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Une sentinelle à la brèche.

Du radicalisme chrétien...

23 Novembre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Religion

Bonjour,

nous entendons parler, à travers l'ensemble des médias, de radicaux et d'extrémistes en soulignant les méfaits des attitudes extrêmes qui poussent certaines personnes à commettre des attentats contre des civils innocents ou en assassiner d'autres au nom de leur dieu. L'ensemble des services des Etats recherchent, dans ce terreau, les responsables de telles actions si cruelles, injustifiables car il s'agit de crimes contre l'homme, dans son acception universelle. Cependant, comment, sur des terres supposées pacifiques et démocratiques, de telles idées de vengeance par le meurtre ou les assassinats ou même l'intoxication par des drogues diverses érigées en moyens de destruction, comment donc ces idées ont-elles pu prendre naissance et se développer? L'innocence de chacun étant proclamée, nous sommes désorientés. N'y a-t-il pas eu de notre part collective un phénomène de rejet? "Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent." (Matthieu 5: 43-44)

Pour moi, compte tenu de l'état de notre pays, j'en arrive à la même conclusion : un manque d'amour des uns pour les autres, un manque de respect des uns pour les autres, tous prêts à gagner plus sur le dos des autres, de l'Etat, des employeurs même jusque sur celui des services communautaires censés nous rendre service. Un panier de crabes ou chaque individu veut son poste au dessus des autres, en leur marchant dessus, non seulement pour être plus à l'aise, ce qui serait louable, mais pour exercer sur les autres le pouvoir qu'ils ont subi. Ceci étant dit pour ceux qui ne croient pas, voyons le comportement de ceux qui croient dans un pays qui se dit encore, mais de moins en moins fortement, d'une voix presque inaudible, judéo-chrétien. Il s'agit en fait d'une nébuleuse de satellites qui croient au même Dieu, dans des conceptions diverses et variées, parfois naviguant sur des paraboles tournant autour du même point fixe qui ne change pas d'un "iota" de toute éternité mais à des distances différentes, certaines très éloignées. Cependant, certains sont de véritables mastodontes, bien hiérarchisés et organisés, sûrs que leur foi n'est pas en crise. Enfin, le croient-ils! Laissons-les croire! (Matthieu 22 : 37 à 40)

Qu'en est-il? Nous sommes hélas confrontés, dans certains milieux dits plus chrétiens que les autres, au même problème : le manque d'amour des uns pour les autres à l'intérieur comme pour ceux de l'extérieur de nos cercles. "Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres." (Jean 13:34)Car ils sont cernés par les "païens"! Il faut constater qu'à l'intérieur de chaque cercle tout paraît lisse, policé. Tous proclament et chantent leur amour pour Dieu d'abord, pour les autres ensuite. Là, nous sommes dans les clous, comme on dit. Mais là où cela se complique c'est dans le partage, la communion fraternelle : ils ne restent que des mots dans des situations où chacun ne pense qu'à manger sa part, d'autant plus grosse qu'elle est gratuite; à faire preuve d'agitation fébrile pour accéder aux marches du pouvoir ou pour s'en approcher, quitte à écraser quelque innocent qui croit que ses mérites spirituels vont le lui permettre. Un panier de crabes où les aspirations sont les mêmes que celles citées plus haut, qui grouillent dans un bruissement de pattes et de pinces. Les pinces, pour la médisance ou la calomnie qu'on habille de la progression dans l'édification des saints en ajoutant : c'est la vérité. Sauf que, parler d'une mauvaise action ou paroles vraies de l'un à quelqu'un d'autre, hors de la présence du premier, c'est de la médisance et de l'iniquité, car celui qui est concerné ne peut pas se défendre. Dans ce cas, c'est de la délation. L'amour ne fonctionne pas sans la justice. Encore une fois, la connaissance des écritures sans la connaissance de Dieu ne sert à rien. Ce sont les deux jambes qui nous permettent d'avancer dans la foi.

En fait, ce sont des stratégies d'élimination des concurrents ou supposés tels, d'empêchements, va-t-on dire. Stratégies qui nourrissent le pouvoir qui doit tout savoir sur ses brebis pour apprécier si elles sont sauvables. Si certaines sont trop faibles pour suivre le troupeau, il attendra qu'elles s'en écartent d'elles-mêmes. A toute question sur la disparition, la réponse sera : elles ont perdu la foi ou encore, ils étaient dans la sorcellerie. Un autre phénomène constaté, c'est que les cercles du pouvoir sont blanchis de toute exaction qui restera secrète aussi longtemps que possible, surtout ceux qui sont couverts par la cape du berger : il y en a : cela va de la vision de films interdits, à la prévarication ou à un comportement indigne d'un responsable. C'est terrible de le savoir et de voir tout ce monde louer le Seigneur. Et Lui, là haut, qui pardonne tout, voit l'état de son église et pleure. Ce n'est pas de celle-là qu'il veut comme épouse sans rides et sans taches (Epître aux Ephésiens 5:27). Dans ces conditions, grande est la responsabilité des bergers qui ferment les yeux, grande est la responsabilité de ces conducteurs qui ne voient pas que le troupeau que Dieu leur a confié est malmené, taxé, tondu, croyant que c'est cela la vie chrétienne. Jésus est-il venu pour rien? Paul a-t-il donné tous ces enseignements pour rien? Je ne le crois pas, mais quel désastre! et souvenons-nous que Dieu a l'habitude de travailler avec un reste, parfois dix justes. Ce fut la négociation d'Abraham avec Dieu pour éviter la destruction de Sodome et de Gomorrhe. Il n'y avait même pas dix justes! (Genèse 18 : 32) Car les chemins pastoraux sont jonchés de cadavres de brebis abandonnées.

"Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance, l'amour; mais la plus grande, c'est l'amour." (Première épître aux Corinthiens 13 : 13)

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée et repentons-nous avant qu'il ne soit trop tard!

NDLR : les versets signalés sont extraits de la bible Louis Segond dite à la Colombe.

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Nous y sommes...

14 Novembre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Société

Bonjour

ce qui était annoncé est arrivé. Maintenant nous allons avoir , en boucle, pour "informer", les images et les récits les plus atroces égrenés avec, au milieu des mots et des images, des publicités pour tel ou tel produit, histoire de faire rentrer quelque monnaie. Les mots : carnage, implacables, yeux vides mais fous en même temps, horreur, attaque sans précédent, inédit, grande ampleur tout un vocabulaire, pauvre qui n'explique rien mais qui est censé faire naître l'émotion ou faire peur ou montrer que l'homme fort est aux manettes et qu'on va voir ce qu'on va voir. Ce n'est pas mauvais mais, au delà de la compassion juste et nécessaire pour les victimes et leurs familles, les plans qui n'ont rien à voir se dessinent. "Là, on tient quelque chose ...allez-y!" Les survivants sont harcelés de questions pour que nous puissions imaginer ce que leurs yeux ont vu. Pendant ce temps, toute une série de stratèges vont expliquer ce qu'il faut faire, comment déjouer les plans des terroristes, quels dispositifs mettre en place et même de déclarer qu'eux, s'ils avaient été au pouvoir, n'auraient pas fait comme ça en expliquant quels moyens ils auraient mis en oeuvre. Et toutes les cinq minutes on va rappeler le nombre de morts, les lieux, les dispositifs. En conclusion : " Il faut une réponse forte et amplifier nos bombardements. " Ces derniers ne parviendront pas à tuer ni les mouches ni les moustiques.

L'homme fort découvre depuis peu l'intensification annoncée d'une immigration d'hommes et de femmes malheureux, blessés dans leurs corps et leurs esprits par la barbarie dans leurs propres pays et par le mépris dans les nôtres où ils sont filtrés, parqués, entassés comme des bêtes. Les frontières débordent, les dispositifs dissuasifs n'y suffiront pas. Dans tout ce déferlement se sont glissés les porteurs du Mal, ce qui était prévu depuis des mois. Ce ne sont pas des vieillards qui arrivent mais des survivants d'épreuves que peu d'entre nous auraient pu subir sans y périr. Ce sont des jeunes gens vigoureux, affaiblis, mais en pleine santé, qui conçoivent des stratégies de survie pendant que l'homme fort se ramollit dans son confort, son droit et sa démocratie. Depuis des mois ils campent sur les plages et scrutent les rivages du "bonheur" : l'Europe, pendant que cette dernière tente de concevoir des plans d'une défense illusoire, échouée comme un bateau ivre sur les rivages de la Méditerranée. Nous n'avons pas respecté les droits de l'immigrant, nous ne l'avons pas traité parmi nous comme un autochtone au milieu de nous, nous ne l'avons pas aimé comme nous-mêmes. (Lévitique 19 : 33-34)

Nous sommes en effet au bord de la grande tribulation et nous subissons les conséquences de notre égoïsme, de notre orgueil et de notre manque d'amour. L'homme fort craint les violences sur sa propre chair bien plus que le Mal car l'aspect spirituel lui est étranger : car il s'agit bien d'un combat spirituel, que personne ne nous trompe. Nos solutions ne sont pas celles de Dieu et il attend, à cause des justes et avec patience, qu'on revienne à lui. Encore une fois, Jésus nous donne le remède : "Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent." (Matthieu 5 : 43 - 44) Nous y sommes. Allons-nous accéder par la lumière à un univers d'amour partagé ou allons-nous laisser la haine nous envahir à cause de notre orgueil? Nous sommes au pied du mur.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond dite à la Colombe.

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Du radicalisme à l'extrémisme...

12 Novembre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Religion

Bonjour,

la connaissance de la bible n'induit pas forcément la connaissance de Dieu. Ce sont pourtant les deux jambes qui permettent d'avancer sur le chemin de la vie et de la vérité, sans boîter. Ce qui arrive malheureusement à plus d'un entre nous. En effet, certains ont une mémoire extraordinaire, renforcée par les techniques d'apprentissages qu'on trouve dans les ouvrages un tant soit peu sérieux : pour mémoriser un verset ou un chapitre, il faut faire ceci ou cela. De fins connaisseurs des écritures, nous nous affranchissons en fait de la Parole de Dieu, pour devenir, bien souvent, de fins manipulateurs. Je pense toujours aux rois mages venus adorer le Roi des juifs et qui cherchaient le lieu où il était né. Interrogés, les principaux sacrificateurs répondirent immédiatement en citant les écritures : à Bethlehem (Michée 5 : 1) Connaissant les Ecritures et leur valeur, ont-ils cru? Sont-ils allés, eux aussi, adorer le Seigneur? Non ! Parce qu'ils ne connaissaient pas Dieu.

Or, ce qui importe, c'est de vivre la parole de Dieu et pour cela, il faut les deux jambes précitées pour éviter de tordre un verset ou l'autre pour satisfaire sa propre convoitise ou entrer dans les compromis. Ce qui est impossible à qui connaît Dieu et son fonctionnement. Il ne peut donner sa pensée durant des millénaires et, tout à coup, changer les instructions ou les recommandations qu'il a prescrites aux hommes. Nous le répétons comme des perroquets, nous le chantons même : "Il est le même, hier, aujourd'hui et éternellement". (Hébreux 13 : 8) Malgré cette affirmation, nous nous entêtons à vouloir le faire bouger de ses lignes. C'est l'apanage de nombreux interprètes de toutes dénominations qui n'hésitent même pas à se contredire les uns les autres. Prenons quelques exemples : "Les choses anciennes sont passées, voici, toutes choses sont devenues nouvelles."(2 Corinthiens 5 : 17) Certains disent que tout ce qui s'est passé avant est effacé, mais de quel côté de la croix : chair et âme ou esprit? Savons-nous que tout bébé naît avec son corps son âme et déjà l'esprit? Savons-nous qu'il ne s'agit que de choses spirituelles, que le Saint-Esprit, en un clin d'oeil, efface toutes les souillures passées, les croyances anciennes qui font"le vieil homme" pour s'épanouir en nous, après une repentance qui engage notre avenir avec Lui et notre passage par l'eau du baptême, Nous sommes devenus une nouvelle créature spirituelle, renouvelée chaque jour par la puissance du Saint-Esprit. Or, bien souvent, il nous est expliqué que le passé, quoi que nous ayions fait, est aboli.

Ni l'âme ni la chair ne sont concernées par cette transformation : nous sommes nés de nouveau! Un barrage puissant empêche notre chair et notre âme d'envahir notre esprit : c'est la croix. Dans notre âme il y a des sentiments, des émotions, pas dans notre esprit. Si nous éprouvons des émotions au cours d'une réunion, cherchons l'erreur ! "Quelle futilité de penser que nous pourrons persuader les gens d'accepter le christianisme, de croire au Seigneur Jésus et de devenir chrétiens par de belles pensées, de beaux raisonnements, une atmosphère chaleureuse, de l'émotion, de la musique, des larmes et des arguments. Le facteur primordial dans la conversion est la lumière de Dieu, la lumière que le Saint-Esprit répand. Car le besoin fondamental du pécheur est de voir sa propre condition, ainsi que la gloire du Seigneur Jésus. Les larmes, les remords, le zèle et les sentiments sublimes, tout cela ne lui sert à rien."( 1) C'est pourquoi nos contrats passés devant Lui ne sont pas concernés ni ceux de notre banquier d'ailleurs. Allons dire à ce dernier : mon baptême a effacé mes dettes. Le banquier nous rira au nez. Pourquoi? Parce que les sujets ne sont pas traités au fond. Nous restons dans la distraction. En fait, la parole de Dieu passe pour l'essentiel en une sorte de catalogue de recommandations et d'investissements personnels pour l'oeuvre de Dieu.

Nous pouvons toujours croire que nous sommes les seuls à inventer ces phrases, dans le sens ou inventer, c'est comme ce verbe l'indique, attraper dans le vent et le vent, on ne sait d'où il vient ni ou il va, et le vent c'est l'esprit et l'esprit c'est le souffle, depuis notre premier souffle. "Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit : mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l'Esprit." (Jean 3 : 8) Ne boîtons plus ! A la connaissance des écritures ajoutons la connaissance de Dieu par sa lumière.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

1 - Watchman Nee in : La connaissance spirituelle. Edition Vida

Les citations sont extraites de la bible Louis Segond dite à la Colombe.

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