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Une sentinelle à la brèche.

Du luxe...

8 Octobre 2015 , Rédigé par Christian BENINGER Publié dans #Société

Bonjour,

non ! ce n'est pas du luxe ! tout notre quotidien d'européens nous paraît normal, cela nous est même dû, pensent certains. Pour nous, ce n'est pas du luxe !

- Des routes asphaltées; des trottoirs où les piétons se sentent en sécurité; des passages protégés pour traverser les rues; des villes et jusqu'aux moindres villages éclairés la nuit; poubelles et ordures ménagères ramassées régulièrement et à date fixée d'avance; des transports en commun propres et réguliers; des commerces achalandés avec le nécessaire et le superflu où se nourrir à peu de frais est possible; des hôpitaux propres à l'hygiène rigoureuse où les patients sont soignés parfois dans des opérations complexes; où la sécurité sociale est vraiment une sécurité faite au bénéfice de la sociéte et notamment des plus démunis.

Non ! tout cela n'est pas du luxe, même si les prédateurs sont toujours aux aguets, bridés par la justice.

Et pourtant? Si nous voulons bien considérer le monde qui nous entoure, le Sud du nôtre, à quelques encablures de nos rivages où les chaussées sont pleines de trous, où les piétons risquent leurs vies, même sur les trottoirs bien souvent défoncés; où avant de traverser une rue il faut calculer la vitesse des véhicules roulant dans les deux sens pour atteindre, essoufflé, l'autre bord; où, dès que le soleil est couché, la nuit noire gagne les quartiers et s'épaissit dans les villages; où les ordures ménagères jonchent les rues, avec leurs odeurs et la vermine avec, quelquefois, des habitants recherchant quelque nourriture encore consommable; ou, à cause des prix inaccessibles des denrées dans les magasins, tout est divisé en portions dérisoires, peu chères, mais insuffisantes, que ce soit pour se laver ou pour se nourrir; où les transports en commun, quand ils existent, sont sales, mal entretenus, cabossés, sans vitrages et où s'entassent des passagers en nombre dépassant toute mesure de sécurité; où les pharmaciens gagnent de l'or et où les hôpitaux sont dans un tel état de crasse et d'abandon que, même si nous y entrions en bonne santé, nous ne serions pas sûrs d'en sortir vivants; où la population mange, il s'agit bien de manger, ni de dîner ni de déjeûner, en alternance dans les familles, parents un jour, enfants un autre.

Les seules familles qui prospèrent, ce sont celles des prédateurs de tout pelage qui accaparent les richesses sans travailler mais en exploitant les autres, en vivant de rentes prélevées sur les ressources de tout le peuple, sur les transports, les constructions, les dessous de table sur les marchés sensés améliorer la vie des citoyens. Ces derniers, démunis et sans espérance, se jettent alors dans les griffes d'autres prédateurs, maîtres en manipulations religieuses, toutes dénominations confondues proposant, contre leurs maigres ressources et quelques dollars échangés au marché noir, de leur vendre une part de la vie éternelle dont ils se croient propriétaires. Tout ce monde s'entend à merveille et se repaît de la misère qui l'entoure. Tous, politiciens, religieux, hommes d'affaires véreux ont eu vocation à devenir des bergers de leurs administrés, de leurs employés et de leur peuple. Que font-ils de ceux que l'Eternel leur a confiés? Malheur aux bergers qui se repaissent eux-mêmes ! "C'est pourquoi, bergers, écoutez la parole de l'Eternel ! Je suis vivant - oracle du Seigneur, l'Eternel -; parce que mes brebis sont au pillage et parce que mes brebis sont devenues la proie de tous les animaux (les prédateurs) de la campagne, faute de berger, parce que mes bergers ne prenaient aucun soin de mes brebis, parce que les bergers se repaissaient eux-mêmes et ne faisaient pas paître mes brebis, à cause de cela, bergers, écoutez la parole de l'Eternel ! (Ezéchiel 34 : 8-9)

Tous ont cependant reçu des capacités de bergers pour s'occuper de leurs familles, de leurs administrés, de leurs concitoyens, de leurs employés, de leurs brebis. Ils ont des mentalités de chefs de meutes, prélevant, pour leur propre compte ce qui ne leur est pas dû, vivant grassement sur leur dos et ne laissant même pas ce qui pourrait être repris de leurs déchets. Ils vivent comme des boucs, ne laissant derrière eux que poussière et désert. Savent-ils où ils se retrouveront quand le temps sera venu de rendre des comptes? Ils finiront à la gauche du Père, avec les autres boucs." Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs, et il mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez vous qui êtes bénis de mon Père; recevez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde...Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges." (Matthieu 25 : 32 à 34 et 41)En attendant, leurs peuples meurent ou émigrent pour tenter de survivre. Mais pour aller où? Vers ces lieux si propres où personne ne veut les accueillir? Où vont-ils? Là où, dans l'abondance, il n'y a rien à partager? Pour finir humiliés, avant d'atteindre leur but, noyés dans les mers, congelés dans les trains d'atterrissage des avions ou écrasés par des trains. Les hommes forts, du Nord comme ceux du Sud, ont bien du souci à se faire !

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

NDLR : Les citations sont extraites de la bible Louis Segond, dite à le Colombe.

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