vierge. En cas de condamnation et d'inscription au casier, des mécanismes sont en place et codifiés pour un effacement programmé.

Sous d'autres cieux, le juge inique (Luc 18 : 6) qui ne respecte ni les lois des hommes ni celles de Dieu est amené à s'intéresser et à prendre en compte les réclamations d'une femme et à lui rendre justice malgré le fait qu'il n'y avait rien à recevoir d'elle, trop pauvre. Comme l'ami qui dispose de pain et qui, compte tenu de l'heure tardive, répugne à se lever mais finit par répondre devant l'insistance de l'importun. (Luc 11 : 5 à 7) Est-il possible de se demander comment Dieu pourrait réagir pour nous donner sa grâce vivifiante si on la lui demandait? Certes non puisque nous sommes assurés qu'il répondrait à nos prières confiantes. C'est pourquoi, ne jouons pas au juge inique en décrétant, pour que les autres le sachent : "Celles-ci ou ceux-là... on les connaît!" sous entendu ils ne faut plus s'en occuper. Ne méritent-elles pas notre amour, sont-ce des brebis galeuses? Insignifiantes, elles peuvent être maltraitées sans risque. Y aurait-il deux poids et deux mesures? Ou d'autres qui seront mis de côté par des mesures d'"ex-communication", hors de la communication "fraternelle". Le silence des agneaux. Sortez du milieu d'eux se traduit par : "Sortons-les du milieu de nous" mais sans qu'ils s'en rendent compte en isolant les brebis malades...au lieu de les soigner.

En fait, à la différence de la justice nationale, le casier judiciaire spirituel n'est pas effacé devant ces hommes, quelles que soient les demandes de pardon ou la repentance, tout y demeure inscrit et, par conséquent, il n'existe aucune rédemption. Il n'y a qu'une ressemblance avec la justice citée plus haut, c'est le rôle des bavardages et médisances internes qui jouent la même partition que la presse avec en plus la condamnation. Qui sommes-nous pour juger? Entre les débuts de la justice humaine et aujourd'hui, Jésus est venu nous dire qu'il fallait nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Alors? Si nous n'arrivons pas à maintenir entre nous la chaleur d'une fraternité à défaut d'un amour désintéressé, je peux affirmer qu'il est venu pour rien. Au fait, qu'en dit-il? "Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde et non le sacrifice; car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs."(Matthieu 9 : 12-13)

Alors, demandons les soins nécessaires à notre santé spirituelle !

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

NDLR : "Du silence des agneaux..." http://alabrechefr.com.over-blog.com/2015/06/du-silence-des-agneaux.html

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Des assemblées à l'église... suite

18 Octobre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Religion

Bonjour,

Certaines assemblées sont comme ces autocars remplis de passagers, lancés sur une belle route de campagne, toute droite, à la poursuite du Royaume des Cieux, leur terminus. Les conducteurs sont affairés à la conduite et les passagers, surtout ceux qui sont à l'avant - et qui font partie de l'équipage - discutent entre eux, prient, chantent et dansent pour la gloire de Dieu. La proximité du poste de conduite leur donne des sentiments de satisfaction, d'aise et même de bonheur à cause, aussi, des paysages verdoyants qui les émerveillent par leur beauté et paraissent avancer vers eux. Ils sont tellement concentrés sur eux-mêmes que pour rien au monde ils ne changeraient de place ni de conducteurs car dans ce voyage, tout est parfait. Tout va bien. Parmi eux, certains veulent à tout prix montrer leur savoir-faire pour être admis dans l'équipe de conduite proprement dite, le poste de pilotage, en adoptant un comportement de thuriféraires. Une course à l'intérieur de la poursuite.

Nombreux étaient donc les bus qui avançaient ainsi dans cette quête du Royaume. Tous portaient une dénomination différente, exhibant fièrement la marque de leur constructeur, chacun essayant de montrer la plus belle carrosserie par une décoration soignée, des intérieurs confortables et comme nous dirions en langage d'aujourd'hui : parfaitement "customisés" . Aucun équipage n'aidait l'autre en cas de problème mécanique ou de besoin de quelques litres de carburant. Chaque conducteur ne s'occupait que de son véhicule disant que les autres ne savaient pas conduire et qu'aux arrêts, si cela se produisait, de n'avoir pas de relation suivie avec les passagers des autres bus, à cause de la contamination.

De temps à autre, un bus s'arrêtait dans un village ou une petite ville pour l'entretien du véhicule : vérifier les niveaux, le carburant, l'état du moteur et des pneumatiques, les accessoires mécaniques, nettoyer et réaliser quelques retouches , ce qui représente tout de même des frais importants. A ce moment-là, les conducteurs demandaient aux passagers de financer ces dépenses pour que le voyage puisse se poursuivre dans les meilleures conditions possibles. C'était la contribution à l'oeuvre de Dieu sans laquelle le véhicule resterait immobilisé et ne pourrait plus remplir sa mission. Ces pauses étaient l'occasion de faire monter quelques passagers, d'annoncer la Bonne Nouvelle pour les uns aux habitants des villages où ils s'arrêtaient et, pour d'autres, de descendre après avoir décidé de mettre fin à leur voyage. L'équipage en profitait pour débarquer les passagers qui n'avaient aucune étoffe spirituelle car ils avaient plus porté leurs regards vers l'extérieur qu'à l'intérieur. Cependant, dès que l'entretien était terminé, le convoi repartait et ceux à qui de bonnes choses avaient été annoncées demeuraient sur place, faisant de la main quelques signes d'adieu. Aucun membre de l'équipage n'avait voulu rester pour le suivi de ceux qui avaient accepté Jésus-Christ comme leur Seigneur et sauveur. Ils préféraient la chaleur et l'ambiance du bus. Ils reviendront avaient-ils promis en partant.

Cependant, certains passagers, ceux du fond, prêtaient semble-t-il, plus d'attention à la route et à la circulation qu'à ce qui se passait dans le bus. Ils avaient bien écouté et compris les exhortations et les conseils que leur prodiguaient les conducteurs du véhicule comme faites ceci ou cela ne faites pas ceci ou cela et sur l'importance de la vérité de la parole de Dieu. Ils observaient la conduite elle-même et finissaient par se rendre compte que la signalisation n'était pas tout à fait respectée et parfois même bafouée. De plus, les véhicules qui les croisaient ou les suivaient manifestaient leurs interrogations par des appels de phares semblant dire : « Mais comment roulent-ils? » En fait, ces passagers ne se sentaient pas en sécurité et parlaient entre-eux de ces petites erreurs de conduite car ils craignaient de mal finir leur voyage dans un accident. De plus, leurs discussions entraînaient la réprobation de ceux qui étaient devant et, petit à petit, ils se retrouvaient au fond de l'autocar où personne ne leur parlait plus malgré l'étendard brandi de l'amour des uns pour les autres et d'une fraternité affichée.

Alors, à l'approche d'un village, ces derniers demandèrent un arrêt en appuyant sur le bouton ad-hoc et ils descendirent, ignorés comme s'ils n'avaient jamais partagé un brin de route avec ceux qui étaient restés à l'intérieur. Et les bus repartirent, les laissant sur place : eux, les regardèrent s'éloigner vers leur destin. Les non-partants se retrouvèrent ensemble au bord de la route, issus d'autres bus, qui eux aussi et pour les mêmes raisons, avaient abandonné leur moyen de sauvetage "spirituel". Pour les autres passagers, ceux qui avaient renoncé à poursuivre le voyage avaient perdu la foi. Une fois dehors, ils s'observèrent d'abord en chiens de faïence puis, les plus hardis ou peut-être les plus enclins à la fraternité, s'approchèrent et les questions fusèrent entre-eux : "De qui êtes -vous? De Paul, de Céphas, d'Apollos? » Référence à 1 Corinthiens 3 : 3 à 5) Ils répondirent : « Non, ça c'était avant. Maintenant nous sommes de Christ ! » S'étant mis tous d'accord, ils avancèrent ensemble d'un même pas, allant annoncer la Bonne Nouvelle et baptisant ceux qui les rejoignaient au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit, aidant ceux de leurs frères qui étaient dans la difficulté ou dans l'indigence, les aimant comme Christ les avait aimés parce qu'ils avaient été appelés "hors de".

De tous ces autocars, combien achèveront la course au sens où l'entendait Paul? « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi ! »(2 Timothée 4 : 7)

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, dite à La Colombe.

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Du luxe...

8 Octobre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Société

Bonjour,

non ! ce n'est pas du luxe ! tout notre quotidien d'européens nous paraît normal, cela nous est même dû, pensent certains. Pour nous, ce n'est pas du luxe !

- Des routes asphaltées; des trottoirs où les piétons se sentent en sécurité; des passages protégés pour traverser les rues; des villes et jusqu'aux moindres villages éclairés la nuit; poubelles et ordures ménagères ramassées régulièrement et à date fixée d'avance; des transports en commun propres et réguliers; des commerces achalandés avec le nécessaire et le superflu où se nourrir à peu de frais est possible; des hôpitaux propres à l'hygiène rigoureuse où les patients sont soignés parfois dans des opérations complexes; où la sécurité sociale est vraiment une sécurité faite au bénéfice de la sociéte et notamment des plus démunis.

Non ! tout cela n'est pas du luxe, même si les prédateurs sont toujours aux aguets, bridés par la justice.

Et pourtant? Si nous voulons bien considérer le monde qui nous entoure, le Sud du nôtre, à quelques encablures de nos rivages où les chaussées sont pleines de trous, où les piétons risquent leurs vies, même sur les trottoirs bien souvent défoncés; où avant de traverser une rue il faut calculer la vitesse des véhicules roulant dans les deux sens pour atteindre, essoufflé, l'autre bord; où, dès que le soleil est couché, la nuit noire gagne les quartiers et s'épaissit dans les villages; où les ordures ménagères jonchent les rues, avec leurs odeurs et la vermine avec, quelquefois, des habitants recherchant quelque nourriture encore consommable; ou, à cause des prix inaccessibles des denrées dans les magasins, tout est divisé en portions dérisoires, peu chères, mais insuffisantes, que ce soit pour se laver ou pour se nourrir; où les transports en commun, quand ils existent, sont sales, mal entretenus, cabossés, sans vitrages et où s'entassent des passagers en nombre dépassant toute mesure de sécurité; où les pharmaciens gagnent de l'or et où les hôpitaux sont dans un tel état de crasse et d'abandon que, même si nous y entrions en bonne santé, nous ne serions pas sûrs d'en sortir vivants; où la population mange, il s'agit bien de manger, ni de dîner ni de déjeûner, en alternance dans les familles, parents un jour, enfants un autre.

Les seules familles qui prospèrent, ce sont celles des prédateurs de tout pelage qui accaparent les richesses sans travailler mais en exploitant les autres, en vivant de rentes prélevées sur les ressources de tout le peuple, sur les transports, les constructions, les dessous de table sur les marchés sensés améliorer la vie des citoyens. Ces derniers, démunis et sans espérance, se jettent alors dans les griffes d'autres prédateurs, maîtres en manipulations religieuses, toutes dénominations confondues proposant, contre leurs maigres ressources et quelques dollars échangés au marché noir, de leur vendre une part de la vie éternelle dont ils se croient propriétaires. Tout ce monde s'entend à merveille et se repaît de la misère qui l'entoure. Tous, politiciens, religieux, hommes d'affaires véreux ont eu vocation à devenir des bergers de leurs administrés, de leurs employés et de leur peuple. Que font-ils de ceux que l'Eternel leur a confiés? Malheur aux bergers qui se repaissent eux-mêmes ! "C'est pourquoi, bergers, écoutez la parole de l'Eternel ! Je suis vivant - oracle du Seigneur, l'Eternel -; parce que mes brebis sont au pillage et parce que mes brebis sont devenues la proie de tous les animaux (les prédateurs) de la campagne, faute de berger, parce que mes bergers ne prenaient aucun soin de mes brebis, parce que les bergers se repaissaient eux-mêmes et ne faisaient pas paître mes brebis, à cause de cela, bergers, écoutez la parole de l'Eternel ! (Ezéchiel 34 : 8-9)

Tous ont cependant reçu des capacités de bergers pour s'occuper de leurs familles, de leurs administrés, de leurs concitoyens, de leurs employés, de leurs brebis. Ils ont des mentalités de chefs de meutes, prélevant, pour leur propre compte ce qui ne leur est pas dû, vivant grassement sur leur dos et ne laissant même pas ce qui pourrait être repris de leurs déchets. Ils vivent comme des boucs, ne laissant derrière eux que poussière et désert. Savent-ils où ils se retrouveront quand le temps sera venu de rendre des comptes? Ils finiront à la gauche du Père, avec les autres boucs." Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs, et il mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez vous qui êtes bénis de mon Père; recevez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde...Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges." (Matthieu 25 : 32 à 34 et 41)En attendant, leurs peuples meurent ou émigrent pour tenter de survivre. Mais pour aller où? Vers ces lieux si propres où personne ne veut les accueillir? Où vont-ils? Là où, dans l'abondance, il n'y a rien à partager? Pour finir humiliés, avant d'atteindre leur but, noyés dans les mers, congelés dans les trains d'atterrissage des avions ou écrasés par des trains. Les hommes forts, du Nord comme ceux du Sud, ont bien du souci à se faire !

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, dite à le Colombe.

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