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Une sentinelle à la brèche.

actualite

REVENONS AUX FONDAMENTAUX.

24 Mars 2020 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Christianisme, #Actualité, #Actualité chrétienne

 Même avec l’impression d’enfoncer une porte béante, je crois, comme les économistes des nations, que plus rien ne sera comme avant. Cet épisode viral est un bon prétexte de changement de nos habitudes quand on voit l’état de l’Eglise où s’abat un bric à brac apocalyptique dont, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il émane d’éminences patentées qui paraissent n’avoir rien compris à l’affaire mais qui, dans le souci de ne rien laisser perdre, jouent sur la peur des événements à venir pensant ramener dans leurs filets encore plus de clients. Elles ont déjà la réponse : Il nous faut annoncer l’évangile! Du haut de la chaire? Tiens donc? N’est-ce pas le travail des évangélistes? Dans les faits, beaucoup évangélisent  pour leur propre chapelle.

A l’évidence, l’Eglise est dans un drôle d’état De nombreuses assemblées sont devenues des entreprises. Plus les fidèles sont nombreux, plus les recettes grossissent et plus ces gestionnaires spirituels, justifiant leurs charges, éblouissent leurs ouailles : spectacles son et lumières avec sonorisations « hi tech » hyperdéveloppées, projections sur grand écran et diffusion concomitante  sur internet. L’immatériel n’est que du matériel et vient d’en bas, le spirituel vient d’en haut. Les « fidèles » ploient sous l’autorité de leurs conducteurs.Pourtant, « Soumettez-vous les uns aux autres avec humilité, douceur, vous efforçant de vous supporter les uns les autres avec amour. »(Ephésiens) L’inconvénient de tous ces excès de matériel c’est que les pierres vivantes sensées constituer l’épouse de Christ sont de plus en plus rares ce qui a fait dire à Jésus qui le savait déjà : »Quand le fils de l’homme reviendra, trouvera-t-il encore la foi? » En effet, les fidèles s’attachent plus aux hommes et aux techniques qu’à la saine doctrine.

Je ne reste qu’un observateur, je ne revendique rien, je ne suis ni de Paul ni d’Apollos, qu’un journaliste comme disait avec mépris une de ces éminences. Il est arrivé qu’on me reprochât le bric à brac dénoncé en parlant de repentance et d’union dans ces temps difficiles. Pour la repentance, une nécessité, pour l’union , une autre affaire au milieu de toutes ces dénominations construites sous la loi des hommes et qui infestent les pierres vivantes : mennonites, anabaptistes, luthériens, calvinistes, luthériens réformés, adventistes, témoins de Jéhova, églises du Christ, église du plein évangile, pentecôtistes, pour la plupart rassemblées en fédérations puis en conseils nationaux, sans oublier les catholiques qui paraissent être les plus unis, encore que... Le mariage entre personnes du même sexe, la pédophilie, le fossé entre clercs et laïcs...Ceci pour la France.  Il ne m’appartient ni de critiquer ni de juger, c’est un constat. Je ne doute pas qu’à l’origine de tous ces regroupements il y ait eu quelque révélation ou un « réveil ». Tous ont été récupérés et un enseignement qui était mouvement est devenu institution placée sous la loi républicaine. Ils disposent alors de bureaux, de conseils d’administration, de présidents, de secrétaires, de salariés, (pasteurs compris)de comptables et même d’experts comptables selon le volume financier à traiter. Ils doivent rendre des comptes à l’administration. ils en ont fait une religion. Quand tout est si bien organisé, le Saint-Esprit s’en va. C’est pourquoi, quand on arrive dans une ville et qu’on demande où est telle ou telle église, c’est un bâtiment qui est désigné.  

Il est évident que pour gérer un tel ensemble il faut des hommes capables dans un méli-mélo où le matériel et le spirituel sont tellement imbriqués. Et on arrive aux formations dans des facultés théologico-philosophiques ou il y a même des cours de psychologie voire de gestion. Seulement, nombre de ces établissements dispensent des formations qui ressemblent à l’état global de l’Eglise selon les orientations ou les tendances diverses et variées  de chacun des fondateurs. Ces formations sont un véritable investissement financier afin de obtenir le sésame permettant de pratiquer un boulot où la fonction devient un titre. Au lieu de untel pasteur on pourra dire ou écrire pasteur untel adoubé, au vu des diplômes et de ses envies par une fédération ou un conseil national. Il est remarquable de noter que ces « pasteurs » sont mutés comme des fonctionnaires ce qui paraît bien surprenant.

 Il est certain qu’apôtres et docteurs ne courent plus les rues et que les doctrines sont laissées à tout vent. Quand aux évangélistes, ils sont devenus bien rares comme le don de guérison attaché à leur onction. Il est, d’autre part, évident que les écritures se suffisent à elles mêmes et si nous devions considérer un exégète, la palme revient à Paul, l’avorton, qui a reçu directement de Jésus-Christ la révélation de l’Eglise, mystère caché de tout temps.

Effectivement, le tableau est bien sombre et la colère de Dieu ne peut que s’enflammer en attendant la repentance par la sortie de ces voies de traverse, bien larges et si bien sonorisées. C’est pourquoi il paraît nécessaire de revenir aux fondamentaux : les assemblées de quartier pour la proximité ou de village, tous les frères et sœurs se connaissent. La réunion de ces assemblées de temps en temps pour un message doctrinal,  constituant ainsi une église locale qui ne soit ni de Paul ni d’Apollos. Cela n’empêchera ni les Ananias ni les Saphira de s’insinuer parmi les frères et sœurs, mais ils ne pourront pas survivre au milieu des justes. Quant au berger, frère chargé de l’exhortation, son rôle pourrait consister en participation aux réunions, au partage de la Sainte Cène, à l’organisation des baptêmes ou ou encore à visites à des frères et sœurs de la ville pour réconforter et restaurer les plus faibles, comme Paul le faisait déjà. L’épître aux éphésiens est l’épître principale de l’église. On m’opposera sans doute que la société a évolué, cependant les écritures sont de tous les temps et de tous les lieux. Et si nous n’avons pas reçu la foi par grâce, à quoi bon s’acharner. Il ne reste qu’à prier et à la demander avec ferveur et constance. Notre sac de voyage doit être prêt depuis que nous demandons au Seigneur que son règne vienne. Ces pistes n’ont qu’une valeur indicative. Je redoute cependant que lorsque le 19 sera évacué tout redevienne comme avant en attendant le numéro 20. La foi d’aujourd’hui nous fait oublier que Dieu est souverain et que nous devons rechercher sa volonté. Si c’était un jugement, il ne nous resterait qu’à le subir en nous repentant et en nous humiliant, en nous examinant, au fond de nous-mêmes, sans concessions. Il n’y a pas d’autre recette miracle en attendant.(Esaïe 26:20-21)

Cependant, il existe des exceptions et il arrive que le Saint-Eprit nous fasse rencontrer des frères et soeurs d’exception dans l’exhortation, comme des perles rares, que nous aurions bien envie de garder pour nous. Mais ils doivent poursuivre leur route pour que d’autres puissent en bénéficier aussi et grandir spirituellement. Nous ne pouvons que rester dans l’espérance des choses à venir.

N.B. : Inutile de faire de grosses provisions, si la tribulation doit encore durer des mois elles risqueraient de périmer et si le départ est avancé, nous ne pourrions pas les emporter où nous allons. 

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende.

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Les bonnes nouvelles...

19 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Actualité

Bonjour,

ce matin, sur les ondes radiophoniques, les bonnes nouvelles étaient nombreuses. Une haute personnalité les annonçait, en chapelet presque en litanie, à des millions d'auditeurs :

-moins d'énergie fossile et moins d'achats pétroliers;

-plus d'énergies renouvelables donc plus d'emplois, et la garantie, en 2030, que l'air serait plus respirable parce que moins pollué. Comme si la décision concernant soixante six millions d'habitants allait changer l'air des huit milliards restants;

-un crédit d'impôt simplifié pour ceux qui amélioreraient l'isolation de leur habitat et même une aide au financement de ces travaux;

-donc plus d'emplois dans le secteur de la rénovation;

- les tarifs d'EDF n'augmenteront pas au premier août.

La victoire de la France contre le Honduras n'a pas été évoquée, elle avait déjà fait l'objet de bonnes nouvelles.

Mais déjà pointent les peurs, les incertitudes des prochains matchs, déjà ceux qui ne vivront plus en 2030 s'interrogent sur l'efficacité de toutes ces bonnes nouvelles. les survivants sont déjà habités par le crainte que toutes ces améliorations ne se produisent pas en temps voulu et s'inquiètent pour leurs enfants. Déjà, l'Espagne partie bannière au vent en sa qualité d'ex-championne du monde, fait le deuil du "mondial".

En fait, ces bonnes nouvelles n'apportent aucune certitude ni de réalisation ni de bonheur et n'en rendent l'avenir que plus aléatoire. Vanité des vanités, tout est vanité.

La bonne nouvelle c'eût été d'annoncer "Celui qui est le chemin, la vérité et la vie".

Les certitudes sont là et nulle part ailleurs! Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée

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Philosopher au bac

16 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Actualité

Bonjour,

les sujets de philosophie au baccalauréat sont d'une actualité redoutable : la liberté, le bonheur, la vérité. Loin de moi l'idée d'en faire une dissertation. Ce n'est pas le lieu. Il ne s'agit ici que d'un simple éclairage!

Comment leur donner un sens, comment découvrir les enchaînements pour, qu'ensemble, ils portent de vraies valeurs, en dehors des poncifs généralement servis et pour que nous nous sentions bien dans notre propre pays. Quelle en est la source?

D'abord, plaçons-les dans le bon ordre : la vérité, la liberté, le bonheur...

C'est en effet de la vérité que vont découler, dépendre même les autres concepts. Rester dans le vrai, dire la vérité, pratiquer la vérité dans sa vie quotidienne est le fondement de toute vie sereine.

Nous savons bien, dans notre for intérieur, que, lorsque nous mentons ou tout simplement nous escamotons la vérité, il y a au fond de nous-mêmes comme un petit pincement qui nous gêne, qui nous met mal à l'aise soit devant notre interlocuteur soit devant notre propre miroir. Quand cet effet ne se fait plus sentir, c'est que notre coeur s'est endurci et que le mensonge devient notre règle de vie. Alors, la dérive commence. Même dans notre entourage cela finit par transparaître. La perception des autres se modifie et la confiance disparaît. On ne se confie pas à un menteur déclaré. Car le mensonge est la pire des maladies de l'esprit. Le mensonge est notre plus grand accusateur.

Depuis des siècles la vérité a été humiliée, malaxée, torturée pour la faire entrer dans le moule de la compromission, de l'arrangement ou de la satisfaction personnelle et même assassinée. Combien de définitions ne lui a-t-on pas trouvées? Ne dit-on pas : Vérité en deçà mensonge au-delà?

Au contraire, quand on dit la vérité, qu'on la pratique chaque jour, on n'éprouve pas ce sentiment de gêne mais au contraire un sentiment de libération, de transparence et donc de droiture. Les hommes droits habiteront le pays... Plus qu'un concept : une règle de vie. La vérité s'oppose au mensonge comme la lumière à ce qui est caché, le blanc au noir où rien ne pousse, la réalité à l'illusion.C'est un choix souverain qui nous est laissé car nous sommes libres de dire la vérité ou de mentir. La vérité source de vie enfin amène au bonheur, cet état où on se sent bien en soi-même. Ce n'est pas autre chose mais c'est tout. Le bonheur n'est pas dans ce que l'on fait mais dans ce que l'on est.

Trouver le chemin, la vérité et la vie...n'est même pas un exploit. Nous l'avons reçu gratuitement !

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée!

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De l'amour et du droit...

9 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Actualité

Bonjour,

voilà bien un sentiment incompréhensible qui rapproche les êtres (un homme et une femme). Je ne parle, bien entendu, pas de la relation à laquelle n'échappe aucun animal vivant sur terre. L'étude des combinaisons chimiques de son action étudiées très sérieusement ne concerne finalement que ces derniers et ne saurait en être l'unique définition.

Je veux évoquer ce don totalement gratuit qui nous a été offert, qui n'a aucune valeur commerciale car on ne peut ni l'acheter ni le vendre. C'est cet amour qui fait que chacun est prêt à se sacrifier pour l'autre, qui donne "la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi". Où en sommes-nous par rapport à cette définition? Qui aimons-nous plus que nous-mêmes dans la vie de tous les jours?

Par manque d'amour, le pays se refroidit de plus en plus. Ne cherchons pas les causes de ce refroidissement dans les événements climatiques, le pays cherche des héros à honarer, adorer : ce sont les dieux du stade , en déterre d'autres pour les amener au Panthéon qui, comme son nom l'indique, est le tombeau laïque de tous les dieux dont la République se prévaut. Cela ne signifie pas qu'ils aient été mauvais : ils ont tous été des citoyens remarquables, sans aucun doute. Non, le problème n'est pas là. C'est la volonté de la religion laïque nationale de se débarrasser du Créateur.

En se débarrassant de lui, le peuple se prive de cet amour qui lui fait défaut : entre les générations, entre ceux qui travaillent et ceux qui dirigent, entre ceux qui gênent les autres qui veulent travailler... Les lois votées deviennent un véritable arsenal : le moyen de détruire les uns ou les autres en voulant protéger les uns des autres au gré de l'idéologie dominante sous le prétexte de défendre les uns des autres. Ceux qui tiennent un emploi ne veulent pas le partager, les groupes de pression cherchent à conserver les avantages acquis, quittes, comme dans cette fable de Jean de La Fontaine, à tuer la poule pour avoir les oeufs d'or., en s'adossant aux attendus de quelque contrat de travail tout à fait légal. Au lieu de construire on détruit.

Le droit devient un instrument de la vengeance, pour faire "rendre gorge" ou pour faire son deuil. Il devrait être, au contraire, le moyen de montrer le droit chemin, d'exercer le respect des autres qu'on devrait aimer plus que soi-même, les voies du partage. Ce droit est tellement touffu et tellement retors qu'il faut, pour le débroussailler, une armada d'avocats spécialisés dans les microscopiques fenêtres de la légalité républicaine.

Non seulement ce pays se refroidit mais il meurt.

La recette est pourtant toute simple : pratiquer la vérité dans toutes les circonstances de la vie, aimer son prochain comme soi-même...et bien d'autres choses encore.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée.

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Savoir dire non!

6 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Actualité

Bonjour,

quand nous disons non, nous savons à quoi nous disons non et nous construisons notre identité en marchant dans les pas de ceux qui nous ont précédés.

Quand nous ne savons pas dire non, nous prenons tout ce qui se présente sans aucun discernement. Dans le même temps, sans nous en rendre compte, nous empruntons une voie latérale qui, au fil du temps, nous éloigne imperceptiblement des autres par notre intransigeance. Nous allons devenir impatients, d'abord parce que les choses traînent, puis prendre las affaires en mains car nous estimons que nous sommes les seuls à pouvoir les mener à bien : l'orgueil des irremplaçables s'installe. Certains en arrivent même à proclamer que plus rien ne les arrêtera, que toutes les portes sont ouvertes, convaincus qu'ils sont qu'une puissance céleste les accompagne. Sous les cieux, si de tels mandats sont donnés, ils ne sont jamais clamés à la face du monde par les bénéficiaires. Bien au contraire...

En prenant tout, nous arrivons à un seuil où l'ouvrage atteint de telles proportions que les erreurs d'appréciation surviennent et nous courons alors à l'échec : c'est la démoralisation des irremplaçables dont l'orgueil a été atteint.

Avant d'en arriver à ce point, il eût été préférable de voir les choses avec sagesse et de demander, avec humilité et douceur, une aide pour nos "non" comme pour nos"oui", en fait pour nos choix car "l'humilité précède la gloire"! La responsabilité de celui qui prend tout est engagée. Nos oeuvres témoignent de ce que l'on est.

J'en connais Un qui nous a précédés, qui nous a enseignés et qui marche devant nous comme un bon berger.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée!

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De l'appétit

4 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Actualité

Bonjour,

il était une fois un édile local, homme puissant et craint, qui avait invité tous ceux qui l'avaient soutenu à un festin, pour les remercier de leur appui aux dernières consultations. Comme les commensaux étaient fort nombreux, il avait fait venir de nombreux serviteurs pour le service afin que ce repas se déroulât dans les meilleures conditions.

Or, les derniers arrivants vinrent se plaindre auprès de lui car il n'y avait plus rien à manger. Il en fut grandement étonné. Il avait, en effet, largement prévu nourriture et boissons pour tous ses invités pour que cette fête fusse une réussite. Qu'avait-il bien pu se passer?

Les serviteurs, craignant de ne plus rien avoir pour eux-mêmes devant l'afflux d'invités, avaient mis leur part de côté choisissant les meilleurs morceaux. Quitte à se servir, autant le faire complètement !

Que penser de ces serviteurs?

Bonne journée

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Panem et circenses!

2 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #actualité

Bonjour,

Pour atténuer les périodes de décadence, les empereurs romains usaient de moyens propres à adoucir les orages de la vie quotidienne affectant les populations par cette formule qui a traversé les siècles : "Panem et circences", le pain et les jeux. Juvénal, (poète satirique latin Ier et IIème siècles) dans ses "Satires",critiquait les moeurs dissolues de son époque, l'hypocrisie, l'homosexualité, les "appariages" de jeunes gens efféminés, où les princes avaient des difficultés à rester sages et où les faux dévots* n'invoquaient les dieux que pour mieux débarrasser leurs brebis de leur belle toison.

Comment a-t-il su que cela nous arriverait?...J'oubliais les jeux : entre les finales de coupes de France, d'Europe de football, de rugby, les jeux olympiques d'été ou d'hiver, les tournois de tennis et le mondial de foot, les journées sont bien remplies. Sans compter les jeux de grattage, les lotos divers qui dépouillent les plus faibles espérant que leur tour de gagner un gros lot viendrait. . Une époque enfin où les plus riches deviennent encore plus riches comme les plus pauvres s'enfoncent eux aussi de plus en plus dans la misère. Cependant, les magasins discounl, se multiplient au rythme de l'appauvrissement de la population, offrant une nourriture de survie aux plus démunis.

Les restos du coeur, les secours divers se développent, les impôts ne font pas de quartier et les heures de travail se réduisent comme une peau de chagrin. Encore faudrait-il qu'il s'adaptât aux travailleurs. Mais certains mangent des pâtes toute l'année pour économiser les frais d'une semaine de vacances dans un pays au soleil. Mais les boîtes de nuit prospèrent et ne désemplissent pas.

Mais que reste-t-il à ces hommes et à ces femmes à la fin de la journée? Vers qui se tournent-ils quand ils sont dans la peine? A qui se confient-ils quand leur situation se dégrade? Aperçoivent-ils une lumière au bout du tunnel? Je ne sais. Cette détresse m'étreint et j'aimerai leur donner ce que l'on m'a donné et qui m'a sauvé.

Bonne journée!

*personnes ayant des responsabilités religieuses

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Une nouvelle religion...suite

30 Mai 2014 , Rédigé par CB (Zoulousierra) Publié dans #actualite

Bonjour,

De quoi s'agit-il?

Il n'y a plus ni père ni mère, remplacés par parent un et parent deux. Du même coup, on travaille à la définition des mots fille, garçon qui pourraient engendrer, par une nouvelle conception, des termes plus généraux, moins typés facilitant ainsi l'intégration dans l'univers du mariage pour tous. Je pense qu'on devrait même supprimer l'identification du masculin et du féminin, l'orthographe en serait largement simplifiée; adopter le neutre par exemple.

Les sanctuaires : ce sont les écoles, lycées et collèges et tous lieux d'enseignement de la République. Mais alors, qui officierait en ces lieux sacrés? Les saints, les sacrificateurs dévoués à la nouvelle religion : les enseignants. En tant que saints (Mis à part NDLR) ils peuvent s'exprimer mais sont intouchables. Les résultats de l'évaluation de CE2 sont mauvais, c'est la faute de parents et c'est aussi parce que les élèves sont mauvais. On m'avait toujours dit que lorsqu'un enseignant trouvait que ses élèves étaient mauvais, on pouvait s'interroger. Il faut les entendre parler de leurs élèves : ce n'est pas triste. La France est le pays qui dépense le plus de moyens pour l'enseignement et c'est celui qui a les plus mauvais résultats. Que personne ne critique les saints! On n'en parle jamais sauf pour les excuser de leurs mauvais résultats : les radios se priveraient-elles de leurs 800 000 auditeurs, les politiques de leurs 800 000 électeurs. Un ministre a osé en parler, il a été viré. Je ne veux pas dire que tous sont mauvais, heureusement, les bons rachètent les autres. "S'il n'y avait que dix justes..."

On a supprimé l'enseignement de la morale, évitant ainsi tout effet de miroir, remplacée par la morale républicaine : le mensonge est banni de la République, la duplicité aussi, notamment en politique, tous les citoyens paient dorénavant leurs impôts en France, tous doivent dire la vérité, il n'y a plus aucun passe-droit et tous peuvent se marier entre-eux, quel que soit leur sexe. Le croyez-vous?

C'est la laïcité, nouvelle religion républicaine opposable à toutes les autres.

Dans la déliquescence de cette civilisation à bout de souffle, comment s'étonner que tous les français attendent un sauveur pour 2017? J'en connais Un...

Bonne journée!

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Une nouvelle religion...

30 Mai 2014 , Rédigé par CB (Zoulousierra) Publié dans #Actualité

Bonjour,

Une nouvelle religion est éclose avec sa morale, ses lieux sanctuarisés, ses saints, ses temples, tous les attributs nécessaires à l'expression d'un culte. Effectivement, le citoyen normal ne comprenait plus rien à la multiplicité de tous ceux- catholiques, protestants, évangéliques, juifs, musulmans, bouddhistes...- qui se réclament chacun d'un dieu. Comment faire le tri? Comment supprimer tous ces signes extérieurs d'appartenance à une croyance quelconque? Comment libérer la population de ces multiples carcans qui les assujettissent, les privant ainsi de cette liberté brandie comme un étendard? Les plus simplistes s'inspireront de la formule : la liberté, fondement du devoir, de la responsabilité, de la morale.

Il y a bien eu des projets d'unification par le passé : par exemple, il y a quatre mille ans, en Egypte, Akhenaton a bien tenté l'opération en créant le dieu soleil, éliminant du même coup, par décret, tous les autres dieux. Plus proche de nous, la Révolution française avait bien essayé de lancer une nouvelle religion (Fête de la raison) en voulant éradiquer ou domestiquer les autres en décrétant et en organisant la déchristianisation.

Devant ces échecs, les penseurs de notre gouvernement ont eu l'idée, certes pas nouvelle, de remettre tout à plat dans ce domaine tout en allant se faire bénir par le pape, et en venant dîner dans les organisations représentatives religieuses des uns et des autres! On ne sait jamais! ...(A suivre)

Bonne journée

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Le très saint-père.

24 Mai 2014 , Rédigé par zoulousierra Publié dans #actualite

Bonjour,

avant je sursautais, ça c'était avant, maintenant j'écris. Depuis deux ou trois jours, nous entendons parler du voyage du pape en Israël et en Palestine, reçu comme le chef d'Etat qu'il est. Ce sont les propos des journalistes qui me font, premièrement réagir : le pape est désigné comme le représentant de la chrétienté. Il n'est pas le représentant de la chrétienté mais le représentant de l'église catholique romaine, ce qui n'est pas du tout la même chose. La chrétienté, c'est une autre réalité : c'est la revendication de ceux qui sont les disciples du Christ vivant, de ceux qui mettent en pratique la Parole. Il me semblait avoir lu que Jésus-Christ était le seul médiateur entre Dieu et les hommes.

Et puis le fait de l'appeler saint-père voire très saint- père : au fait, de qui est-il le père? Il me semblait aussi qu'on ne devait appeler personne père sur la terre. Dans un univers où tous les vrais chrétiens sont frères, qui, parmi eux, en serait le père?

Enfin, la ville éternelle serait Rome. Décidément, Jérusalem a eu beaucoup à souffrir des invasions et des destructions à cause de ses infidélités; elle en souffre encore puisqu'elle n'a pas récupéré son titre et ses attributs. Mais c'est encore elle, la ville éternelle, "la nouvelle Jérusalem prête comme une épouse parée pour son époux".

En fait, de concile en concile, de siècles en siècles le catholicisme est devenu un pouvoir séculier de plus en plus puissant, fondé sur la peur spirituelle, ou plutôt des esprits et dont le système s'est immiscé dans le temporel. Et cela continue puisque on fait des morts de nouveaux saints qui seront priés et honorés. Cependant ils sont bien morts et même déjà jugés. Dieu n'est pas le Dieu des morts.

Bonne journée.

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