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Une sentinelle à la brèche.

politique

De l'exemplarité...

2 Juillet 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Politique

Bonjour,

ce matin, sur les ondes, ce cri lors d'un débat m'a interpellé : "Nous avons besoin d'élus exemplaires"! En cause toutes les petites affaires-et les grosses- qui ravagent le paysage audio-visuel. Des déclarations de patrimoine approximatives, des appartements occupés soit indûment soit avec des conditions financières très avantageuses, des élus qui refusent de s'autocorriger pour entrer dans la transparence. Etant eux-mêmes les pourvoyeurs des lois, pourquoi se tireraient-ils une balle dans le pied? Les réformes, aussi humanistes soient-elles, ont du mal à passer car, à tous moments, elles gêneront l'un ou l'autre. La violation du secret de l'instruction pour les uns ne manque pas de faire rire si ce n'était un sujet grave et préoccupant. Depuis quand a-t-il été respecté? Les journaux ne cessent de révéler des secrets qu'ils tirent des magistrats, au travers de soit-disant fuites, vénales? Pas vénales? On n'en saura jamais rien quoique "rien de ce qui est caché ne doive être révélé"! La recherche du sensationnel et de l'argent facile passe au-dessus de toute autre considération.

Mais comment avoir des élus exemplaires? On dit que le peuple a les gouvernants qu'il mérite. Qui n'a pas cherché à savoir ce qu'il ne devait pas connaître? Qui n'a pas fait de fausses déclarations d'impôts, de fausses déclarations d'emploi ou pas de déclaration du tout, qui, pris sur le fait, n'a pas menti à un contrôle routier? Qui n'a pas préféré employer l'un plutôt que l'autre en dehors des règles? Qui n'a pas franchi un passage piéton quand le feu le lui interdisait? Quel est l'automobiliste qui n'en a pas invectivé un autre pour n'importe quelle raison? Tout cela est rangé dans la catégorie des incivilités, le péché véniel de la laïcité. Parce qu'on a tous appris qu'il y avait des péchés de différentes importances ! Alors, toute amélioration est-elle impossible? Il faut noter toutefois qu'il ne s'agit pas ici de la délinquance des malfrats ou des caïds de la drogue ou de la vente d'armes. Non ! Il s'agit d'élus de tout poil, du bas au sommet. Parfois, la naïveté de certains journalistes est étonnante. En fait, ils finissent par découvrir ce qu'ils ont longtemps couvert.

C'est bien un inventaire des turpitudes quotidiennes ordinaires et quittes à faire un choix, les électeurs éliront, malgré eux et la plupart du temps, des gens qui leur ressemblent. Heureusement, il y a des justes pour intercéder. Pour mémoire, combien ont-ils été déclarés justes pour les nations après la dernière guerre? Moins de 4 000 ! J'ai la conviction qu'à cause d'eux, à cause de ceux qui ont combattu ou sont morts pour défendre des valeurs de justice, d'équité, de vérité et de probité, ce pays a connu trente années exceptionnelles avant de retomber dans l'ornière car. "quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie; quand les méchants dominent, le peuple gémit." En effet, "le soleil se lève sur les bons et sur les méchants et la pluie tombe sur les justes et les injustes". Les grâces ordinaires sont encore là. S'il n'y avait que dix justes...

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée !

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De la délivrance au réveil...

1 Juillet 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Politique

Bonjour,

ce peuple n'a pas besoin d'un réveil, il a d'abord besoin d'une délivrance. Le problème fondamental c'est qu'il pense que cette dernière viendra de l'extérieur de lui-même : d'événements sur lesquels il n'a aucune prise, de victoires éphémères mais inutiles à sa survie spirituelle qui, elle, est essentielle à son fonctionnement dans la paix et la sérénité. Il croit que la météo, plus clémente et chargée de l'odeur des vacances, lui apportera une des clés de ce bonheur après lequel il court. Je m'interroge sérieusement sur ce que lui donnerait une victoire au mondial de football. J'ai le sentiment qu'elle ne ferait que contribuer à son égarement car il se croirait encore plus fort grâce à ses idoles. Pour combien de temps avant de retomber dans les ornières d'un quotidien qu'il déteste chaque jour un peu plus fortement et contre lequel il manifeste.

Pour l'instant, il retient son souffle, jour après jour : tout alentour reste flou, les vacances commencent et continueront à masquer, à la fin des joutes, l'obscurité qui travaille sans relâche et qui reviendra, encore plus forte, plus noire, à la rentrée. Les joies de chaque victoire le font encore tenir debout, rempli d'orgueil. Ne serait-il pas temps que ses yeux soient ouverts et qu'ils puissent enfin laisser passer la lumière, pas celle du soleil d'été, mais la vraie lumière? Ne serait-il pas temps qu'il puisse enfin se rendre compte qu'il n'a rien à léguer de lui-même alors que tout lui a été donné? Ne serait-il pas temps qu'il revienne à la droiture, à la justice, à la probité, à la vérité en toutes relations? Ne serait-il pas temps qu'il se repente enfin de toutes ses destructions : celles de son environnement, celles de la famille, celles de l'étranger, bouc émissaire, celles des plus pauvres et des plus faibles, celles de la justice claironnée pour masquer l'injustice.

"C'est à cause de tes fautes et de la somme de tes transgressions que tu es tombé si bas ! Ecoute, prête l'oreille, repens-toi et tu te réveilleras dans la lumière, ne te rebelle pas et de ta bouche s'approcheront les paroles de la vérité!"

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Bonne journée

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Les grenouilles...

11 Juin 2014 , Rédigé par CB Publié dans #Politique

Bonjour,

il y a longtemps, dans un pays où coulait le lait et le miel, le peuple, lassé de ne pas disposer d'un roi visible comme les autres nations, demanda à avoir un roi qu'ils verraient, qu'ils pourraient honorer, qui régnerait sur eux, qui les dirigerait et qui les jugerait... On sait ce qu'il advint.

De nos jours, un autre pays, lassé des excès de son maître, se mit à rêver d'une plus grande liberté de moeurs, d'un plus grand partage. Il se prépara donc à changer de guide en organisant des associations de groupes, de toutes couleurs, du vert au rouge vif en passant par le rose. Les idées étaient proches quoique les objectifs soient bien différents. Tous rêvaient d'avoir enfin un dirigeant qui les comprendrait et qui redistribuerait les richesses accumulées par les autres en détricotant les lois votées par ces derniers qui les laissaient dans un triste esclavage les poussant à travailler plus pour gagner plus.

Tous se mirent sur la ligne de départ, tous coururent et, par nécessité, un seul gagna. Ce n'était point celui qu'on attendait mais, étant du même bord, ils se dirent qu'il ferait l'affaire. Il n'avait qu'un défaut : celui de décider de ne rien décider dans l'essentiel; en revanche les nouvelles majorités perdirent beaucoup de temps à satisfaire les minorités, à défaire ce qui avait été fait tout en le refaisant après mûre réflexion.

Les grenouilles démoralisées, comme dans la fable de Jean de La Fontaine, qui avaient rêvé d'un roi parfait, se retrouvèrent complètement désemparées, au bord de la dépression, avec un soliveau en guise de chef. Comme sous les tropiques, la dépression engendra des orages où chacun cherchait toujours à s'abriter quitte à tirer la couverture des autres. Un joug auquel on n'est pas habitué crée toujours des démangeaisons. Elles auraient dû se contenter de ce qu'elles avaient.

J'en connais Un dont le joug est aisé et le fardeau léger, pour peu qu'on l'écoute.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende.

Bonne journée.

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