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Une sentinelle à la brèche.

De l'errance (suite)

29 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Société

Bonjour,

les nouvelles des informations quotidiennes renferment des pépites tellement extraordinaires que, si elles étaient d'or, elles suffiraient à nous faire vivre sans aucun souci. Elles confirment ce qui était évoqué précédemment. : L'homme incapable de distinguer sa droite de sa gauche" tant il erre dans le magma des décisions incohérentes, contradictoires voire hypocrites. On invoque une baisse des taxes qui n'arrive pas et on découvre, au détour d'une phrase une nouvelle augmentation d'une autre sur l'hôtellerie. On annonce l'abandon de l"ABCD" sur l'égalité des sexes enseignée à l'école, mais on déclare que ce n'est que l'expérimentation qui est abandonnée parce qu'elle sera généralisée à la prochaine rentrée scolaire. Ah!

Comment stopper la montée du chômage? Par l'organisme spécialisé dans ce domaine? Nenni! Par la baisse des taxes ou des impôts? Que nenni! En encourageant les recrutements? Vous n'y êtes pas encore! La solution vient d'être trouvée grâce à un essai de recherche d'emploi pour les prisonniers libérables suivant des formations. C'est fort bien. La proposition qui pointe, par ailleurs formulée par un journaliste sûrement moqueur, c'est de mettre tous les chômeurs en prison pour qu'ils retrouvent du travail. Y auriez-vous pensé? Un gros P.V. si on est chômeur de longue durée ou un chômeur sénior, les plus difficiles à caser, et hop, en prison pour une formation et une promesse d'emploi à la sortie.

En fait c'est tout le pays qui se retrouve en prison depuis quelque temps, à l'affût de promesses qui n'engagent que ceux qui les écoutent ou de décisions qui tendent, à cause de leur manque de connaissance, à ignorer l'auteur de la Création. Le fait religieux a détruit le spirituel. Ce peuple finit par être incapable de distinguer sa droite de sa gauche. Qu'il ne pousse pas les extrêmes car la situation sera pire ! Quand les fondements sont renversés, que peut faire le juste? D'un côté, l'instabilité et l'incertitude, de l'autre la paix et la sérénité.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée

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De l'errance

28 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Société

Bonjour,

Ce peuple ne sait plus distinguer sa droite de sa gauche malgré tous les moyens dont il dispose, tous les biens qu'il a acquis, tous les droits qu'il a conquis. Sa prospérité ne lui sert de rien. Il erre sans but, ne sachant plus à qui se donner. Le droit crée l'injustice et, selon à qui il s'adresse, détourne la loi; l'égoïsme envahit toutes les actions civiles et même quand il s'agit d'améliorer le sort du citoyen, les "serviteurs" se servent les premiers. Partout, à la ville comme à la campagne, on ne parle que d'argent devenu le critère principal de toute action, de toute création : "Combien cela va-t-il me rapporter?" Le calcul est permanent, dans les jeux du cirque, en politique, dans le commerce de la mort comme dans celui de la naissance. Le confort de la prospérité amollit et rend aveugle.

La GPA (Gestation pour autrui) est attendue par les laboratoires, par les agences de location du corps humain déjà en place et déjà actives à travers la mondialisation. La marchandisation du corps est en marche, un business fondé sur la détresse des femmes, de celles qui ne peuvent avoir d'enfants comme de celles qui le portent, pour quelques dollars, en attendant qu'on le leur enlève dès qu'il paraît. S'intéresse-t-on à la femme, généralement pauvre et quelle que soit sa nationalité, qui se sépare de l'enfant qu'elle a porté? C'est un CDD : quand le contrat arrive à terme, on met fin à la prestation. Mais le droit détourne la loi.

Ce qui se profile derrière ce progrès technique, qui pourrait faire le bonheur de couples stériles, c'est la procréation médicalement assistée où, une fois encore, la loi est contournée, au profit de femmes vivant entre elles, pacsées ou" mariées pour tous". Une femme aura toujours un désir d'enfant mais ce désir devient alors égoïste quand on refuse de passer par ce qui paraît naturel. N'allons pas plus loin pour l'instant. L'hypocrisie, c'est de laisser les instances internationales légiférer, ce qui permettra de déclarer, croyant ainsi duper les opposants : "Ce n'est pas nous qui avons décidé cette autorisation!"

La mort et ses pompes funèbres inscrites en bourse, doivent être rentabilisées. Encore l'argent, la performance : on étale ses richesses dans une situation sans avenir! Les cercueils en bois précieux, ornés d'un crucifix (on ne sait jamais) devenant un passeport pour l'au-delà et de poignées en bronze, seront bientôt, n'en doutons pas, branchés et connectés. Des cercueils geek! Cela fera la joie de tous ceux qui consultent et qui prient les morts. "Ce vingt et unième siècle sera spirituel ou ne sera pas!" Cette citation a fait florès, quoiqu'on n'en connaisse pas l'auteur. Si cette errance devait durer quarante ans, il leur faut se dépêcher, il n'en reste que vingt six. Surtout ne confondons pas spirituel et religion.

"A qui irions-nous, Tu as les paroles de la vie éternelle?" Pourquoi rejeter un si grand amour totalement gratuit?

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée.

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Des morts...

27 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Société

Bonjour,

quand on est mort, on est mort : "on ne meurt qu'une fois et on est jugé immédiatement". Nulle part, en tout cas dans la bible, il n'est fait référence à une salle d'attente où nous resterions installés, attendant et redoutant parfois le jugement. Nous prêtons nos sentiments d'humains à nos morts, leur conférant des pouvoirs et notamment ceux de nous aider dans notre vie. On ne les trouble pas, on leur apporte des fleurs, on va nettoyer leur petit "appart", on parle avec eux, on s'en fait même des conseillers pour résoudre les difficultés du moment. Bien souvent mieux traités que du temps de leur vie. Ne croyez pas que cette attitude ne concerne que les simples d'esprit.

Certains morts, dans le système mondialisé, font l'objet de prières au cours desquelles il leur est demandé d'intercéder pour les vivants. Sans compter l'exploitation des reliques. Ceci est un autre sujet. On en arrive parfois à reconstituer une famille d'outre tombe en rapatriant les "cendres" et en serrant les ancêtres au même endroit qu'on s'est choisi d'avance en souhaitant devenir, quand l'heure sera venue, un compagnon de voyage. Est-ce l'instinct grégaire d'outre tombe? C'est en tout cas devenu l'objet d'un commerce florissant parce que le sentiment de la mort est écrasant et que devant l'inconnu, l'homme cherche à se rassurer et à se positionner, à faire son deuil, expression à la mode : même la vengeance, par voie de justice, y contribue dit-on.

Cela ne veut pas insinuer que ce souci de rapatriement est mauvais. Pas du tout. La question de son utilité se pose car si nous comptons sur le retour des morts dans leur pays pour rassurer les vivants c'est qu'il ne leur reste aucun espoir, plus rien pour être sauvés. "Laissons les morts enterrer leurs morts" et concentrons-nous sur le seul chemin qui peut nous faire traverser les épreuves : celui de la vérité et de la vie.

Bonne journée

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De la proclamation

21 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Société

Bonjour,

"comme vous êtes fainéants, mal-fagottés! On n'a même pas envie de vous donner un centime. D'abord, est-ce que vous êtes d'ici? D'où venez-vous?Au lieu de rester là, plantés à ne rien faire et à demander l'aumône, allez travailler!" Seigneur! On ne peut rien tirer de ces gens-là! Regardez-moi, j'aide les pauvres (ceux que je connais bien), je donne pour les restos du coeur, le secours catholique, le secours populaire. je travaille même pour les autres, pour rendre le pays habitable!"

Réflexions, questions pleuvent parfois directement parfois indirectement, entre nous. A quelle catégorie appartenons-nous dans ces occasions? A ceux qui plastronnent et qui lancent quelques pièces en donnant des leçons ou à ceux qui donnent ce qu'ils peuvent donner en regardant dans les yeux et en prononçant quelques paroles de réconfort. A ceux qui critiquent sans conseiller?

Bien souvent nous nous sentons forts, suffisamment pour écraser les faibles par nos sarcasmes ou notre mépris, même quand on n'a rien dit, la pensée suffit. L'orgueil à cause de nos oeuvres que nous jugeons si parfaites,- étant juges et parties nous nous servons nous-mêmes-, si nous n'y prenons pas garde, risque de nous étouffer.

Il n'est pas bon de proclamer notre bonté mais au contraire de faire en sorte, sans sonner de la trompette, "que notre main gauche ne sache pas ce que fait notre main droite". C'est au contraire, dans la faiblesse que nous pouvons nous sentir forts.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée

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Les bonnes nouvelles...

19 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Actualité

Bonjour,

ce matin, sur les ondes radiophoniques, les bonnes nouvelles étaient nombreuses. Une haute personnalité les annonçait, en chapelet presque en litanie, à des millions d'auditeurs :

-moins d'énergie fossile et moins d'achats pétroliers;

-plus d'énergies renouvelables donc plus d'emplois, et la garantie, en 2030, que l'air serait plus respirable parce que moins pollué. Comme si la décision concernant soixante six millions d'habitants allait changer l'air des huit milliards restants;

-un crédit d'impôt simplifié pour ceux qui amélioreraient l'isolation de leur habitat et même une aide au financement de ces travaux;

-donc plus d'emplois dans le secteur de la rénovation;

- les tarifs d'EDF n'augmenteront pas au premier août.

La victoire de la France contre le Honduras n'a pas été évoquée, elle avait déjà fait l'objet de bonnes nouvelles.

Mais déjà pointent les peurs, les incertitudes des prochains matchs, déjà ceux qui ne vivront plus en 2030 s'interrogent sur l'efficacité de toutes ces bonnes nouvelles. les survivants sont déjà habités par le crainte que toutes ces améliorations ne se produisent pas en temps voulu et s'inquiètent pour leurs enfants. Déjà, l'Espagne partie bannière au vent en sa qualité d'ex-championne du monde, fait le deuil du "mondial".

En fait, ces bonnes nouvelles n'apportent aucune certitude ni de réalisation ni de bonheur et n'en rendent l'avenir que plus aléatoire. Vanité des vanités, tout est vanité.

La bonne nouvelle c'eût été d'annoncer "Celui qui est le chemin, la vérité et la vie".

Les certitudes sont là et nulle part ailleurs! Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée

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Philosopher au bac

16 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Actualité

Bonjour,

les sujets de philosophie au baccalauréat sont d'une actualité redoutable : la liberté, le bonheur, la vérité. Loin de moi l'idée d'en faire une dissertation. Ce n'est pas le lieu. Il ne s'agit ici que d'un simple éclairage!

Comment leur donner un sens, comment découvrir les enchaînements pour, qu'ensemble, ils portent de vraies valeurs, en dehors des poncifs généralement servis et pour que nous nous sentions bien dans notre propre pays. Quelle en est la source?

D'abord, plaçons-les dans le bon ordre : la vérité, la liberté, le bonheur...

C'est en effet de la vérité que vont découler, dépendre même les autres concepts. Rester dans le vrai, dire la vérité, pratiquer la vérité dans sa vie quotidienne est le fondement de toute vie sereine.

Nous savons bien, dans notre for intérieur, que, lorsque nous mentons ou tout simplement nous escamotons la vérité, il y a au fond de nous-mêmes comme un petit pincement qui nous gêne, qui nous met mal à l'aise soit devant notre interlocuteur soit devant notre propre miroir. Quand cet effet ne se fait plus sentir, c'est que notre coeur s'est endurci et que le mensonge devient notre règle de vie. Alors, la dérive commence. Même dans notre entourage cela finit par transparaître. La perception des autres se modifie et la confiance disparaît. On ne se confie pas à un menteur déclaré. Car le mensonge est la pire des maladies de l'esprit. Le mensonge est notre plus grand accusateur.

Depuis des siècles la vérité a été humiliée, malaxée, torturée pour la faire entrer dans le moule de la compromission, de l'arrangement ou de la satisfaction personnelle et même assassinée. Combien de définitions ne lui a-t-on pas trouvées? Ne dit-on pas : Vérité en deçà mensonge au-delà?

Au contraire, quand on dit la vérité, qu'on la pratique chaque jour, on n'éprouve pas ce sentiment de gêne mais au contraire un sentiment de libération, de transparence et donc de droiture. Les hommes droits habiteront le pays... Plus qu'un concept : une règle de vie. La vérité s'oppose au mensonge comme la lumière à ce qui est caché, le blanc au noir où rien ne pousse, la réalité à l'illusion.C'est un choix souverain qui nous est laissé car nous sommes libres de dire la vérité ou de mentir. La vérité source de vie enfin amène au bonheur, cet état où on se sent bien en soi-même. Ce n'est pas autre chose mais c'est tout. Le bonheur n'est pas dans ce que l'on fait mais dans ce que l'on est.

Trouver le chemin, la vérité et la vie...n'est même pas un exploit. Nous l'avons reçu gratuitement !

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée!

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Les grenouilles...

11 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Politique

Bonjour,

il y a longtemps, dans un pays où coulait le lait et le miel, le peuple, lassé de ne pas disposer d'un roi visible comme les autres nations, demanda à avoir un roi qu'ils verraient, qu'ils pourraient honorer, qui régnerait sur eux, qui les dirigerait et qui les jugerait... On sait ce qu'il advint.

De nos jours, un autre pays, lassé des excès de son maître, se mit à rêver d'une plus grande liberté de moeurs, d'un plus grand partage. Il se prépara donc à changer de guide en organisant des associations de groupes, de toutes couleurs, du vert au rouge vif en passant par le rose. Les idées étaient proches quoique les objectifs soient bien différents. Tous rêvaient d'avoir enfin un dirigeant qui les comprendrait et qui redistribuerait les richesses accumulées par les autres en détricotant les lois votées par ces derniers qui les laissaient dans un triste esclavage les poussant à travailler plus pour gagner plus.

Tous se mirent sur la ligne de départ, tous coururent et, par nécessité, un seul gagna. Ce n'était point celui qu'on attendait mais, étant du même bord, ils se dirent qu'il ferait l'affaire. Il n'avait qu'un défaut : celui de décider de ne rien décider dans l'essentiel; en revanche les nouvelles majorités perdirent beaucoup de temps à satisfaire les minorités, à défaire ce qui avait été fait tout en le refaisant après mûre réflexion.

Les grenouilles démoralisées, comme dans la fable de Jean de La Fontaine, qui avaient rêvé d'un roi parfait, se retrouvèrent complètement désemparées, au bord de la dépression, avec un soliveau en guise de chef. Comme sous les tropiques, la dépression engendra des orages où chacun cherchait toujours à s'abriter quitte à tirer la couverture des autres. Un joug auquel on n'est pas habitué crée toujours des démangeaisons. Elles auraient dû se contenter de ce qu'elles avaient.

J'en connais Un dont le joug est aisé et le fardeau léger, pour peu qu'on l'écoute.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende.

Bonne journée.

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De l'amour et du droit...

9 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Actualité

Bonjour,

voilà bien un sentiment incompréhensible qui rapproche les êtres (un homme et une femme). Je ne parle, bien entendu, pas de la relation à laquelle n'échappe aucun animal vivant sur terre. L'étude des combinaisons chimiques de son action étudiées très sérieusement ne concerne finalement que ces derniers et ne saurait en être l'unique définition.

Je veux évoquer ce don totalement gratuit qui nous a été offert, qui n'a aucune valeur commerciale car on ne peut ni l'acheter ni le vendre. C'est cet amour qui fait que chacun est prêt à se sacrifier pour l'autre, qui donne "la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi". Où en sommes-nous par rapport à cette définition? Qui aimons-nous plus que nous-mêmes dans la vie de tous les jours?

Par manque d'amour, le pays se refroidit de plus en plus. Ne cherchons pas les causes de ce refroidissement dans les événements climatiques, le pays cherche des héros à honarer, adorer : ce sont les dieux du stade , en déterre d'autres pour les amener au Panthéon qui, comme son nom l'indique, est le tombeau laïque de tous les dieux dont la République se prévaut. Cela ne signifie pas qu'ils aient été mauvais : ils ont tous été des citoyens remarquables, sans aucun doute. Non, le problème n'est pas là. C'est la volonté de la religion laïque nationale de se débarrasser du Créateur.

En se débarrassant de lui, le peuple se prive de cet amour qui lui fait défaut : entre les générations, entre ceux qui travaillent et ceux qui dirigent, entre ceux qui gênent les autres qui veulent travailler... Les lois votées deviennent un véritable arsenal : le moyen de détruire les uns ou les autres en voulant protéger les uns des autres au gré de l'idéologie dominante sous le prétexte de défendre les uns des autres. Ceux qui tiennent un emploi ne veulent pas le partager, les groupes de pression cherchent à conserver les avantages acquis, quittes, comme dans cette fable de Jean de La Fontaine, à tuer la poule pour avoir les oeufs d'or., en s'adossant aux attendus de quelque contrat de travail tout à fait légal. Au lieu de construire on détruit.

Le droit devient un instrument de la vengeance, pour faire "rendre gorge" ou pour faire son deuil. Il devrait être, au contraire, le moyen de montrer le droit chemin, d'exercer le respect des autres qu'on devrait aimer plus que soi-même, les voies du partage. Ce droit est tellement touffu et tellement retors qu'il faut, pour le débroussailler, une armada d'avocats spécialisés dans les microscopiques fenêtres de la légalité républicaine.

Non seulement ce pays se refroidit mais il meurt.

La recette est pourtant toute simple : pratiquer la vérité dans toutes les circonstances de la vie, aimer son prochain comme soi-même...et bien d'autres choses encore.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée.

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Savoir dire non!

6 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Actualité

Bonjour,

quand nous disons non, nous savons à quoi nous disons non et nous construisons notre identité en marchant dans les pas de ceux qui nous ont précédés.

Quand nous ne savons pas dire non, nous prenons tout ce qui se présente sans aucun discernement. Dans le même temps, sans nous en rendre compte, nous empruntons une voie latérale qui, au fil du temps, nous éloigne imperceptiblement des autres par notre intransigeance. Nous allons devenir impatients, d'abord parce que les choses traînent, puis prendre las affaires en mains car nous estimons que nous sommes les seuls à pouvoir les mener à bien : l'orgueil des irremplaçables s'installe. Certains en arrivent même à proclamer que plus rien ne les arrêtera, que toutes les portes sont ouvertes, convaincus qu'ils sont qu'une puissance céleste les accompagne. Sous les cieux, si de tels mandats sont donnés, ils ne sont jamais clamés à la face du monde par les bénéficiaires. Bien au contraire...

En prenant tout, nous arrivons à un seuil où l'ouvrage atteint de telles proportions que les erreurs d'appréciation surviennent et nous courons alors à l'échec : c'est la démoralisation des irremplaçables dont l'orgueil a été atteint.

Avant d'en arriver à ce point, il eût été préférable de voir les choses avec sagesse et de demander, avec humilité et douceur, une aide pour nos "non" comme pour nos"oui", en fait pour nos choix car "l'humilité précède la gloire"! La responsabilité de celui qui prend tout est engagée. Nos oeuvres témoignent de ce que l'on est.

J'en connais Un qui nous a précédés, qui nous a enseignés et qui marche devant nous comme un bon berger.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée!

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De l'hypocrisie

5 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Humeur

Bonjour,

Dans quel univers vivons-nous? Ce monde est vraiment mauvais! Cacher une grossesse hors mariage peut mener au couvent voire à l'abattoir. O tempora o mores!

Au nom de quoi, de qui, a-t-on enlevé huit ou neuf cents bébés à leurs mamans pour les enterrer aux pieds d'un couvent et dans quelque fosse commune. Leurs mères ne les méritaient-elles pas? Quel courage! Quel dieu peut permettre de telles atrocités en son nom.

Poussant le courage jusqu'au bout, on peut supposer que ces enfants ont bénéficié de quelques gouttes d'eau bénite, à tout hasard...on ne sait jamais. Ce dieu-là a dû être heureux de ce sentiment de reconnaissance manifesté envers lui. Pourquoi n'y ai-je pas pensé immédiatement, mais c'est bien sûr, au vingtième siècle, le Moloch nouveau!

Ces mêmes couvents ont encore servi à bien d'autres choses, notamment à la fin de la dernière guerre. Ils ont beaucoup à se faire pardonner, encore faudrait-il qu'ils se repentissent. Il est vrai que les écritures des uns ne sont pas les écritures des autres. Le principal accusateur a de beaux jours devant lui pour de parfaites actions de nettoyage, sans rémission, sans repentir.

Méfiez-vous : ce qui est enterré peut être déterré ou autrement dit : "Ne les craignez donc point car il n'y a rien de caché qui ne doive être révélé."

Que celui qui a des oreilles entende!

Bonne journée

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