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Une sentinelle à la brèche.

societe

De la communion...

12 Janvier 2015 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

depuis hier dimanche 11 janvier, le mot "communion" revient sans cesse dans les médias, élan de solidarité, de fraternité au sein du peuple. Tous ensemble, serrés les uns contre les autres, ils font penser aux bans de sardines qui se regroupent et réalisent arabesques et volutes acrobatiques pour se défendre des thons voraces qui les entourent et qui les dévorent. Peut-on dire que les sardines font preuve de fraternité, de communion? Certes non ! Un rassemblement d'individualismes fait-il une communion? Les mots des princes sont d'une pauvreté effarante sauf dans la compassion où ils excellent. Compassion nécessaire pour soutenir les familles qui sont éprouvées mais qui portent seules leur douleur car les peuples vont graver la mémoire dans la pierre, figer le souvenir avant de passer à autre chose. Tout cela entrecoupé de pages de publicités joyeuses ou commerciales qui ramènent chacun à la réalité des nécessités mercantiles de ce monde. Que de mots! Pendant que, au même instant, pour les mêmes motifs barbares, 2000 personnes perdaient la vie dans leurs villages du Nigéria, sans soulever la moindre émotion. Quel contraste!

Et vient le temps des remèdes de l'homme fort. A l'intérieur, améliorer le renseignement, éradiquer, défendre les lieux de culte, les écoles lycées et collèges, les bâtiments de l'administration et du pouvoir; à l'extérieur, frapper l'ennemi par différentes opérations dans les pays où la barbarie sévit et dans lesquels, encore dans la même disposition d'esprit que l'homme fort, les barbares se regrouperaient pour faire masse et ainsi être plus facilement et totalement atteints. Si, près de cinq mille hommes avec des moyens extraordinaires ont été nécessaires pour arrêter trois barbares, quelle puissance sera-t-elle nécessaire pour tous ceux qui vont se risquer dans l'aventure menant au paradis? L'homme fort a peur et le nombre ne fait rien à l'affaire. Le combat qui vient de commencer est spirituel.

Tout ce qui arrive est la conséquence des décisions à courte vue que l'homme fort a prises dans le passé et qui ont crevé les différents abcès de fixation de la barbarie. Comme je l'avais déjà évoqué, ces manoeuvres ont participé à la diffusion des barbares, comme le pus transporte les microbes dans tout le corps et qui, comme eux, arrivent à muter pour passer inaperçus. Sans compter tous ces jeunes qui quittent l'Afrique ou le Moyen-Orient où ils survivent dans des conditions éprouvantes pour atterrir sur les rivages de l'Europe, aux limites de la survie. Ces migrations devenues ordinaires ne soulèvent plus de passions jusqu'à ce que le problème devienne insurmontable. Dans l'un comme dans l'autre cas, on se contente de faire des démonstrations de force et de compassion des pouvoirs en campagne électorale ici ou ailleurs, des pouvoirs qui ont besoin de l'émotion populaire pour gagner des points de sondages. D'autres sont là pour qu'on les voie et faire savoir qu'ils sont proches des populations. Allaient-ils risquer des reproches ou même leur pouvoir en ne faisant rien? Observez leurs regards perdus dans le vide : ils sont ailleurs. Mais il faut surtout s'interroger sur les véritables remèdes à engager de toute urgence devant l'ampleur du défi. En attendant des décisions utiles improbables, les polémiques futiles commencent à émerger.

Durant ces journées d'intenses émotions couplées au voyeurisme des télévisions, pas une seule fois le mot "amour" n'a été prononcé ni par les princes ni par les participants. Des bandeaux qui circulaient avec la foule, l'égalité avait disparu, entre la liberté et la fraternité. Ce sont des signes qui ne trompent pas. Il est certain que l'homme fort est plus égal que les autres. Alors, je ne vois qu'un remède : " Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres!"(Jean 13:34). Il ne s'agit pas de nous aimer seulement entre nous, quel mérite aurions-nous. Non! Il s'agit d'entrer dans la profondeur de ce commandement, d'aider ceux qui ont besoin de notre aide, de les former pour qu'ils aient un travail utile à leur pays et accèdent à une vie décente. Ne nous réservons pas notre propre confort ni notre qualité de vie, signes d'un égoïsme forcené. Il s'agit de ne pas injurier inutilement les croyances en confondant ce que permet le droit mais ce que l'amour permet d'éviter, par amour de l'autre.

Lâchons ce que nous enserrons, partageons-le, créons du développement sans espoir de retour sur investissement ce qui est généralement l'optique des politiques publiques de développement. "Que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme?"(Marc 8:36) L'homme fort demeure dans la répression en renforçant par un arsenal de lois ses défenses dérisoires qui ne rassurent que ceux qui y croient; il multiplie ses militaires et ses policiers, dix mille dit-on sont prévus. Durant la guerre d'Algérie, trois cent mille militaires français ne sont pas venus à bout des attentats des indépendantistes. Alors? Je concluerai par un dernier commandement de Christ : "Mais moi je vous dis : aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent!"(Matthieu 5:44) Je ne puis m'empêcher de citer l'apôtre Paul dans sa lettre aux romains :"Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne sois pas vaincu par le mal, mais vainqueur du mal par le bien."(Romains 12:20-21)

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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Du nombre...

20 Décembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

Une récente affaire vient de nouveau mettre au jour la convoitise et les peurs de l'homme fort. Simultanément, parce que l'une est la conséquence de l'autre. Comment réaliser des objectifs commerciaux? En vendant des matières et des produits, bien sûr! Il faut donc des acheteurs dans tous les domaines de compétence de l'homme fort. Il faut donc que ces pays du sud se multiplient pour que le marché soit plus important et plus juteux. Cependant, bien vite, il s'est aperçu que le développement n'était pas que cela et il a fallu inventer des stratégies pour tempérer les ardeurs de toutes ces populations qui, sans télévision et sans électricité, n'allaient pas mourir d'ennui pendant les longues soirées chaudes, sans compter l'appétit naturel à multiplier les maîtresses. Cependant le début de prospérité et les prémices du développement ont fait que la population de ces pays s'accroissait à une si grande vitesse que l'homme fort eut peur d'être submergé. On a donc commencé par des images d'Epinal* sous forme de tableaux diffusées dans toutes les écoles de certains pays du sud représentant, entre autres, une famille avec cinq ou six enfants aussi dépenaillés que leurs parents, debout devant un hutte au chaume défoncé. Cette image était le pendant d'une seconde où, une autre famille se tenait debout, vêtue à l'occidentale devant une maison aux tuiles rouges où une automobile était garée : père en costume et cravate, mère en robe à fleurs et deux enfants , coiffés et propres. "Avec moins d'enfants une famille vit mieux et prospère", en était le sous-titre. Sans grand effet sur la natalité. Alors l'homme fort inventa le planning familial. D'autre sociétés ont trouvé que la vente du lait en poudre serait profitable pour un tel marché. Mais avec l'eau du marigot, c'est la néo-mortalité qui a sévi, s'attaquant aux bébés rescapés des campagnes du planning. Et ainsi de suite.

Dans de nombreux pays du nord l'homme fort avait déjà tenté la stérilisation forcée des hommes et des femmes attardés mentaux ou handicapés de naissance, révélant ainsi la poursuite d'une sorte d'eugénisme*. Dans certains pays du sud, notamment de l'Amérique mais pas seulement, des organisations du nord, plus ou moins secrètes ou tenant les secrets de l'Etat, inventaient, par organismes de planning familial interposés, la stérilisation forcée en échange d'aides au développement. Dans un autre enfin, pour récupérer sans risque d'explosion démographique, une population de coréligionnaires noirs, la stérilisation médicamenteuse fut imposée aux femmes sous le couvert d'un traitement destiné à éviter la propagation de maladies. Ainsi, en divers endroits de la planète, des femmes se sont vu stériliser de manière chirurgicale ou médicamenteuse, de manière autoritaire, appâtées par de l'argent ou des biens matériels. Pour celles qui étaient emprisonnées à cause de leurs mauvaises actions, leur avis n'était pas sollicité. Dans tous les cas, sous un prétexte ou un autre, les femmes étaient la cible de ces pratiques. En fait, l'idée porteuse était de limiter la natalité car les produits de la Terre ne seraient plus suffisants pour toute la population mondiale. De nos jours, ces pratiques existent encore, bien camouflées. Depuis que l'expérimentation médicamenteuse pour de nombreuses maladies est extrêmement contrôlée dans le nord, l'expérimentation se poursuit dans le sud, sans préoccupation des dégâts, grâce à des laboratoires locaux "certifiés" dans le respect des Droits de l'Homme.

Dans tous ces cas et ces expérimentations, la douleur psychologique d'une femme privée de maternité n'a, à aucun moment, été prise en compte, ni sa détresse. Comme pour la GPA, ce sont les femmes pauvres qui en payent le prix, pour quelques dollars. Mamon, ce démon spécialisé dans la finance, a de beaux jours devant lui. Dans d'autres pays, c'est encore la femme qui est prise en otage, qui subit les violences à cause des guerres, ou encore qui n'est considérée que comme une génitrice, avec un objectif contraire cette fois : celui d'augmenter le nombre de coreligionnaires. On ne peut compter les victimes de tels actes de barbarie, de mépris de l'humanité de ceux qui, en blouses blanches, ont imaginé de telles pratiques.

A l'origine, ce n'était pas dans les projets de Dieu quand il a créé l'homme et la femme, quand il les a créés tous les deux. Il les a créés par amour. La femme était, à ce moment là, importante à ses yeux, d'autant plus importante qu'elle était l'épouse de l'homme, formée de son os. "Dieu créa l'homme à son image : il le créa à l'image de Dieu, homme et femme il les créa."(Genèse 1: 27) Puis, un peu plus loin dans notre lecture, Dieu précise se création :" Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide qui sera son vis à vis (Genèse 2 : 18) vis à vis compris comme étant front contre front, face à face, et enfin, la conclusion : "C'est pourquoi, l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. (Genèse 1 : 24)

En fait, pour blesser et asservir l'homme, le méchant, envoûté par le "Mal", s'attaque à la femme, pour se venger, pour en tirer des profits, pour assouvir ses convoitises et prendre le pouvoir. Il n'est plus nécessaire que le diable prenne la forme d'un serpent. C'est ainsi que certaines organisations de combat se préoccupent d'avoir le plus possible d'enfants nés de femmes prises en otage pour créer une armée de combattants formatés et fidèles, lancée à la conquête du monde. Encore une fois, on n'évoque plus l'amour, on n'ose pas l'évoquer car ce mot dérange : c'est un sentiment qui ne s'achète ni se vend : il est gratuit car il n'a pas de prix! Mais, sans Dieu, il est inexplicable!

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

*Images d'Epinal : dessins coloriés, simples, compréhensibles par tous.

*Eugénisme : théorie et méthode censées améliorer la race humaine.

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Du canaban...

18 Décembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

les informations du matin sont porteuses d'un avenir incertain, même si la fin est probable, qui nous amène directement à la destructuration de la société voire à sa destruction. Le cannaban, belle invention têtue de quelque génie. Pourquoi têtue? Parce que la chimie fait des progrès certains dans la découverte de produits nouveaux : le cannabis n'étant pas en odeur de sainteté, si je puis dire, dans la religion laïque, quelque sponsor inconnu a financé une nouvelle recherche : comment fumer du cannabis," donc en tirer des profits, sans s'attirer les foudres républicaines. Eh bien, voici le "cannaban. C'est un distillat de cette plante duquel a été retirée la toxicité et qui pourra être fumé grâce à la e-cigarette. Il en reste au moins 0,2%. Comment saura-t-on si l'addiction n'est pas au coin de la découverte. Je peux supposer qu'il y aura des contrôleurs de fumeurs de e-cigarettes. Création d'emplois à la clé? La certitude, c'est que la culture de cette plante s'organisera et que toute cette créativité va générer des profits considérables. Encore l'argent ! C'est lassant direz-vous, mais c'est un fait! Je suis convaincu que cela va faire du "buzz" comme on dit, que ce nouveau produit sera déclaré "cool" et tendance et que, par conséquence, il attirera de nombreuses personnes dont nos ados. Ces derniers sont en effet friands d'effets nouveaux.

Cette découverte avec laquelle on fait du neuf avec du vieux, un recyclage de l'interdit en quelque sorte, m'amène aux autres problèmes soulevés dans la société. La théorie du genre, la méthode "abcd" et autres manières d'éduquer les enfants en présentant ces théories comme un acte non seulement utile mais nécessaire et même indispensable à la survie harmonieuse et laïque de l'espèce. Je pense à l'illustration de ces théories : on pourrait imaginer la création de films porno-soft, sortes de "pornoban", destinés à l'éducation des enfants, avec des degrés : maternelle, élémentaire, secondaire jusqu'à la majorité légale. Il s'agirait d'illustrer la technique de la reproduction chez l'homme. Après dix-huit ans, la voie est libre pour les bons ou les mauvais choix. Que donnera une telle société "cannabée" et "pornobée"? La société roule à tombeau ouvert, avec ses interdits, mais au volant seulement : interdit de boire de l'alcool, interdit de fumer du cannabis, interdit de téléphoner. Tombeau ouvert, une expression qui pourrait être dessinée, celle de la destinée en quelque sorte! Pour le reste, il en est comme pour les films diffusés à la télévision, diffusés tout de même malgré qu'on en connaisse les dégâts sur les jeunes : violence, pornographie, absence de sens moral. L'avertissement réside en de simples pastilles d'avertissements : 10, 12, 16, 18 ans. Il faudra sans doute marquer l'âge sur les e-cigarettes. Bon, gardons espoir, pour peu qu'il en reste. "Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous! (Epître aux romains 1 : 22) ou en core : "Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal..." ((Esaïe 5 : 20 et suivants)

Pourquoi cette évolution est-elle prévisible? Parce que, si vous lisez cette fameuse charte pour la laïcité à l'école, lieu de la formation citoyenne, à aucun endroit vous ne trouverez le mot "amour". Les mots clés égrenés pointent les droits, les devoirs, la citoyenneté , la fraternité, la culture, la religion, l'égalité etc., mais le mot amour en est absent. Or , les stratèges de la laicité ont omis le mot essentiel qui relie l'humanité entière au même sauvetage de la propre méchanceté naturelle de l'homme : l'amour. Car l'amour n'est pas seulement celui qui a été donné à l'homme naturellement pour une multiplication sensée, mais l'amour pour tous ceux qui l'entourent, qui vivent à ses côtés ou au delà des frontières et des races. Cet amour là est subversif, c'est pourquoi il ne se trouve pas dans la charte. Cet amour qui élimine l'argent-profit, qui aide ceux qui sont dans le besoin, qui répond aux besoins de fraternité, ne se contentant pas de la coller au frontons des édifices publics. L'amour "agapé" en quelque sorte, amour et charité en une même union. La construction d'une identité peut-elle se faire sans amour? On ne peut que se référer à la bonne nouvelle où il n'est question que d'amour. "Je vous donne un commandement nouveau :" Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés!" (Jean 13 : 34- C'est Jésus qui parle) "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périse pas mais qu'il ait la vie éternelle."(Jean 3:16) L'apôtre Paul, dans sa première épître aux Corinthiens, consacre un chapitre entier à l'amour "agapé", le chapitre 13 : "Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis du bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit... et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert de rien... L'amour est patient, l'amour est serviable, il n'est pas envieux, l'amour ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil..."

C'est ici le seul mot qui devrait être inscrit au frontispice de la charte pour la laïcité. Il n'y a aucun autre remède qui puisse guérir l'homme de sa méchanceté.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende!

Bonne journée!

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Du travail le dimanche...

15 Décembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

la maire de la capitale a jeté un pavé dans la mare où, sur un millefeuilles de laïcité, s'ébattaient les grenouilles. La cause de cet émoi vient du projet de vote sur le travail du dimanche. Madame le maire souhaiterait qu'il ne fusse pas étendu à plus de dimanches. Du coup, les partisans et opposants en profitèrent, au nom de leurs idéologies propres, pour s'affronter : les uns pour l'économie car l'ouverture des magasins le dimanche permettrait de gagner des emplois, d'accueillir plus de touristes et d'augmenter les chiffre d'affaires tout en favorisant les étudiants qui ont généralement des difficultés pour se nourrir et se loger. Pour les opposants, la vie de famille serait extrêmement perturbée et ils en craignaient sa généralisation. Le dimanche est la seule journée où, après une semaine de travail, la famille se retrouve, se promène ou ne fait rien qu'à être ensemble, en fait, le seul jour où la famille décomposée pourrait se recomposer.

De l'origine de ce repos le septième jour, pas un mot. La laïcité est elle en cause? Pas du tout. Nous avons affaire là à une incohérence remarquable. D'abord, avec toutes les attaques contre la famille, du mariage pour tous à la GPA ou à la PMA universelles, le dimanche est un symbole qu'il faut supprimer en le remplaçant par un jour quelconque. Cela pourrait être le lundi ou encore on pourrait décréter que chaque entreprise ou chaque administration choisisse son jour. Je crois que cela n'est pas une bonne idée, ce sera difficile à mettre en oeuvre. Mais on ne sait jamais...le roi peut décider.On pourrait décréter qu'on ne décrète rien. A mon sens, le plus simple ce serait de décréter que tous ceux qui ont quelque chose à vendre ouvrent leurs magasins le dimanche pour que les autres, les acheteurs, puissent faire leurs courses. Bon, comme dans tout système, il y aura des privilégiés : ce sont les chômeurs, les seuls à pouvoir se reposer le dimanche. Mais dans ce cas, pour éviter cette inégalité non-républicaine, il faudra les mettre au travail. Il faut extirper de ce pays toute référence judéo-chrétienne. Le travail est déjà commencé au niveau des apprentissages à l'école, il faut poursuivre. Qu'est-ce qui empêche, après avoir éliminé Dieu, de travailler le dimanche?

C'est pourquoi, par exemple, il est totalement naturel de supprimer une crèche dans un bêtiment public administratif. Au nom de la laïcité, soyons cohérents! Encore que, dans ce dernier cas, il y a longtemps que le "petit Jésus" a grandi. Mais les coutumes ont toujours des racines profondes, c'est ce qui fait, entre autres choses, la difficulté de ce pays à se réformer. De toutes façons, malgré le fait que la fête de Noël soit devenue une affaire commerciale formidable, la laïcité ne sait comment s'en dépétrer et ce, d'autant plus que les autres religions elles-mêmes ne la rateraient pour rien au monde. Ce pays s'ennuie tellement que les fêtes lui servent de remède avant de le plonger dans celui des gueules de bois où toutes les recettes, même celle des grand-mères, peuvent parfois se montrer efficaces. Il faut dire que la tradition est chevillée au corps et qu'elle remonte au lointain des premières ivresses.

Au fait, d'où peut bien venir ce septième jour? Mon explication ne sera pas très laïque, je le crains. Mais je n'y puis résister. Je ne vais pas rappeler ici tout ce que Dieu a fait avant de se reposer le septième jour. Il est vrai que dans l'état ou se trouve sa création il se demande s'il ne va pas tout arrêter, par un nouveau déluge ou par une énorme bataille sur une montagne de Galilée, car il n'arrive plus à la reconnaître. Heureusement qu'il est bon et patient. C'est, dans la Genèse, après avoir créé l'homme et la femme le sixième jour que Dieu se reposa le septième. "Ainsi furent achevés le ciel, la terre et toute leur armée. Le septième jour, toute l'oeuvre que Dieu avait faite était achevée et il se reposa au septième jour de toute l'oeuvre qu'il avait faite. Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, car en ce jour, Dieu s'était reposé de toute l'oeuvre qu'il avait créée."(Genèse 2 : 1 à 3). Il donnera pour instruction à l'homme, un peu plus tard, de respecter le sabbat, jour où il ne faut pas travailler : "Et Moïse leur dit : C'est ce que l'Eternel a déclaré. Demain est le jour férié (Jour chômé entièrement NDLR), le saint sabbat de l'Eternel.; faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et tout le surplus, laissez-le en réserve jusqu'au matin." (Exode 16 : 23)

Alors quel est l'intérêt de se battre pour savoir combien de dimanches dans l'année seront consacrés au travail si aucun jour n'est consacré à l'Eternel?

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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Du vide par l'abondance...(2)

20 Novembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

Comme je tentais de l'expliquer dans l'article précédent ("Du vide par l'abondance"), le monde vit sous l'emprise de l'argent. Le seul objectif de l'homme fort est "de faire du fric" peu importent les moyens. Car le système exige des consommateurs qui consomment sans compter et surtout sans réfléchir devant l'abondance des produits proposés, mais en en recherchant les moins chers. En fait, ces derniers sont fabriqués à des milliers de kilomètres par des populations qui en crèvent. C'est cela le bonheur de l'homme mondialisé. La démocratie est à genoux parce qu'elle a abandonné le pouvoir populaire à des lobbies bancaires sans pitié alors que la monnaie aurait dû rester un moyen d'échange et non d'enrichissement. Pourquoi? Parce que, tous ensemble, les hommes sont entrés dans une obligation de croissance à cause du mécanisme des intérêts composés qui se cumulent les uns sur les autres. Les entreprises empruntent pour acheter des intrants ou des outils de production pour produire plus, plus vite, moins cher à cause de la concurrence; mais elles doivent rembourser, ce qui paraît normal. La production déjà gagée doit croître sans fin pour payer les intérêts des investissements et doit être vendue aux conditions du marché. Il faut donc des consommateurs!

Nous sommes sans cesse poussés à l'achat, pressés par la publicité, incités par le crédit à la consommation, à des taux de plus en plus attractifs. On sent bien que le système s'essouffle car les difficultés s'accumulent : les emplois se raréfient, les petites et moyennes entreprises s'étouffent : nous naviguons au bord de la déflation mais contents de la faiblesse des taux qui en est un des signes. Mais nous allons pouvoir emprunter plus et pour moins : Quelle illusion! On ne peut qu'être effrayé par l'univers qui nous est proposé où la manipulation et le mensonge sont rois. Les Etats-Unis d'Amérique sont le moteur de la croissance mondiale. A quel prix? Ils sont champions dans la délinquance, ils sont champions dans les inégalités, ils sont champions dans la mauvaise santé, ils sont champions dans l'obésité, ils sont champions dans la mal-bouffe. Alors? A quel prix? La terre vit au rythme du Nord sur le dos du Sud. Si la planète devait vivre au rythme des USA, il faudrait quatre "Terre"; au rythme de l'Europe, trois "Terre"! Alors? Depuis le mois de mai, la production mondiale est épuisée : on attaque les réserves. Alors? Au nom du commerce mondial, les entreprises du Nord se débarrassent de leurs produits alimentaires invendables dans les pays du Sud, asphyxiant les productions locales. Même les dons de produits agricoles dont on ne sait que faire sont remis en grande pompe à titre de dons célébrant l'amitié entre les pays. Du coup, les paysans ne savent plus comment vendre leur propre production locale et s'enfoncent dans la misère. Alors?

Quelle est cette générosité qui assassine? Quel est ce commerce qui tue? Quelle est cette production inutile consommatrice de Terre? En évacuant la morale de nos écoles, l'homme fort a détruit les repères pour ne garder que celle du commerce. la jeunesse part à la dérive dans un univers sans idéal sinon celui de gagner de l'argent. Une jeunesse aux convoitises exacerbées, décérébrée, sans aucune certitude, sans moyens. Il a imposé une nouvelle divinité qui ne demandait qu'à s'épanouir en cassant toute spiritualité. Le résultat ne peut qu'être à la hauteur de ce ratage. Mamon, ce nouveau dieu encensé par le monde entier a bien établi son règne, transformant ainsi le mal en bien dans un univers où tout est vendable, tout est achetable : marchandisation du corps de la femme, de celui de l'homme, des sportifs, des bébés nés ou à naître, consommation de drogues qu'on trouvera bientôt bonnes à la santé etc. Le PIB ( Produit intérieur brut) est ce nouveau dieu, couvé par Mamon. Ainsi, l'argent travaille tout seul et rapporte tout seul encore de l'argent.

Heureusement, la résistance s'organise dans plusieurs viles ou agglomérations éparses dans le monde en relocalisant la production d'énergie et la consommation, en refusant la monnaie imposée, en remettant à sa place l'argent qui sert aux échanges et non à l'enrichissement, en restaurant la convivialité et la notion d'inter-serviabilité. Produire et consommer sur place sont placés, comme l'homme, au centre du dispositif, dans une solidarité active. En effet, si l'on considère que l'énergie comme l'atmosphère, comme l'eau sont les biens appartenant à tous et mis à notre disposition par Dieu, la perspective n'est plus la même. "C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. la vie n'est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement? (Matthieu 6 : 25) Et Paul ajoutera dans ses conseils à Timothée : "Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège et dans une foule de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l'amour de l'argent est la racine de tous les maux et quelques uns, pour s'y être adonnés, se sont égarés loin de la foi et se sont infligés à eux-mêmes bien des tourments."(1 Timothée 6 : 8 à 10)

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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Du vide par l'abondance...

12 Novembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

Savez-vous qu'il y a deux cent soixante dix mille références de yaourts et de produits laitiers? Savez-vous combien de milliers de tonnes de nourriture sont jetées chaque année? En France les déchets individuels atteignent 2 millions de tonnes tandis que les déchets des collectivités et de la restauration atteignent 2,5 millions de tonnes. Sur l'ensemble 1/3 représentent des produits non déballés alors que les fruits et légumes font les 2/3 qui restent. Pourtant on continue à fabriquer des serres pour cultiver des tomates hors-sol et même des fraises en hiver. On sait qu'un fruit ou un légume cultivé hors saison n'apporte rien à l'organisme programmé en fonction des saisons et des lieux géographiques. A cela, s'ajoutent les pertes agricoles qui demeurent énormes depuis les légumes ordinaires inesthétiques aux fruits forcés qui, comme les roses, ne tiennent que l'espace d'un matin. La production est énorme en tout, elle a plus que triplé en cinquante ans : en blé, en farines en pains, en viennoiseries multiples et variées issues des usines de surgelés comme d'ailleurs la plupart de la nourriture servie dans les restaurants. Il suffit de jouer avec la loi et les codes, pour la traçabilité. Un seul but, faire du fric. D'autres diront extasiés : "On crée des emplois"! A quel prix?

Le même éblouissement nous aveugle dans l'électroménager, sans cesse renouvelé : des réfrigérateurs, des téléviseurs, des machines à laver le linge, la vaisselle, à sécher, à repasser qui sont toutes atteintes de maladies rares, programmées. "On crée des emplois"! Les meubles où le bois a disparu remplacé par des laminés, des agglomérés dont la finition est tellement soignée qu'ils arrivent à nous faire oublier ce qu'est un beau meuble. Ne parlons pas des jouets, ils font l'émerveillement des parents qui revivent leur enfance et celle des enfants dont les goûts sont fabriqués par l'industrie. "On crée des emplois". N'évoquons même pas la quantité et la diversité de téléphones, de smartphones et autres tablettes destinés à communiquer, bardés d'immenses possibilités, alors qu'on ne se parle plus : on communique. A quoi tout cela peut bien nous avancer. Ce pays dépense des fortunes et ses enfants sont parmi les derniers de l'O.C.D.E. en capacité de réflexion et d'analyse. Les meilleurs d'entre nous ont cinquante ans ou plus. Que s'est-il passé depuis quarante ans? Interrogeons-nous au fond. En a-t-on la capacité avec toutes les facilités que la vie contemporaine nous offre? Permet-elle à tous ces magnifiques artisans de survivre. Sûrement pas, colonisés qu'ils sont par la médiocrité; certains la refusent et finissent mal. Produire, produire, produire correspond à jeter, jeter, jeter. Les rues sont pleines d'encombrants. "On crée des emplois." Pendant ce temps la terre s'épuise, le Nord meurt le ventre plein tandis que le Sud meurt devant des poubelles vides.

Enfin, nous sommes environnés par une masse d'informations diffusées par la radio, la télévision et internet qui, sans formation au tri sélectif, conduisent à la saturation. Pourtant, ne rien entendre dans ce secteur, c'est s'éjecter du monde dans lequel nous vivons. Sauf que, ces médias sont le vecteur du meilleur comme du pire. La vérité et la justice sont difficilement détectables par un esprit non-averti dans ce flot continu où le mensonge et la manipulation de la pensée sévissent en permanence. J'ajouterai à ce tableau les jeux vidéo parés de grandes qualités, améliorées à l'approche de Noêl : pour les plus âgés d'entre-nous, lutte contre la solitude, contre l'ennui, pour les jeunes, jeux participant, soit-disant, au développement cognitif et entre deux, détente et convivialité. L'envers du décor est moins réjouissant : les études statistiques nous révèlent que 71% d'une population dont l'âge est compris entre 5 et 65 ans joue à ces jeux, en moyenne plus de deux heures par jour. Ajoutons plus de deux heures de télévision...Il reste tout de même encore 29% qui ne sont pas touchés par ce raz de marée. Tout cela est bien profitable : "On crée des emplois!" L'addiction des uns génère toujours les profits des autres.

Finalement, quel que soit le sujet, on en revient au problème de l'argent et du profit, impitoyables. Cependant, toutes ces données tant au plan du choix de produits alimentaires ou techniques avec leur suivi qu'au plan de l'information proprement dite et qu'à celui des jeux participent à un encombrement de la mémoire et des centres de décision personnels aux effets pervers. Toute cette abondance, en diminuant le temps de la réflexion, crée un vide propice au développement d'une lassitude et d'une insatisfaction redoutables pour les plus faibles. Quel est alors le sens de cette vie sans repères? Nous sommes sans cesse poussés à l'achat, à n'importe quel prix par la publicité, le crédit à la consommation. On ne peut qu'être effrayé par l'univers qui nous est proposé où la manipulation et le mensonge sont rois. Les Etats-Unis d'Amérique sont le moteur de la croissance mondiale. A quel prix? Ils sont champions dans la délinquance, ils sont champions dans les inégalités, ils sont champions dans la mauvaise santé, ils sont champions dans l'obésité, ils sont champions dans la mal-bouffe. Alors? A quel prix? La terre vit au rythme du Nord sur le dos du Sud. Si la planète devait vivre au rythme des USA; il faudrait quatre "Terre"; au rythme de l'Europe, trois "Terre"! Alors? Depuis le mois de mai, la production mondiale est épuisée : on attaque les réserves. Alors?

Une nouvelle divinité s'est emparée du genre humain. Cela ne date pas d'aujourd'hui. Le travail de sape dure depuis des siècles seulement, aujourd'hui, on en voit la perversité quotidiennement. L'objectif de Mamon n'est pas de construire mais de détruire le genre humain, de l'amener à ses pieds, tout doucement, en le destructurant, en lui vidant l'esprit. C'est l'avertissement que nous donne Jésus : "Nul ne peut servir deux maîtres car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon." ( Matthieu 6 : 24) et Paul situera le lieu du combat : " Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d'ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes".(Ephésiens 6 : 12) Et ce ne sont pas les associations de dominateurs qui manquent, répartis en divers ordres secrets dont le seul objectif est de régner en se partageant le pouvoir, qu'il soit financier ou politique. En période de mondialisation active et galopante, l'enjeu est mondial lui-aussi.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

A suivre...

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Alors! ça marche?

5 Novembre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Sociéte

Alors, ça marche?

Bonjour

cet article est une réponse à une lectrice qui n'a pas laissé son mél et que je remercie pour cette interrogation sur "Confort et assoupissement". Il s'adressait, d'abord à ceux qui proclament leur amour de Dieu, et aux autres aussi au plan de l'honnêteté.

Vous voyez bien , en suivant l'actualité que rien ne marche, que le bonheur est inaccessible parce qu'il ne semble pas de ce monde-ci. L'ambiance est mauvaise et si certains arrivent à répondre à leurs envies, c'est bien souvent parce qu'ils mangent des pâtes toute l'année. Quelle est la corporation heureuse? De nombreux policiers se suicident, des agriculteurs aussi comme des petits entrepreneurs parce qu'ils pensent qu'ils sont déjà morts. Que leur manque-t-il? Que cherchent-ils tous? Beaucoup, parmi les plus riches, les "people" comme on dit, ont leurs problèmes même s'ils sont d'une autre nature : drogue, alcool, suicide. Toute cette poursuite du vent n'est que vanité. Mon propos n'est pas de faire du prosélytisme, seulement d'avertir du danger, de montrer qu'il y a une autre voie, celle de la vérité, mais d'une vérité que nous pourrions tous partager si nous l'assortissions d'un véritable amour des uns pour les autres. Il n'y a que cela qui puisse marcher. Cela paraît utopique : dans une vision du monde, sans aucun doute. Il faut tout simplement s'y atteler. pas imposer, dire où se trouve le chemin, la vérité et la vie. Le plan spirituel est le plus important et ce n'est pas en se débarrassant de Dieu ou en le cantonnant ou en l'enfermant dans des placards que l'homme va pouvoir s'en sortir. Ce n'est pas non plus en écrasant tous ceux qui n'ont pas les mêmes idées, ce n'est pas non plus en les insultant.

La violence est partout parce que l'homme est mauvais et qu'il a perdu ses repères et ne veut pas utiliser le recours qui est à sa portée. Seulement, il ne veut pas en entendre parler. Il reste en tant qu'homme fort, aux manettes, il veut être maître de son destin. Ce n'est hélas pas possible. C'est dans cet esprit qu'il m'a semblé intéressant de publier cet article. "Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu."(Marc12:17) Qu'est-ce-que cela signifie? Que les pays d'origine se sont sacrifiés pour envoyer des étudiants faire des études plus complètes à l'étranger, en rapport avec leurs propres besoins, pour que ceux-ci deviennent à leur tour formateurs. Pas pour qu'ils restent dans les pays qui ont assuré ces formations. Cela me paraît intellectuellement, honnête. C'est cela "rendre à César."Cela ne veut pas dire que l'immigration est mauvaise pour le pays d'accueil. C'est bien souvent un enrichissement culturel. Puis, si on considère la notion d'amour des uns pour les autres qui implique le service au plus grand nombre grâce à ce qu'on a reçu, on entre alors dans une autre dimension, la dimension spirituelle, que personne ne nous impose. On rend ainsi à Dieu ce qu'il nous a donné, depuis le premier souffle de notre vie. N'oublions pas que nous sommes tous des étrangers sur terre et, en plus, de passage.

Je ne cherche pas "que ça marche". Comme une sentinelle, j'avertis de notre état spirituel. On peut vivre sans et mourir sans aussi. L'un comme l'autre ne nous appartiennent pas. Pour moi ma décision est prise, mon devoir et d'avertir. Je continue à suivre celui qui nous dit : "Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi! (Jean 14:6) et qui nous dit encore : "Je vous donne un nouveau commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés !"(Jean 13:34) et pour finir :"Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent!" (Matthieu 5:44)

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

Ps : Pour une réponse ou un débat, laissez votre adresse mél. C'est gratuit et tranquille!

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L'homme fort prend peur (2)

9 Octobre 2014 , Rédigé par Christian BÉNINGER Publié dans #Société

Bonjour,

après l'Ukraine, la Syrie, l'Irak et d'autres lieux en guerre ouverte, voici "ébola". Non seulement le champ de vacances au soleil se réduit mais un nouveau virus vient sur les territoires de l'homme fort lui faisant craindre le pire pour lui-même et pour les siens. Comme dans son combat contre le Mal, les bombes n'y feront rien, le raisonnement demeure le même car, s'il laisse le Mal se répandre sans réagir, ce dernier risque fort de l'atteindre. Dans l'un comme dans l'autre cas, les frontières ne l'arrêteront pas. C'est pour se sauver lui-même que l'homme fort se résoud à sauver tous ceux qui souffrent et qui meurent, les uns en les bombardant et en les poursuivant, les autres en renforçant leur propre système de santé. Seulement, il faut y aller. Belle leçon d'altruisme endogène et autocentré. Pour les autres maladies qui sévissent depuis de si nombreuses années, l'homme fort n'a agi qu'avec tiédeur n'étant concerné, en dehors de ses vacances, ni par le choléra, ni par la fièvre jaune ni par le paludisme qui tuent des centaines de milliers de personnes dans les pays du sud, là où sévissent la pauvreté, l'ignorance, la misère.

L'égoïsme des plus riches persiste : ils ont les moyens de se protéger et ne sont redevables de rien à personne. Alors pourquoi tant de lenteur à soigner, à soulager? Tout simplement parce qu'il n'y a pas de marché porteur. Devant le danger, l'homme fort va relancer la recherche, espérant faire d'une pierre, deux coups et engranger de bons profits. Les autres maladies demeureront en dehors de cette recherche sauf si elles devenaient une menace directe pour lui car , ne pas mourir, demeure son obsession. Comme dans les temps passés, il imagine qu'il ne survivra qu'à la condition de soigner ceux qui souffrent et meurent sans faire de tapage mais dont le virus qui les infecte risque de lui être fatal. Autant paraître généreux et fraternel quand le marché des antiviraux s'ouvre. Il est alors possible de glaner, en même temps, quelques millions de dollars, de poursuivre la recherche pour ses propres besoins futurs - on ne sait jamais - et en fin de compte de faire preuve d'humanité.

Malgré ce dernier faux-semblant, l'homme reste mauvais car il aurait pu et dû lancer le combat, dès le commencement de l'épidémie ou encore de l'extension de la barbarie. Son attente se situe toujours dans le calcul entre les risques et les bénéfices. En effet, c'est quand il est dérangé et non devant la souffrance, quand il est acculé et que les pertes risquent d'être plus importantes que les profits qu'il se décide à agir. Il est parfois trop tard car le Mal continue à perfuser et à détruire, son seul objectif. Heureusement, tous ne sont pas ainsi, il reste encore des hommes qui, en faisant preuve d'une solidarité gratuite, d'amour dans la fraternité de l'homme, intercèdent pour que le plus grand nombre soit épargné. En effet, ils ne seront pas tous sauvés "car le juste qui habitait au milieu d'eux, torturait, jour après jour, son âme de juste à cause des iniquités qu'il voyait ou entendait." (2 Pierre 2:8)

"Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde de ne pas être détruits les uns par les autres."(Epître aux Galates 5:14-15)

Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !

Bonne journée !

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L'homme fort en mal d'amour...

27 Septembre 2014 , Rédigé par C.BENINGER Publié dans #Société

Bonjour,

aujourd'hui, l'homme fort subit les conséquences de son absence d'amour.Il n'y a aucune solution à l'horizon. Sa seule réaction face au Mal, est de le détruire par l'épée. Il faut se remémorer qu'il s'agit d'un combat spirituel et non d'un combat de la chair, les moyens utilisés, aussi sophistiqués soient-ils : frappes aériennes, missiles etc., n'y arriveront pas, parce que, malgré leur haute capacité de destruction, ils n'atteindront pas la racine. Pourtant, l'homme fort n'ignore pas que les réussites militaires passées contre ce même ennemi se sont transformées en échecs : résultat : comme les microbes d'un abcès mal soigné se diffusent dans le corps, le Mal se répandra en se fondant dans les sociétés. Pour le détruire, il faudrait les détruire toutes. Ce n'est pas à sa portée car il est lui même limité.

Y-a-t-il une solution? Ce combat de l'Esprit a déjà eu lieu il y a fort longtemps, dès la création de l'univers, entre le Bien et le Mal. Ce dernier va utiliser tous les stratagèmes, tous les camouflages pour semer la terreur dans le monde : son objectif, renforcer le paganisme en semant le doute dans l'esprit de ceux qui seraient tentés de se tourner vers le vrai Dieu, déstabiliser les plus faibles pour qu'ils apostasient leur foi branlante. C'est dans les violences sur sa propre chair que l'homme fort craint le plus le Mal car l'aspect spirituel lui est étranger : en effet, il craint plus d'avoir mal dans son corps que le Mal lui-même. Après ses déclarations pour dire que ce qui est mal est bien, le mariage pour tous, la nouvelle religion d'Etat, l'abandon de la foi, il ne se rend pas encore compte qu'il est complètement démuni. Alors, dans sa faiblesse, il va montrer sa force par les armes. La tentation de se mettre tous ensemble pour faire nombre, fait le lit de l'oecuménisme sans résoudre le problème. Toutes ces réactions sont dérisoires voire pathétiques. Le Mal ne craint pas la foule, il s'en sert. Il n'y a que les saints, pas les statues des églises qui ne représentent que des morts, non, ceux que Dieu a mis à part et qui sont en mesure de s'appuyer sur la réalité du sang de l'Agneau : c'est ce que le Mal craint le plus car il sait qu'il sera vaincu à cause de Lui. "Malheur à ceux qui appellent le mal, bien et le bien, mal, qui changent les ténèbres en lumières et la lumière en ténèbres."(Esaïe 5:20)

En effet, nous sommes au bord de la grande tribulation. Le pire, pour l'homme fort, n'est pas encore arrivé. A cause de son orgueil, il espère qu'il pourra résoudre le problème du Mal par des bombes et continuer à vivre dans le péché dès que le problème sera réglé. Alors, que faire? Il est vrai que ce pays est exceptionnel et que Dieu, dans sa création, l'a privilégié. Malgré sa suffisance vis à vis de Lui, les blessures qu'il lui inflige, les injures n'entament pas son amour. Sans se détourner de ce peuple, il veut lui montrer que ses solutions ne sont pas les siennes et il l'attend avec patience à cause des justes. Encore une fois Jésus nous donne le remède : "Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent."(Matthieu 5 : 43 et 44*) Est-ce facile? Certainement pas. La porte est étroite et, pour y passer, pour accéder à la lumière, à un univers d'amour partagé, il faut laisser tout le superflu sur le seuil, la haine aussi, la convoitise, l'orgueil. Ainsi, ceux que nous avons délaissés, méprisés, ne se seraient-ils pas laissé convaincre par le Mal.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

*NDLR : On lira avec intérêt Matthieu 5.

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Les grenouilles découvrent les anaphores...

20 Septembre 2014 , Rédigé par C BENINGER Publié dans #Société

Bonjour,

en pleine dépression, le roi en son palais harangua son peuple à travers les spécialistes des lucarnes et de la feuille. Comme le prince consort qui s'était déjà lancé dans cet exercice en disant en sa tribune : "La réforme c'est, la réforme ce n'est pas, la réforme c'est"etc., il utilisera : "C'est pas facile, c'est pas facile" répétant ainsi dix fois ce même début de phrase avec une faute grammaticale que reprendront tous les écoliers du peuple croyant ainsi appliquer une nouvelle forme, d'essence royale, d'une langue dont le roi découvrit le partage avec ses compatriotes. Il est à peu près sûr que certains rappeurs emplis d'humour et d'humeur vont se saisir de cette opportunité pour un tour de chant qui leur rapportera plus que les résultats de la harangue royale.

Les grenouilles n'en peuvent plus et, leur part d'impôts répandue dans les ors du royaume, les excitent encore un peu plus. Non qu'ils n'aiment pas la monarchie, pas du tout. C'est que les titulaires des diverses charges les ont profondément déçus par leur amateurisme, par leur manque de décisions claires et surtout par le peu d'intérêt dont ils témoignent pour leurs citoyens. Ils ont en effet passé plus de temps à satisfaire les minorités, au mariage pour tous et à une charte éducative, à défaire ce que l'ancien roi avait fait au lieu de s'occuper des vrais problèmes. Incompétence? Revanche? Vengeance? Il n'y a que les incendies ou les coups de gueule des révoltés qui arrivent à les émouvoir plus parce qu'ils ont peur de perdre leur emploi que par empathie. C'est comme l'assemblée des grenouilles : elle voit bien que le pays va mal mais ne veut surtout pas remettre en cause les princes de peur de perdre elles aussi leur charge. En fait, tout au long de sa harangue, il évacua, sans un regard, sans un mot pour eux, ceux qui l'avaient porté au trône.

Dans ce contexte délétère, voici que l'ancien titulaire revient aux affaires du royaume après s'en être retiré, bien malgré lui, sur un calcul erroné des masses. Alarmé par l'état du royaume, il souhaite se mettre à la disposition de son peuple, un peuple cependant à la nuque raide. Du coup les lucarnes et les feuilles bruissent d'informations variant selon les interprètes. Un vrai régal pour la meute qui rêve de scoops et de sondages même, si, en qualité de quatrième pouvoir, elle prend le risque de couler le navire. Le pays se découvre des prophètes qui vont distiller les paroles que les intéressés n'ont pas encore prononcées, des analyses distinguées de personnes qui font elles mêmes partie du sérail ou qui en rêvent.

Bref, il est temps de re-visiter les règles qui régissent ce peuple des marais et qui l'assassinent car les profiteurs sont toujours les mêmes, ce sont ceux du haut qui en arrivent même, comme les escargots, autre gent des marécages, à se reproduire entre eux et tout seuls : beaucoup vieillissent en étant toujours les fils de quelqu'un, aucun ne lâche la moindre parcelle de pouvoir, aussi petite soit-elle ! Leur priorité c'est, entre autres choses, de s'occuper d'eux-mêmes. Heureusement l'administration veille, mais sans pouvoir s'exprimer.

Alors? Il est temps de réfléchir à ce peuple révolté, prêt à écouter celui qui les sortira du mensonge. Est-il déjà né? Rien n'est moins sûr ! Mais quoi faire? Tous ont des recettes quand ils sont dans l'opposition puis, arrivés au pouvoir, ont des trous de mémoire. Il serait utile, premièrement, d'aborder la future étape avec humilité et sagesse, de s'engager à dire la vérité, quoi qu'il en coûte, de sortir des combines politiciennes, de réformer et de simplifier, de ne plus l'accabler par des règles qui l'étouffent; de donner enfin un avenir à ses enfants, aussi. C'est cela que le peuple des marais attend de ses gouvernants et non qu'on le considère comme un peuple immature, incapable de comprendre ni ce qu'on lui déclare ni ce qu'on lui assène. En conclusion, je reviendrai vers l'Ecclésiaste (7:15 à 20) "J'ai vu tout cela pendant ma vaine existence. Il y a tel juste qui périt dans sa justice et tel méchant qui prolonge son existence dans sa méchanceté. Ne deviens pas juste à l'excès et ne te montre pas trop sage : pourquoi te ruinerais-tu? Ne sois pas méchant à l'excès et ne deviens pas insensé : pourquoi mourrais-tu avant ton temps? Il est bon que tu retiennes ceci sans laisser échapper cela car celui qui craint Dieu trouve une issue en toutes situations. La sagesse rend le sage plus fort que dix gouverneurs qui sont dans une ville. Certes il n'y a sur la terre point d'homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche pas." Et au verset 21 : "Seulement voici ce que j'ai trouvé, c'est que Dieu a fait les hommes droits; mais ils ont cherché bien des subtilités."

Essayons d'éviter les subtilités et restons droits, dans la simple vérité./.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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