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Une sentinelle à la brèche.

De la rumeur, de la médisance, de la calomnie...

17 Août 2015 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

belle brochette de mots, les mots sont comme des banderilles, ils éprouvent des difficultés à tomber quand ils sont plantés et, mal intentionnés, diffusent leur poison. Les mots sont aussi ce que Dieu a laissé aux hommes pour le louer. Mais aujourd'hui, hélas, le murmure ne participe plus de cet effet, il se faufile entre les hommes comme un serpent, servant l'un comme l'autre de ce qu'il attend, connaissant déjà les faiblesses où frapper. "Il paraît que", "on dit que", "j'ai entendu dire que", sont ses expressions favorites, semant le doute. La gourmandise de ceux qui attendent quelque nouvelle affriolante ou quelque bévue des thuriféraires, se voit sur les yeux qui quémandent les nouvelles détaillées et transparaît dans une lippe qui a du mal à avaler sa salive. Le contact est ainsi établi entre l'émetteur et le récepteur, dans un aparté parfois discret. Il y a aussi ceux qui attendent les nouvelles du "il paraît", sans bouger, sans les demander, comme une nourriture propice au développement de leur ego : l'espérance de connaître les points faibles, non pour soutenir ou reconstruire mais pour désagréger sans bruit et sans fumée, dans l'opacité. Il faut avoir un sacré caractère pour résister dans un tel environnement : c'est un don. S'il est un conseil utile c'est celui de "ne pas prendre à coeur toutes les paroles qu'on dit de peur d'entendre une malédiction de son propre serviteur".(Ecclésiaste 7:21)

Le chemin vers la médisance ou la calomnie est ainsi tracé. La médisance c'est , par des propos malveillants, dire ce qu'on sait ou qu'on croit savoir de quelqu'un, sans intention de nuire, mais d'informer en révélant des défauts ou des manquements, grossissant le flot des "on dit" ou "on m'a dit" : "Mais c'est la vérité" proclamera le médisant ! Or il serait si simple de le mettre devant ses responsabilités en lui disant de revenir avec la personne concernée ou de se taire. Mais"il paraît que" a la peau dure. Tout cela fait partie des instruments du pouvoir. Nous avons en effet tendance à voir ce qui ne va pas chez les autres au lieu de nous concentrer sur nos propres défauts, ce qui est humain. Cependant, ce qui aggrave cette attitude, c'est d'en faire part à de tierces personnes, soit pour se constituer un groupe d'écoutes maladives soit, suivant l'échelon, pour progresser vers le pouvoir qui s'en repaît. Certains diront : "Je ne comprends pas pourquoi il a fait ça comme ça.. d'autres : "Si j'avais été à sa place je n'aurais pas fait ainsi". Le rôle de l'accusateur est assez diabolique, c'est le cas de le dire, car il demeure toujours dans l'ombre. Il faudrait pour calmer ce jeu destructeur, le confronter à la lumière comme la parole de Dieu nous l'enseigne. Tous, pour justifier leurs bavardages corrosifs tendent, suprême hypocrisie, au perfectionnement des autres alors qu'ils savent bien, au fond d'eux-mêmes, qu'il ne s'agit que de les dénigrer. Malheur à ceux qui se permettent de telles choses car ils se déconsidèrent inéluctablement aux yeux de Dieu. Et conserver une relation fondée sur de telles attitudes ne conduit à rien de bon.

Quant à la calomnie, c'est la pire chose que la langue humaine puisse produire car elle cherche à éliminer en répandant des accusations fausses ou imaginaires contre le frère, la soeur, le collègue voire ceux qui dominent. Personne ne leur échappe. Esope cuisinier et poète, à qui son employeur demandait de lui préparer un mets de choix, lui fit des langues, partie de l'animal qui n'est pas très noble. Il reçut des remontrances et du coup, son maître demanda qu'il lui fit ce qu'il y avait de plus mauvais. Il re-prépara des langues et expliqua que la langue pouvait exprimer le meilleur comme le pire. C'est cette situation qui fait que de nombreux groupes ne fonctionnent que pour eux-mêmes sans se rendre compte qu'ils tournent en rond. "Il en sera comme au temps de Loth. Les gens mangeaient, buvaient, chantaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient, mais le jour où Loth sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel et les fit tous périr."(Luc 17 : 28-29 et suivants). Alors, ce n'est ni dans les murmures, ni dans les médisances ni dans les calomnies que l'homme, quelle que soit sa position dans le groupe, pourra échapper à ce destin, mais seulement dans la purification et la sanctification. Et là, la porte est bien étroite, infranchissable sans cet amour magnifique qui nous a été donné, sans que nous l'ayons mérité.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, dite à la Colombe.

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De la pollution...

7 Août 2015 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

tout en s'inquiétant de beaucoup de choses, l'homme fort progresse ou plutôt glisse vers le néant. Il n'a, en effet, confiance qu'en lui-même, qu'en son intelligence, qu'en sa capacité de réaction face aux dangers de son quotidien. C'est pourquoi il s'acharne à la paix qu'il aura mise en oeuvre et à sa propre sécurité. Il demeure perplexe devant tant de situations mortifères : la pollution, le tabac, les particules fines, la nourriture, la boisson, l'obésité comme l'anorexie, les maladies diverses et variées, les accidents de la route, les migrants etc. La multiplication d'animaux dans des espaces réduits pour accroître la productivité(volaille, bovidés, saumons et autres poissons d'élevage) provoque des maladies combattues grâce à des antibiotiques ou des pesticides extrêmement toxiques, lesquels se retrouvent dans l'alimentation de l'homme, lui-même au sommet de la chaîne alimentaire. En fait, il n'arrive pas à intégrer que depuis la chute de son ancêtre, la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible et que, de ce fait, il est soumis à tous les aléas de la vie terrestre. A cause de cet orgueil démesuré, il cherche tous les moyens propres à surpasser cette fatalité. Le plus terrible dans ce châtiment c'est que, dans le même temps où il veut sauver ses congénères il met toute sa recherche et sa force à en éliminer d'autres. Docteur Hyde d'un côté, mister Jekyll de l'autre. Tel est le paradoxe de l'homme, la frontière entre le bien et le mal est bien ténue surtout quand elle est travestie par l'hypocrisie, la convoitise, la rapacité et l'orgueil.

Il n'y a dans toute cette activité terrestre que l'argent qui compte : lorsqu'il engage des mesures pour un profit, une conséquence survient et aussitôt l'homme fort imagine des contre-mesures pour améliorer le mal qu'il a fait de telle sorte que le profit poursuive son ascension. L'exemple le plus simple est celui de la guerre : en même temps que les engins de destruction, il prépare des hôpitaux de campagne pour soigner, des médicaments et prothèses pour les handicapés et déjà des projets de reconstruction. C'est ce qu'il appelle "gagnant-gagnant"! Et si tout est trop calme au plan financier, il pousse au conflit pour générer des bénéfices. Depuis de nombreuses années, la terre entière pourrait vivre dans l'harmonie, dans l'amour des uns pour les autres. Il n'en est pas ainsi à cause du mauvais départ de l'homme qui a voulu se confier à son intelligence plutôt qu'à son Dieu.

La pollution atteint toutes les activités de l'homme, les mêmes causes causant les mêmes effets. Je veux dire qu'on la retrouve dans la publicité qui envahit la vie quotidienne et pénètre dans les maisons à travers les écrans : télévision, téléphones, ordinateurs où l'on voit la banalisation de scènes sensées porter l'égalité des citoyens mais qui demeurent choquantes pour beaucoup d'entre eux. Dans cet espace, la pornographie a trouvé sa place à un point tel que les jeunes collégiens la retrouvent sur leurs "smartphones" voire dans des films sensés exalter l'amour. Quelle confusion! A chaque "révolution culturelle" ayant notamment pour but la transformation de la société : mariage entre personnes du même sexe, aboutissant à l'homoparentalité et donc à la mise en oeuvre d'une recherche plus pointue, les premiers à applaudir sont les financiers qui n'ont que leurs profits en vue : ventres à louer, bébés à acheter et même à fabriquer. Ce que les progrès de la médecine permettent pour soigner et guérir servent aussi à des expériences contraires à l'éthique. L'homme n'arrive plus à voir un avenir bien compromis par tout ce qui lui arrive. Alors? On ne peut que constater que depuis sa chute il est pollué par le mal.

Je conclurai par Esaïe 5 : 20-21: "Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres, qui changent l'amertume en douceur et la douceur en amertume ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et qui se considèrent intelligents !"

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, dite à La Colombe.

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